RTE – La production d’électricité par filière du 4 janvier 2021

C’est l’hiver, il fait froid et nous avons besoin d’électricité pour nous chauffer.
D’où vient cette électricité ?

Le 4 janvier 2021, 66% pour le nucléaire, 18% pour l’hydraulique, 11% pour le gaz…
Et il est où l’éolien… Il est à 2% !
Comme chaque hiver, comme chaque été, la production d’électricité par la filière éolienne frôle le néant quand on en a le plus besoin !

Eco2mix – Production d’électricité par filière en France | RTE (rte-france.com)

Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement 4,8 ha

Depuis mardi 5 janvier, sur Internet, la préfecture de la Dordogne met à la disposition du public le projet de défrichement de 4,83 ha, pour la construction et l’exploitation de cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur en bout de pales à Parcoul-Chenaud et Saint-Aulaye-Puymangou. Le dossier sera consultable jusqu’au 7 février 2021 sur le site Internet des services de l’État. On peut également formuler ses observations par courrier adressé à la Direction départementale des territoires à Périgueux ou par courriel à : ddt-mad-ferme-eolienne-grands-clos-puymangou-2020@dordogne.gouv.fr.

Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement

L’association Asso 3 D, qui regroupe les opposants à l’implantation d’éoliennes dans la forêt de la Double, préfère employer le terme de « déboisement » et estime qu’aucune éolienne ne devrait être autorisée dans des espaces boisés qui nécessitent un défrichement et qui sont si riches en biodiversité.

Le dossier a, au cours des derniers mois, provoqué des manifestations et on a enregistré une opposition massive lors de l’enquête publique. 

«Ne sous-estimons pas les dégâts écologiques qu’engendreront l’installation de 15.000 nouvelles éoliennes»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Plus de 15.000 éoliennes terrestres devraient être installées dans l’hexagone d’ici 2035, rappelle Jean-Louis Butré. Selon le membre du groupe d’experts «Energie et vérité» cela représente, entre autres, 15 mille tonnes par an d’huile de vidange dont une partie…
— À lire sur www.lefigaro.fr/vox/economie/ne-sous-estimons-pas-les-degats-ecologiques-qu-engendreront-l-installation-de-15-000-nouvelles-eoliennes-20201223

Suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable, le projet éolien abandonné – La Nouvelle République 23/12/2020

Il s’agissait d’installer « au moins six éoliennes » en petite Beauce, sur les communes de Séris et Josnes. Cela restera au stade de préprojet.
La société WEB Energie du Vent a annoncé qu’elle avait « pris la décision de se retirer de la zone et de mettre fin à toutes les démarches de concertation et d’études de faisabilité ». Ce choix fait suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable au projet éolien.
Réunis le 27 novembre 2020, les élus de Josnes sont dix à avoir voté contre, trois à avoir voté pour. Quelques jours plus tard, le 7 décembre, les élus de Séris ont voté dans le même sens.

Les opposants crient victoire

« Les deux conseils municipaux ont rendu un avis défavorable à ce projet d’énergies renouvelables. Nous prenons acte de ces décisions, conformément à ses valeurs et à la charte éthique de l’éolien de France Energie Eolienne dont elle est signataire », explique la société WEB Energie du Vent.
Cet abandon fait bien sûr la joie des opposants au projet, dont un collectif et l’association Tempête en Beauce, présidée par Michel Davancens. Sur son site, cette dernière met en avant « la plus grande discrétion » et le « simulacre de concertation » dont avait fait preuve l’entreprise et souligne « la mobilisation remarquable et à la détermination sans faille des habitants des communes de Séris et de Josnes ».

Loire-Atlantique. Vent de fronde autour des parcs éoliens – Ouest France 15/12/2020

Dans le département, plusieurs projets d’installations d’éoliennes sont contestés. Certains sont même à l’arrêt. Aux nuisances visuelles et sonores viennent s’ajouter des inquiétudes autour de la santé.

Les projets d’installations  éoliennes sont de plus en plus contestés.

La loi de programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit de doubler la capacité de production d’éolienne d’ici 2028. En France, le parc devrait ainsi passer de 8 000 à 15 000. La filière a de beaux jours devant elle.

Appliquer le principe de précaution en attendant de nouvelles études

Et pourtant, les oppositions semblent de plus en plus nombreuses. Elles ne se limitent plus aux riverains, inquiets de voir s’élever ces immenses structures en face de leurs fenêtres. Certains se préoccupent aujourd’hui des conséquences sur la santé.

Dans le Pays de Retz, le collectif Stop aux cancers de nos enfants, qui ne s’oppose pas à l’éolien, s’est lancé dans une campagne pour demander l’arrêt des projets d’implantation d’éoliennes au nom du principe de précaution. Le 1er décembre, il a envoyé un document de douze pages au commissaire enquêteur en charge de l’enquête publique ouverte autour du futur projet de parc éolien de Chaumes-en-Retz. Il y évoque les problèmes sanitaires liés aux champs électromagnétiques, les infrasons, la géologie bien spécifique du Pays de Retz, à savoir des zones fortement humides donnant des sols plus conducteurs. Autant de facteurs qui, selon lui, doivent être pris en compte comme un facteur de risque supplémentaire réel dans ce cumul d’expositions qui fragilise la santé de nos enfants et favorise les cancers pédiatriques.

Le collectif, créé en 2019, est aussi intervenu sur les dossiers de Saint-Hilaire-de-Chaléons, Sainte-Pazanne et Rouans.

Les deux derniers projets ont d’ailleurs subi un sérieux coup d’arrêt. À Rouans, trois municipalités ont donné un avis défavorable ou se sont abstenues. Le commissaire enquêteur a bien émis un avis favorable, mais a tenu à ajouter trois réserves. L’une d’elles précise que la réalisation de ce projet est suspendue à la résolution du cluster de cancers pédiatriques, soit par des études épidémiologiques apportant des avancées significatives, soit par l’aboutissement de recherches scientifiques. Un argument que devra prendre en compte le préfet au moment d’accorder, ou non, le permis d’exploitation.

Le 3 novembre, ce dernier avait déjà refusé à la société Parc éolien Nordex sa demande d’autorisation environnementale pour exploiter trois éoliennes à Sainte-Pazanne. Il n’avait pas motivé sa décision par les risques sur la santé mais sur la taille des pales, jugée très impactante en matière de mortalité sur l’avifaune et les chiroptères.

Ces cas ne se limitent pas au Pays de Retz. Dans le nord du Département, d’autres projets sont aussi mal engagés. À Vay, le commissaire enquêteur a donné un avis défavorable. Dans ses conclusions, il estime qu’une attention particulière doit être portée sur les études du sol, d’une part, et sur les différentes informations faites autour des risques sanitaires liés aux éoliennes, d’autre part. La question est posée de s’interroger sur l’éventualité d’une influence néfaste du fonctionnement des aérogénérateurs sur la santé publique. Il préconise d’assurer un suivi des incidences infrasonores du fonctionnement du parc sur les riverains après sa mise en service.

À La Chevallerais, le 5 novembre dernier, le conseil municipal a donné un avis défavorable au projet porté par la société Voltalia. Son emplacement sur une zone humide, à proximité de Chalonge, lui fait craindre une destruction d’une zone humide qui n’est pas justifiée au regard des objectifs économiques et environnementaux poursuivis.

Déjà 168 éoliennes en Loire-Atlantique

Trente-cinq parcs éoliens fonctionnaient déjà dans le département au 1er janvier 2020. Cela représente 168 éoliennes pour une puissance supérieure à 345 MW. La Loire-Atlantique n’atteint pas le niveau des départements du Grand-Est et des Hauts-de-France, les deux régions qui regroupent près de la moitié de la puissance du parc national, mais rivalise avec ses voisins bretons. Une vingtaine de parcs supplémentaires (environ 90 éoliennes) ont reçu le feu vert de la préfecture mais ne sont pas encore construits. Ils représentent une puissance totale de 212 MW. Les services de l’État examinent actuellement la candidature de 10 nouveaux parcs. Il faut en moyenne huit ans pour qu’un projet aboutisse.

Loire-Atlantique. Vent de fronde autour des parcs éoliens (ouest-france.fr)

Vent debout contre les éoliennes – La Nouvelle République 11/12/2020

Depuis plusieurs mois, des projets d’installations éoliennes se lancent à Argy, Sougé, Saint-Martin-de-Lamps, Saint-Pierre-de-Lamps, Baudres, Saint-Lactencin et Buzançais. Une effervescence qui a mis en ébullition l’association Vivre Boischaut Nord, créée en 2012.

Anne De Clerck et Hélène Biard-Sainson, avec John Rupp.

« Il est important d’informer sur les nuisances que ces éoliennes peuvent produire », souligne la présidente, Anne De Clerck. Citant pêle-mêle « l’effet stroboscopique qui projette un clignotement de l’ombre avec les pales, le bruit, les infrasons, les effets électromagnétiques qui perturbent le sommeil, ainsi que des troubles du comportement et de la santé, chez les humains et les animaux. »
« Avec l’éolien, on est confronté à une hérésie, poursuit-elle. D’un côté vous avez le symbole d’une éolienne qu’on montre aux enfants dès leur plus jeune âge comme une source d’énergie verte, alors que c’est tout l’inverse. Dans le sol pour une seule éolienne c’est 1.500 tonnes de béton et de ferrailles enfouies jusqu’à la nuit des temps, infiltrant les eaux souterraines. Les pales non recyclables sont enfouies et le rotor, n’en parlons pas. Actuellement 95 % de notre électricité est hydroélectrique ou nucléaire. Si on les remplace par l’éolien on sera obligé de recourir à des centrales à charbon ou au gaz qui conduira à une hausse des gaz à effets de serre. »

À ses côtés, la secrétaire de l’association Hélène Biard-Sainson apporte son point de vue : « Aucune centrale nucléaire n’a été fermée et remplacée par l’éolien dans le monde. Certains propriétaires terriens et élus ont vu dans ce marché une nouvelle source pour leurs finances alors que la cour des comptes précise que l’éolien crée un déficit pour les finances publiques que l’État subventionne largement. La durée de vie d’une éolienne est de vingt ans et ensuite c’est le propriétaire qui aura la charge de démanteler l’éolienne qui défigure son paysage. »
L’association Vivre Boischaut Nord, qui compte près de 200 membres, projette de mettre en place des soirées d’information sur les nuisances de l’éolien.

Vent debout contre les éoliennes (lanouvellerepublique.fr)

Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération 10/12/2020

Si la mise en place d’éoliennes représente un atout pour la politique énergétique française, celles-ci ne sauraient prospérer au détriment des enjeux écologiques.

Tribune. Un parc éolien marin au large d’Oléron, au cœur d’une zone Natura 2000 et d’un parc naturel, est-il concevable ? Cette question ne semble plus poser de problème particulier aux services de l’Etat, qui semblent désormais prêts à lancer la procédure de débat public. Ce projet controversé a pourtant mis du temps à être officiellement intégré dans la politique française de transition énergétique, tant les enjeux environnementaux, pluriels et complexes, s’avèrent éminemment difficiles à concilier. N’a-t-on pas, précisément, atteint les limites de la conciliation ? Car l’ambition de développer les énergies renouvelables en mer se heurte ici à celle, non moins importante, de préserver la richesse de la biodiversité (aviaire et marine), richesse (et fragilité) ayant motivé la mise en place de zones protégées de premier plan.

La réserve naturelle Moeze Oléron, en 2017. Photo Anne-Laure Robert. Naturimages

La suite à lire sur le site
Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération (liberation.fr)

Remerciements mobilisation St Maurice des Noues

Nous tenons à vous remercier pour votre mobilisation et vos messages d’attention à l’occasion de la mobilisation d’hier soir à St Maurice de Noues.

Grâce à votre soutien, nous étions plus d’une trentaine à accueillir les conseillers municipaux.

Principalement des habitants de St Maurice des Noues, Antigny, Loge-Fougereuse, Vouvant, Cheffois, Marillet et St Hilaire de Voust.

Mais il faut également souligner la venue de deux membres de Coulonges-sur l’Autize.

Soyez pleinement remerciés pour votre implication et votre détermination !

Trois personnes sont restés pour assister à la séance du conseil.

L’historique du projet éolien a été présenté et le maire a indiqué qu’il n’y aurait pas de vote ce soir-là. Il aura lieu uniquement lors de l’enquête publique.

Le conseil municipal a donné la parole à 2 habitants de la commune ainsi qu’au premier adjoint au maire de Marillet, Michel De Castellan.

Ils ont fait part de leurs inquiétudes concernant ce projet éolien et celui de Loge-Fougereuse en cours d’instruction.

Le correspondant Ouest France s’est déplacé et un article est en cours de rédaction (à suivre sur le blog lors de la publication).

Les Renseignements Territoriaux m’ont contacté en amont et également ce matin pour avoir un compte-rendu de cette mobilisation.

Tous ensemble, nous sommes plus forts.