Éolien en mer : des élus de Vendée rebattent les cartes avec une contre-proposition à l’État

L’Avel a rendu publique sa contre-proposition ce jeudi 11 juillet. Ce que souhaitent les élus, c’est « un éloignement minimum de 20 milles nautiques de la côte (37 kilomètres) », détaille Yannick Moreau, président de l’Avel et maire des Sables-d’Olonne.

Ces éventuels nouveaux parcs seraient « globalement invisibles des îles et des côtes », ce qui serait « acceptable pour les élus et habitants des littoraux ». Plus éloignées, ces zones seraient aussi « moins vitales que les zones de pêche côtière » pour les marins, considère Yannick Moreau. Elle serait aussi « plus respectueuse de la faune et notamment des oiseaux marins ». Par ailleurs, elle reste « conforme à l’installation d’éoliennes posées » et serait donc faisable techniquement.

Ouest France 12 juillet 2024

Quand des éoliennes tuent

Un circaète Jean-le-Blanc a été retrouvé mort, au pied d’un aérogénérateur dans le parc de Freycenet-la-Tour, le 22 mai. Présente au moment de l’impact, l’herpétologue Solenne Muller a confié l’oiseau à la Ligue de Protection des Oiseux pour l’autopsier. Le constat ? La bonne santé de l’animal avant le choc mortel démontre que les éoliennes peuvent s’illustrer comme de véritables espaces mortifères pour les oiseaux.

Le Circaète Jean-le-Blanc frappé mortellement par la pale d’une éolienne à Freycenet/Tour. Photo par Simon Bugnon

Le 22 mai précisément, Solenne Muller, herpétologue de profession, étudie les amphibiens à l’étang des Barthes, à deux pas des six éoliennes implantées dans le secteur. Elle est accompagnée du photographe Simon Bugnon.

Ses observations sont alors perturbées par un bruit sec et sourd, provenant d’un des aérogénérateurs. « Le bruit était une sorte de gros “Poc”, partage-t-elle. J’ai tout de suite tourné la tête et j’ai assisté à la chute d’un gros rapace le long de la première éolienne. Le choc entre l’animal et une pale ne faisait aucun doute ».

Elle poursuit : « Nous avons contacté la LPO, mais également la mairie et des élus locaux pour les prévenir. La Ligue de Protection des Oiseaux l’a pris en charge et l’a confié à son tour à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ».

Le circaète est ensuite ausculté par un vétérinaire. Non seulement l’autopsie révèle que le rapace était en bonne santé avant le choc, dénué de maladies quelconques ou d’un problème visuel, mais que c’est bien la pale qui lui a pulvérisé le corps. « Le choc a été tellement violent que tous ses organes ont été déplacés à l’intérieur », décrit Solenne Muller.

Selon l’OFB, sans la présence de Solenne Muller sur place au moment des faits, « cette preuve que les éoliennes ont des conséquences sur la mortalité des oiseaux serait restée sans effet ». Solenne Muller d’expliquer en ce sens : « Il est très rare d’assister à ça en direct. Et il est évident que cette mort d’un rapace protégé n’est pas un cas isolé, car les cadavres sont vite emportés par les renards et d’autres prédateurs terrestres ».

« D’après les remontées qui nous ont été faites à propos du circaète fauché par une éolienne, le promoteur ne reconnaît pas la cause direct de l’engin. Il affirme que l’oiseau devait être malade ou victime d’un problème visuel ». Sauf que l’autopsie contredit en totalité les arguments d’EDF Renouvelables.

https://www.zoomdici.fr/actualite/quand-des-eoliennes-tuent

Changement date et lieu de la manifestation à venir

Les associations Vent qui Vire et Vent de Fronde appellent à manifester le mardi 25 juin à 18h30 devant la maison de la communautés de communes où est prévue une réunion des maires.

Sur la communauté de communes, 6 zones éoliennes sont proposées à la concertation : Le Boupère, Sèvremont, Montournais, Chavagnes-les-Redoux et Monsireigne, mais elles impacteront évidemment bien largement autour.

IEL attaque en justice la ComCom du Pays de La Châtaigneraie

IEL, le promoteur éolien qui veut implanter 2 éoliennes à Saint Maurice des Noues, projet soutenu par Monsieur le Maire, a déposé un recours contre le PLUI du Pays de La Châtaigneraie.

Ironie : le PCAET et le PLUI ont notamment été portés, soutenus et votés par Monsieur le Maire de Saint Maurice des Noues !

Sans aucun respect pour le travail des élus et les habitants, IEL, société privée, souhaite imposer son projet à notre territoire, alors qu’elle n’en fait même pas partie. La ComCom va donc se défendre.

Concernant les différentes positions de Monsieur le Maire de Saint Maurice des Noues, qu’en pensez-vous ?

Ouest France 24 juin 2024

Réunion publique de concertation Loi APER Pays de Pouzauges

Ci-dessous une communication des associations Vent de Fronde et Vent-qui Vire.

Vous trouverez-ci joint la carte proposée par les communes du Pays de Pouzauges dans le cadre de la loi APER. Il y aurait 7 propositions de ZADER éoliennes. Nous devons nous mobiliser et déposer un avis en priorité dans les communes visées et celles qui les jouxtent. Nous vous conseillons de déposer vos avis en mairie ou en ligne via le site des mairies à partir du 18 juin mais avant le 30 juin pour Réaumur et le Boupère. 

Réaumur du 1er au 30 juin
Pouzauges du 15 juin au 15 juillet
Montournais du 17 juin au 17 juillet
Saint-Mesmin du 3 au 30 juin.
Le Tallud-Sainte-Gemme 15 juin au 15 juillet
Sèvremont Mairie de la Pommeraie-sur-Sèvre du 17 juin au 17 juillet
Le Boupère du 3 au 30 juin
Monsireigne du 15 juin au 15 juillet
Chavagnes-les-Redoux du 15 juin au 15 juillet
La Meilleraie-Tillay du 15 juin au 15 juillet

Monsireigne : Production d’énergies renouvelables

Afin d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables et de renforcer l’acceptabilité des projets dans les territoires, la loi APER, fait de la planification territoriale une disposition majeure, en remettant les communes au cœur du dispositif. Elle remet aux élus, notamment, le centre de planification en demandant qu’ils définissent eux-mêmes des zones dédiées à l’Accélération des énergies Renouvelables. L’objectif est d’attirer l’implantation des projets dans le département. Le public doit être informé des modalités et de la durée de la concertation au moins 15 jours avant le début. Ces documents seront accessibles sur le site internet de la commune du 15 juin au 15 juillet 2024. Un format papier sera à disposition du public avec les cartes et les pièces permettant la compréhension du choix de la localisation des Zones d’accélération par energie.

Une réunion à l’échelle du Pays de Pouzauges aura lieu entre le 15 juin et le 15 juillet 2024. À l’issue de la concertation, un bilan des contributions sera présenté et des modifications de zonage pourront être examinées et débattues au sein du conseil municipal. Une délibération communale permettra ensuite d’approuver le bilan de la concertation.

Ouest France 31 mai 2024

Château-Guibert dit NON au projet éolien

L’enquête publique concernant une demande d’autorisation d’exploiter un parc éolien se termine le 29 mai. Ce projet de quatre éoliennes, formulé par la SASU (Société par action simplifiée unipersonnelle) Énergie Quatre Vents.

Les éoliennes auront une hauteur maximale de 180 mètres en bout de pale, pour une hauteur de mât comprise entre 105 et 115 mètres selon les différents constructeurs, et un diamètre de rotor de 140 m au maximum. Leur puissance unitaire sera comprise entre 3 et 5 MW, soit une puissance comprise entre 12 et 20 MW pour le projet, ce qui représente une production attendue d’électricité d’environ 44 000 MWh/an. En conseil municipal, le maire, Philippe Berger a ouvert le débat auprès des conseillers municipaux. Puis la parole a été donnée au public qui a exposé des arguments essentiellement contre le projet concerné, et l’éolien de manière générale.

À la clôture des débats, le maire a proposé un vote à bulletin secret réclamé par huit conseillers municipaux. Après dépouillement, les résultats sont les suivants : 7 voix pour, 9 voix contre, 2 votes blancs, 1 abstention. Après en avoir délibéré, le conseil municipal émet un avis défavorable au projet éolien des Quatre Vents soumis à enquête publique.

Ouest France 24 mai 2024

En Bretagne, les éoliennes responsables des maladies des vaches ?

Pascale Durand, éleveuse dans le sud de Rennes, soupçonne cinq éoliennes déployées à moins de 2 km de sa ferme d’avoir des effets néfastes sur ses vaches laitières. Un témoignage loin d’être isolé si l’on en croit un rapport rendu public fin avril 2024.

En 1996, Pascale Durand devient agricultrice.
Dix années s’écoulent « paisiblement » jusqu’en 2017 année où, explique-t-elle, le vent tourne. « C’est venu petit à petit : j’ai constaté des mammites que je n’avais jamais vues encore. Les bêtes ne mangeaient plus. Certaines génisses ont commencé à boiter. Certaines avaient la panse qui enflait. »

Rapidement, les soupçons de l’agricultrice se portent sur le parc éolien voisin inauguré en 2017. Cinq éoliennes distantes d’un peu moins d’un kilomètre et demi. La nature du sol faciliterait la circulation de « courants vagabonds » ou parasites, qui seraient captés par les pattes des animaux.

Preuve ultime, selon elle, que le responsable serait bien le parc éolien : la mise à l’arrêt provisoire des éoliennes en mai 2019. « Tout est revenu à la normale. La chute des cellules a été phénoménale ! » Les cellules sont un des critères utilisé pour juger de la qualité du lait. La quantité aussi serait affectée. En 2016, une vache produisait selon l’éleveuse autour de 30 litres par jour. En 2024, elle n’en fournirait que 17 litres au mieux.

Pascale Durand n’est pas seule dans ce cas. Un rapport remis au ministère de l’Agriculture en avril 2024 en témoigne d’ailleurs.

Pascale Durand et les autres éleveurs réclament surtout des études scientifiques pour évaluer précisément l’impact des antennes téléphoniques, des installations électriques et des éoliennes sur les animaux d’élevage. Toujours dans le rapport d’avril 2024, les experts n’en demandent pas davantage.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-pour-cette-eleveuse-les-eoliennes-seraient-dangereuses-pour-son-betail-23d94f22-0933-11ef-943a-cd1e31449f57