Pays de Pouzauges – Le retrait des zones satisfait les anti-éoliens

Une dizaine de jours après le vote des conseils municipaux du Pays de Pouzauges, mardi 17 septembre, les associations anti-éoliennes réagissent par un communiqué. Sans surprise, Vent qui vire et Vent de fronde affichent leur satisfaction après le retrait des zones éoliennes potentielles du territoire. « Nous savons gré aux élus d’avoir écouté et respecté l’avis de leurs administrés », écrivent les associations, évoquant « la quasi-unanimité » exprimée lors de la concertation. Elles mettent, par ailleurs, en avant leur mobilisation : « Cela fait bientôt trois ans que nous rencontrons nos élus pour les sensibiliser au sujet de l’éolien et des tensions » générées selon elles par cette énergie qu’elles qualifient « d’inappropriée ».

Ouest France 28 septembre 2024

Saint-Maurice-des-Noues : Zones d’Accélération Energies Renouvelables – Conseil municipal du 24 juillet 2024

M. le Maire informe le Conseil Municipal, que lors de la conférence des Maires à la Communauté de Communes, il a été décidé que des cartes de repérage des équipements existants et potentiels (photovoltaïque) seront transmises en Mairie en vue d’identifier les zones d’accélération. Ces cartes concerneront uniquement les zones U et UE.
Pour les autres énergies renouvelables, il faudra se fier au PLUi existant.

Pour rappel, le PLUi ne prévoit pas de zone éolienne sur la commune de Saint-Maurice-des-Noues.

Au juge de la Cour d’Appel de Nantes de le prendre en compte pour le recours en cours et d’annuler l’arrêté d’autorisation délivré par le préfet le 23 juin 2023.

Extrait du Conseil Municipal de Saint-Maurice-des-Noues du 24 juillet 2024

Dans cette ferme de Loire-Atlantique, des vaches tombent malades “depuis l’arrivée du parc éolien”

A La Remaudière, la ferme de la Borderie constate de nombreux troubles : chute de la production, vaches malades, mortalité… Des dysfonctionnements depuis l’arrivée du parc éolien.

Fabien Pineau est éleveur de vaches laitières à La Remaudière (dans le Vignoble nantais, en Loire-Atlantique). Son exploitation se trouve à 800 mètres du nouveau parc éolien. ©HSM

Les premières anomalies remontent à juin 2023, au moment des travaux sur les fondations du parc éolien. L’agriculteur constate une chute brutale. De 4 litres de lait par vache. L’éleveur fait appel à un technicien aliments pour recaler les rations alimentaires. Le fermier n’enregistre aucune évolution.

La situation va même s’aggraver en octobre 2023, quand les vaches sont rentrées dans le bâtiment d’élevage. La baisse de production s’accélère. « Surtout, je suis contraint de pousser les vaches aux robots de traite. La chute de fréquentation est brutale », témoigne Fabien Pineau, âgé de 29 ans.

En décembre 2023, (la mise sous tension du parc a eu lieu en novembre 2023) les premiers problèmes sanitaires arrivent. « Et la première vache décède », poursuit l’agriculteur contraint de travailler jusqu’à 23 h 30.

Dans l’incompréhension, l’agriculteur fait appel à un géobiologue de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique en janvier 2024. L’objectif est la recherche de risques externes. Comme la présence de courants parasites qui peuvent provoquer des dysfonctionnements dans les élevages, du fait de la très forte sensibilité des vaches.

L’agriculteur fait alors « le lien » entre les affections de son troupeau et la mise en action des six éoliennes situées à 800 mètres de l’exploitation.

Un audit indépendant par un organisme de sécurité électrique est également intervenu sur l’exploitation. Les rapports montrent que les installations de la ferme, aux normes et dans les clous, n’expliquent pas ces dysfonctionnements.

Ce lien « avec un élément extérieur à la ferme », se révèle à nouveau le 1er mai, jour où le parc éolien a été mis hors tension en raison d’un défaut sur un câble qui arrive au poste source électrique.

« Ce jour-là, on a tout de suite vu que la fréquentation des vaches aux robots était meilleure. Dans la journée qui a suivi, la production et la qualité de lait sont reparties à la hausse », livre l’éleveur.

La situation de l’élevage va s’améliorer quelques jours avant de nouveau se dégrader. Aujourd’hui, les volumes de production sont toujours déficitaires. « Et j’ai deux autres vaches gravement malades », confie l’éleveur, à bout.

La réponse des gestionnaires est toujours la même :
Ils remettent en cause ce que pointent les comptes rendus. Pour eux, ces derniers n’ont pas de valeur scientifique. Ils nous disent que c’est à nous d’apporter la preuve du lien de causalité.

“Des diagnostics existent déjà. Cela va prendre des mois pour qu’il y ait une nouvelle étude. Et du temps, je n’en ai pas. Il y a urgence, je ne pourrais plus suivre. Et c’est sans parler de la fatigue physique (ndlr : 4 à 5 heures de travail en plus par jour l’hiver). Et de voir partir les bêtes. C’est le pire, c’est inhumain”.
L’éleveur a déjà perdu 80 000 € en un an. « 120 000 €, si l’on ajoute le temps de travail ».

Le producteur se donne jusqu’à fin septembre.

« Si rien ne change, cela va être compliqué. Si je m’entête, je m’enfonce et je coule. Je ne veux pas être un rat de laboratoire pendant des décennies. La seule solution, ce sera de quitter ma ferme et d’aller ailleurs », confesse celui dont les parents souffrent aussi de troubles du sommeil depuis des mois. Leur maison est proche du bâtiment d’élevage.

Éolien en mer : des élus de Vendée rebattent les cartes avec une contre-proposition à l’État

L’Avel a rendu publique sa contre-proposition ce jeudi 11 juillet. Ce que souhaitent les élus, c’est « un éloignement minimum de 20 milles nautiques de la côte (37 kilomètres) », détaille Yannick Moreau, président de l’Avel et maire des Sables-d’Olonne.

Ces éventuels nouveaux parcs seraient « globalement invisibles des îles et des côtes », ce qui serait « acceptable pour les élus et habitants des littoraux ». Plus éloignées, ces zones seraient aussi « moins vitales que les zones de pêche côtière » pour les marins, considère Yannick Moreau. Elle serait aussi « plus respectueuse de la faune et notamment des oiseaux marins ». Par ailleurs, elle reste « conforme à l’installation d’éoliennes posées » et serait donc faisable techniquement.

Ouest France 12 juillet 2024

Quand des éoliennes tuent

Un circaète Jean-le-Blanc a été retrouvé mort, au pied d’un aérogénérateur dans le parc de Freycenet-la-Tour, le 22 mai. Présente au moment de l’impact, l’herpétologue Solenne Muller a confié l’oiseau à la Ligue de Protection des Oiseux pour l’autopsier. Le constat ? La bonne santé de l’animal avant le choc mortel démontre que les éoliennes peuvent s’illustrer comme de véritables espaces mortifères pour les oiseaux.

Le Circaète Jean-le-Blanc frappé mortellement par la pale d’une éolienne à Freycenet/Tour. Photo par Simon Bugnon

Le 22 mai précisément, Solenne Muller, herpétologue de profession, étudie les amphibiens à l’étang des Barthes, à deux pas des six éoliennes implantées dans le secteur. Elle est accompagnée du photographe Simon Bugnon.

Ses observations sont alors perturbées par un bruit sec et sourd, provenant d’un des aérogénérateurs. « Le bruit était une sorte de gros “Poc”, partage-t-elle. J’ai tout de suite tourné la tête et j’ai assisté à la chute d’un gros rapace le long de la première éolienne. Le choc entre l’animal et une pale ne faisait aucun doute ».

Elle poursuit : « Nous avons contacté la LPO, mais également la mairie et des élus locaux pour les prévenir. La Ligue de Protection des Oiseaux l’a pris en charge et l’a confié à son tour à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ».

Le circaète est ensuite ausculté par un vétérinaire. Non seulement l’autopsie révèle que le rapace était en bonne santé avant le choc, dénué de maladies quelconques ou d’un problème visuel, mais que c’est bien la pale qui lui a pulvérisé le corps. « Le choc a été tellement violent que tous ses organes ont été déplacés à l’intérieur », décrit Solenne Muller.

Selon l’OFB, sans la présence de Solenne Muller sur place au moment des faits, « cette preuve que les éoliennes ont des conséquences sur la mortalité des oiseaux serait restée sans effet ». Solenne Muller d’expliquer en ce sens : « Il est très rare d’assister à ça en direct. Et il est évident que cette mort d’un rapace protégé n’est pas un cas isolé, car les cadavres sont vite emportés par les renards et d’autres prédateurs terrestres ».

« D’après les remontées qui nous ont été faites à propos du circaète fauché par une éolienne, le promoteur ne reconnaît pas la cause direct de l’engin. Il affirme que l’oiseau devait être malade ou victime d’un problème visuel ». Sauf que l’autopsie contredit en totalité les arguments d’EDF Renouvelables.

https://www.zoomdici.fr/actualite/quand-des-eoliennes-tuent

Changement date et lieu de la manifestation à venir

Les associations Vent qui Vire et Vent de Fronde appellent à manifester le mardi 25 juin à 18h30 devant la maison de la communautés de communes où est prévue une réunion des maires.

Sur la communauté de communes, 6 zones éoliennes sont proposées à la concertation : Le Boupère, Sèvremont, Montournais, Chavagnes-les-Redoux et Monsireigne, mais elles impacteront évidemment bien largement autour.

IEL attaque en justice la ComCom du Pays de La Châtaigneraie

IEL, le promoteur éolien qui veut implanter 2 éoliennes à Saint Maurice des Noues, projet soutenu par Monsieur le Maire, a déposé un recours contre le PLUI du Pays de La Châtaigneraie.

Ironie : le PCAET et le PLUI ont notamment été portés, soutenus et votés par Monsieur le Maire de Saint Maurice des Noues !

Sans aucun respect pour le travail des élus et les habitants, IEL, société privée, souhaite imposer son projet à notre territoire, alors qu’elle n’en fait même pas partie. La ComCom va donc se défendre.

Concernant les différentes positions de Monsieur le Maire de Saint Maurice des Noues, qu’en pensez-vous ?

Ouest France 24 juin 2024