Année après année, alors que leurs capacités grandissent, les énergies dites alternatives prouvent leur inutilité.
Vous pouvez trouver le résumé des chiffres de 2024, faite par Denis Zardet, du blog Climat et Vérité, publié ici.
Nous avons mensuellement produit 59 7149 MW, dont une partie (12,6%) est exportée et une autre (1,2%) utilisée pour remonter de l’eau dans des barrages hydrauliques. Nous avons mensuellement consommé 48 783 MW.
Rappelons qu’à chaque instant, un réseau électrique doit être équilibré, la demande doit correspondre à l’offre ; sinon c’est la panne, le black-out. Ce qui est exporté ou pompé correspond à des périodes de surcapacité.
Le nucléaire représente 84% de notre consommation. Les énergies renouvelables subventionnées en représentent 11% pour l’éolien et 5% pour le solaire (chiffres arrondis).
L’éolien a une capacité théorique de 23 800 MW. Pourtant, en moyenne, il n’a produit que 10,8% des besoins. Pour la simple raison que lorsqu’il n’y a pas de vent, l’éolien ne produit rien. De même que le solaire ne produit rien la nuit. L’éolien et le solaire ne servent à rien une bonne partie du temps.
La production moyenne annuelle en 2024 des éoliennes ressort à 22% de la puissance installée.
En plus de cette performance lamentable, la puissance produite n’a dépassé 50% de la puissance installée que durant 26 jours, soit 7% du temps. Cette puissance est tombée en dessous de 10% durant 81 jours (22% du temps). Elle est même descendue au moins une fois à 3%. (Source : Denis Zardet.)
Nous avons exporté en moyenne 21,2% de notre production tous les mois.
Il n’y a aucun intérêt à exporter puisque le prix payé par nos clients est largement inférieur au coût de production. Chaque watt exporté, payé par nos impôts, est vendu à perte.
En réalité, notre consommation nationale est suffisamment pourvue avec le nucléaire complété par l’hydraulique (16,7% en moyenne mensuelle) et le thermique (à hauteur de 4,5% en moyenne mensuelle). Nul besoin des énergies renouvelables déficitaires, polluantes et intermittentes.
Pourquoi polluer et défigurer nos paysages maritimes et campagnards ? Pourquoi plomber nos finances publiques avec ces énergies intermittentes lourdement subventionnées ?
Par idéologie écologiste.
Non seulement l’idéologie ne paie pas, mais elle est ruineuse.