Quand les éoliennes jouent les trouble-fête 📺🚫 : Plus de télé pour le village !

Plusieurs habitants de Magnac-Laval (Haute-Vienne) se sont soudainement retrouvés privés de télé.
Les ennuis ont commencé en septembre dernier, lorsque six éoliennes ont été installées dans la commune.
Les élus sont alertés de la situation et le constat est vite dressé : tous les habitants qui regardent la TV via la TNT sont privés de réception.
Pour que ses administrés retrouvent un semblant de vie normale, l’élu a demandé l’arrêt provisoire du parc éolien en journée, de 6 h à 23 h.
Mais pour pallier le problème, les riverains concernés devront à terme s’équiper d’une box internet.

80 courageux parlementaires à la rescousse : halte au déluge de subventions pour les énergies vertes, vite un moratoire !

Alarme rouge ! Ils tirent la sonnette d’alarme face à une politique énergétique française jugée “aveuglée” par les énergies renouvelables (ENR). Ils dénoncent un projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui mettrait en péril la souveraineté énergétique du pays.

Le mythe des ENR ? Le texte critique vertement le soutien massif aux ENR, le qualifiant de “gabegie financière” et pointant du doigt l’impact minime de ces énergies sur la réduction du CO2. Le coût exorbitant des subventions aux ENR est jugé incompatible avec la situation budgétaire actuelle et les priorités nationales.

L’atout nucléaire. Les auteurs plaident pour une reconnaissance franche du modèle énergétique français, fondé sur le nucléaire, une énergie “pilotable, décarbonée et abordable” et sur un usage raisonné des ENR, notamment l’hydroélectricité.

L’Europe pointée du doigt. La France, avec son mix électrique déjà décarboné à 95%, est perçue comme subissant les exigences excessives de l’Union européenne en matière de transition énergétique.

Un appel à la transparence. Un appel vibrant est lancé pour un débat national transparent sur la future politique énergétique française, mettant fin à des décisions prises “en catimini” et sans consultation réelle de la représentation nationale.

https://www.lepoint.fr/politique/politique-energetique-de-la-france-une-pause-s-impose-13-01-2025-2579792_20.php

L’impact négatif des éoliennes sur les populations de chauves-souris en Allemagne révélé par une étude récente

Une étude allemande révèle que les éoliennes nuisent aux chauves-souris, perturbant notamment leur accès à l’eau, ce qui soulève des préoccupations pour leur bien-être et pour l’agriculture.

En effet, ils ont publié une étude dans la revue Biological Conservation, concernant les effets qu’ont les éoliennes sur les populations de chauves-souris qui sont présentes aux alentours, notamment pour accéder aux points d’eau. 

Les résultats montrent que les éoliennes posent un risque alarmant pour les chauves-souris, en particulier en limitant leur accès à l’eau, une ressource cruciale pour toutes les espèces durant les étés de plus en plus chauds. La situation est d’autant plus préoccupante que les femelles, épuisées par la lactation, souffrent davantage pendant cette période.

« C’est tragique de voir une solution censée combattre le changement climatique causer un tel dommage collatéral, empêchant les chauves-souris de s’adapter aux étés chauds et secs lorsqu’elles sont forcées de quitter leurs habitats à cause des éoliennes », explique un chercheur.

🦅 Le massacre d’oiseaux par les éoliennes : EDF confronté à la justice dans un procès sans précédent 💶

EDF-Renouvelables, son PDG et 9 autres acteurs liés à des projets éoliens à Aumelas font face à un procès historique pour destruction d’espèces protégées. Les faits remontent à 2006-2014 lors de la construction de 31 éoliennes sur le causse d’Aumelas, une zone très venteuse près de Montpellier. Entre 2017 et fin 2021, pas moins de 153 oiseaux ont été retrouvés morts sous ces machines, dont 65 faucons crécerellettes, un rapace migrateur classé “vulnérable” à l’échelle internationale.

Selon l’expert Aurélien Besnard, écologue spécialiste des dynamiques de population, l’impact des éoliennes a réduit d’environ 5% par an la croissance de l’espèce dans l’Hérault. Sa population actuelle de 700 couples reproducteurs aurait ainsi pu être deux fois plus importante sur la dernière décennie sans la mortalité causée par les pales.

Les associations écologistes accusent EDF d’avoir omis de demander une dérogation auprès de l’État, pourtant obligatoire légalement pour la destruction d’espèces protégées, même involontaire. L’entreprise assure avoir respecté toutes les prescriptions réglementaires avec des mesures comme l’arrêt temporaire des machines mais ces dernières se sont révélées inefficaces à Aumelas selon l’expert scientifique.

Au procès, la défense d’EDF argue que l’entreprise n’avait pas à demander cette dérogation, invoquant un flou juridique sur les responsabilités à ce sujet. Le Conseil d’État doit d’ailleurs se prononcer prochainement sur cette question clé dans l’affaire.

Le procureur a néanmoins requis de lourdes sanctions financières et pénales, jugeant que l’atteinte aux espèces était avérée dès le premier oiseau tué. Il demande ainsi 750 000 euros d’amende pour chaque société mise en cause, dont un tiers à régler immédiatement avant un éventuel appel. Le magistrat a également requis un an de suspension d’activité, l’interdiction des marchés publics pour ces sociétés, et 6 mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende pour le PDG d’EDF-Renouvelables.

Les associations environnementales réclament, en plus des indemnités pour préjudice moral, la publication dans les médias d’un communiqué faisant état de cette éventuelle condamnation. Elles demandent aussi le versement de 168 000 euros pour financer le plan national d’action pour la préservation du faucon crécerellette.

Après dix ans de procédures infructueuses pour faire cesser ces mortalités, ce procès pourrait marquer un tournant décisif. Le jugement, très attendu, sera rendu le 17 mars 2025.

http://reporterre.net/Oiseaux-tues-par-des-eoliennes-un-proces-historique-contre-EDF

Dunkelflaute : Ce mot mystérieux qui fait grimper vos factures d’électricité !

Avec ce genre de petit nom rigolo, on pourrait croire que c’est un nouveau cocktail ou un jeu vidéo tendance. Mais non, le Dunkelflaute est un phénomène météo pas si marrant qui fait des siennes sur nos prix d’électricité. Replongez-vous dans ce terme d’origine allemande qui envoûte les débats énergétiques, et découvrez pourquoi il faut s’y intéresser (rien que pour pouvoir l’épeler correctement à la prochaine soirée !

Le Dunkelflaute est un phénomène météorologique qui se caractérise par une période prolongée de conditions défavorables à la production d’énergies solaire et éolienne, avec un ciel très nuageux et des vents faibles ou inexistants. Généralement observé entre octobre et février, le Dunkelflaute peut durer de quelques heures à plusieurs jours, survenant en moyenne 2 à 10 fois par an en Europe du Nord.

Les effets du Dunkelflaute sur la production d’énergie sont considérables. Lors de ces épisodes, la production d’électricité issue des sources renouvelables chute drastiquement. Cette baisse soudaine met à rude épreuve la stabilité des réseaux électriques, particulièrement dans les pays qui dépendent fortement des énergies renouvelables (ex: Allemagne).

Pour compenser ce déficit, les pays sont contraints de recourir davantage aux centrales thermiques fonctionnant au gaz ou au charbon. Ce basculement vers des sources d’énergie fossiles a des conséquences directes sur les prix de l’électricité.

Le maintien des prix élevés de l’électricité pendant les périodes de Dunkelflaute s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le déséquilibre entre l’offre et la demande crée une tension sur le marché. La rareté de l’offre face à une demande qui reste élevée, notamment en hiver lorsque les besoins en chauffage sont importants, pousse naturellement les prix à la hausse.

De plus, l’utilisation intensive des réserves de gaz pendant ces périodes soulève des inquiétudes quant à l’approvisionnement futur, ce qui contribue également à maintenir les prix à un niveau élevé. Cette situation met en lumière la vulnérabilité des systèmes énergétiques fortement dépendants des énergies renouvelables face aux aléas météorologiques.

Consultation Publique : Zones d’accélération des Energies Renouvelables (ZAEnR) à St Maurice des Noues

Dans le contexte législatif de la loi Aper (Accélération de la production d’énergies renouvelables), les communes ont la possibilité de prévoir des zones où les projets les plus importants en matière de développement des énergies renouvelables seront facilités.
Ces projets tiennent compte des enjeux environnementaux (SRADDET et PCAET), agricoles et des paysages, et doivent rester conformes aux règles d’urbanisme en vigueur (SCoT et PLUi).

Des cartes papier de la commune, représentant le projet des zones d’accélération, avec une légende et une notice explicative sont consultables du

29 novembre au 20 décembre
aux heures d’ouverture de la mairie

Lundi 14h-17h
Mardi – Mercredi 14h-18h
Jeudi – Vendredi 9h-12h30

Un registre permet de noter les observations.

Le vent tourne : Le Conseil d’Etat confirme son engagement pour la biodiversité

Un rappel des faits

L’affaire est emblématique des tensions récurrentes entre développement des énergies renouvelables et préservation de la biodiversité. En 2020, des associations, dont la LPO, ont contesté l’autorisation donnée par le préfet de la Charente à la société Ferme éolienne de Bandiat-Tardoire. En cause, l’absence de demande de dérogation pour la protection des espèces, malgré les fortes préoccupations écologiques soulevées, notamment par la présence de chauves-souris dans la zone.

La Cour administrative d’appel de Bordeaux, en se prononçant le 21 mars 2023, a mandaté que cette dérogation était indispensable. Elle a accordé au promoteur un délai de quatre mois pour se mettre en conformité. C’est cette décision que le Conseil d’État vient de confirmer, en rejetant le pourvoi du développeur ce 18 novembre 2024.

Le rôle crucial du Conseil d’Etat

Le Conseil d’État réaffirme ainsi l’importance de la protection des espèces rares, défiant l’industrie éolienne à se conformer strictement aux réglementations en vigueur. Il a déclaré que le délai accordé était raisonnable, démontrant que la rapidité ne saurait justifier le non-respect des normes écologiques. En effet, la mise en place du plan de bridage des éoliennes n’est pas jugée assez fiable pour pallier les risques encourus par les chiroptères.

Cette affaire illustre bien la position ferme du Conseil d’État, qui semble vouloir renforcer le respect des mesures environnementales, même face aux pressions économiques. Ce jugement confirme son engagement soutenu envers la biodiversité, en établissant un précédent pour les futurs projets éoliens.

Conséquences et perspectives futures

Le promoteur éolien devra maintenant se conformer dans les quatre mois à venir. Passé ce délai, la Cour administrative d’appel de Bordeaux réévaluera la légalité de l’autorisation environnementale accordée. Cet épisode souligne l’importance cruciale de bien peser entre développement durable et conservation d’espèces protégées, positionnant la législation environnementale comme un acteur majeur.

Energies « renouvelables ? », Tueuses silencieuses de l’écosystème

L’étude basée sur 74 études internationales validées sur les 10 dernières années (The impact of wind energy on plant biomass production) publiée le 15 décembre 2023 par la revue scientifique Nature, résultat d’observations et de mesures sur de longues années et plusieurs centaines d’équipements, nous apprend :

Pour chaque parc éolien, la perte en fixation du carbone atteint 12 000 tonnes/an qui représentent une perte collective de près de 2 millions de dollars/an, milieu forestier ou végétations basses. Les puits forestiers de fixation du carbone, de meilleure qualité, sont les plus touchés. Dans les zones vallonnées, les pertes de fixation du carbone sont de 53 000 tonnes/an, perte collective de 8 millions de dollars/an

Ces giga parcs stérilisent des terres agricoles par ventilation, assèchement et chaleur radiante au sol. Ils compromettent l’équilibre du milieu naturel dans un rayon de 3 à 7 km. Le rendement laitier du bétail est diminué de 30%. Les immenses socles de béton souterrain vont perturber les sols à moyen long terme. On apprend que leurs effets de réchauffement ou de ventilation affectent profondément les récoltes, le milieu végétal, tout l’écosystème au-delà de leur périmètre.

Réforme de l’autorisation environnementale : que se passe-t-il et comment faut-il désormais agir ?

La Loi du 23 octobre 2023, dite « Industrie verte », est à l’origine d’une réforme de la procédure d’autorisation environnementale qui modifie en profondeur les stratégies à adopter lors de l’instruction des projets.

D’abord, il a été décidé de mener conjointement la phase d’examen et la phase de consultation publique. Cette dernière commence donc dès l’introduction de la demande d’autorisation en préfecture et dure trois mois.

L’enquête publique telle que nous la connaissons disparaît : elle est désormais remplacée par une consultation du public. Voici ce qui change :
– La consultation est conduite par un commissaire-enquêteur, mais elle est désormais dématérialisée.
– La consultation doit quand même intégrer deux réunions publiques. Il est aussi autorisé de tenir une permanence.
– Le dossier disponible en ligne est dynamique : il doit être tenu à jour des avis des instances consultées, des observations du public, mais aussi des compléments et des réponses du promoteur.
– Les conclusions du commissaire-enquêteur ne contiennent désormais plus d’avis formel favorable ou défavorable.

Il est donc désormais fortement recommandé de surveiller régulièrement l’évolution du dossier disponible en ligne et, si vous souhaitez verser votre contribution, d’attendre le dernier moment pour le faire, afin d’éviter que le promoteur et l’administration en profitent pour rattraper ou camoufler les erreurs que vous aurez dénoncées.

Comme le commente un blog de cabinet d’avocat de promoteur : « plus le public intervient tôt dans la procédure, mieux l’administration pourra identifier ses forces pour l’affaiblir en la canalisant. » Vous êtes donc prévenus par la sphère éolienne elle-même !

https://facebook.com/theodore.catryavocat.9

La Châtaigneraie : Zones d’accélération pour les énergies renouvelables

La municipalité va mettre à disposition du public des cartes papier de la commune, représentant le projet des zones d’accélération, avec une légende et une notice explicative. Un registre leur permettra de noter leurs observations.

Ces documents seront consultables du 29 novembre au 20 décembre, aux heures d’ouverture de la mairie.

Ouest France 12 novembre 2024