Nous gérons les risques sanitaires de façon très paradoxale.
Tantôt, on les exagère, comme avec la Grippe H1N1 en 2009 et les 94 millions de vaccins achetés dont 6 millions ont été réellement utilisés et 19 millions incinérés. Coût de l’opération : 382 millions d’euros pour les caisses de l’État, donc pour notre pomme.
Tantôt, on les minimise ou on les ignore.
Prenons par exemple le cas de l’amiante, avec les premières études et preuves de danger en 1945 et une interdiction en … 1997 ! Pour rappel, le premier cas de cancer directement imputable à l’amiante date de 1965. L’amiante a tué 35 000 personnes en 30 ans et risque de provoquer au moins 65 000 décès supplémentaires.
C’est le cas également du scandale du sang contaminé, révélé en 1991, alors que les contaminations ont eu lieu entre 1984 et 1986.
Un autre exemple : Le fameux glyphosate de Mosanto, commercialisé en 1974. Les études ont prouvé dès 2000 ses effets nocifs et il a été classé « probablement cancérigène » en 2015. Il n’est, à ce jour, toujours pas interdit par l’Union Europénne !
Le lien entre ces 3 scandales sanitaires : La toute puissance des lobbies industriels et financiers et leur ingéniosité (et mauvaise foi) pour masquer les risques et la vérité le plus longtemps possible, afin d’en profiter un max, au détriment de notre santé.
C’est pourtant pour éviter ces risques qu’a été créé le Principe de précaution en 1992 et qu’il a acquis, en 2005, un statut juridique :
« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »
Wikipedia
L’énergie éolienne échappe étonnement, à ce jour, à ce principe de précaution.
Pourtant, en constatant le nombre d’actions en justice de riverains d’éoliennes concernant la santé, ainsi que de nombreuses études dans d’autres pays européens qui confirment que la proximité des éoliennes provoquent des troubles de la santé, ce principe doit être purement et simplement appliqué à l’éolien.
A moins que la parole du peuple ne soit pas entendue ou qu’on la méprise.
Cela s’appelle du déni : ” la personne qui dénie se comporte comme si cette réalité n’existait simplement pas, alors qu’elle la perçoit. “
Pour quelles raisons :
Parce que notre santé et notre bien-être ne pèsent pas lourds face aux puissants groupes d’intérêts et à leurs €uroliens.
A lire pour d’autres informations :
Chronique d’un naufrage annoncé de Pierre Dumont