Le livre “Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les énergies renouvelables” est paru aux éditions Beaudelaire

Après “l’éolien en question” de Marjolaine Villey-Migraine et Bernard Durand, Editions Le Lys Bleu, voici un nouvel ouvrage publié ce mois-ci, dont les auteurs sont :

– Marcel Caron (militant environnementaliste, auteur de plusieurs ouvrages d’intérêt régional histoire, sociologie, économie…)
– Marjolaine Villey-Migraine (docteur ès sciences de l’information et de la communication, géographe et documentaliste cartothécaire) 

Disponible dans vos librairies habituelles.

La peste éolienne – Patrice Cahart

Le conférencier environnementaliste Patrice Cahart, qui se déclare plus écolo que les Verts, publie La peste éolienne« un brûlot contre des engins qui corsètent la France, massacrent nos paysages et nos oiseaux et constituent une imposture juteuse pour leurs promoteurs ». Il considère que le réchauffement climatique est une réalité parfois mal comprise, mais il avance tous les arguments chiffrés, sourcés, pour arriver à cette conclusion lapidaire : « L’éolien, c’est du vent ! »

La peste éolienne de Patrice Cahart

Avec cet ouvrage documenté, paru aux éditions Hugo en 2021, l’auteur donne des clés pour comprendre le problème, « afin que chacun retrouve sa liberté de penser ».

« L’éolien est une énergie nocive » – Le Point 8 mai 2021

Le Point : Encore un livre qui dénonce les éoliennes ! Pourquoi un ancien inspecteur des finances s’intéresse-t-il à son tour à ce sujet ?

Patrice Cahart : Je suis Parisien par ma profession, mais aussi un homme de la campagne, en particulier du Perche. Je suis très attaché aux paysages, et je suis vice-président d’une association, La demeure historique, qui lutte contre les atteintes aux demeures et aux paysages. Or, ces derniers sont très abîmés par les éoliennes. Le Perche est à peu près épargné, mais ça cogne de plus en plus ! Au début de mon livre, je cite le cas d’un homme d’affaires retranché dans le canton de Zoug, en Suisse, l’un des endroits les plus secrets au monde. Personne ne le connaît, mais il est en train d’implanter des éoliennes à 10 kilomètres de chez moi !

Le titre de votre livre est très agressif. Est-ce qu’il ne risque pas de desservir votre propos ?

Je m’intéresse à l’éolien depuis une dizaine d’années. Depuis ce temps, j’apporte des chiffres et des raisonnements, j’écris des articles. L’effet sur les responsables politiques est quasi nul. Vient donc un moment où il faut élever la voix. D’ailleurs, d’après mon analyse, la poursuite de l’expansion éolienne, en France, ne comporte aucun avantage. Elle n’a que des inconvénients. Je n’ai donc pas de raison de ménager ses auteurs.

En quoi est-ce un problème politique ?

Le sujet des éoliennes est appréhendé selon ce seul point de vue. On n’y intègre aucune considération économique ni environnementale. Regardez Emmanuel Macron. Au fond de lui, je doute fort qu’il soit pro-éoliennes. N’a-t-il pas refusé l’implantation d’un parc éolien au large du Touquet (où son épouse possède une maison de vacances, NDLR) ? Le chef de l’État a aussi prononcé un discours à Pau, au début de l’année dernière, où il a reconnu que les éoliennes sont mal acceptées en France. Deux mois après cette déclaration, le gouvernement annonce une hausse massive du nombre d’éoliennes aussi bien à terre qu’en mer. On est en pleine contradiction ! Notre président a peur d’être incendié par les Verts s’il retire son soutien aux projets éoliens. Les écologistes crient très fort, si on abandonne ces projets ils vont crier encore plus fort ! Mais voilà, ils sont influents, ils peuvent chambouler le paysage politique.

L’éolien ne sert à rien, selon vous. N’est-ce pas un peu exagéré ?

On nous dit qu’il sert à faire baisser nos émissions de CO2, mais on ne peut guère les baisser plus en France. Nos sources d’énergie sont le nucléaire, l’hydroélectricité, le charbon et le fuel, ces deux dernières étant condamnées. Reste le gaz naturel, qui en année normale représente environ 5 % de l’alimentation électrique du pays. Le problème, avec l’éolien mais aussi avec le solaire, c’est qu’on est obligé d’avoir un minimum d’énergie de complément pour pallier leur intermittence. Je rappelle que les éoliennes ne délivrent que 24 % de leur puissance en moyenne dans une année. Si on poursuit l’essor des éoliennes, comme le gouvernement le veut, il faudra de plus en plus d’énergie de complément, et la seule qu’on peut développer en France s’appelle le gaz naturel. Or c’est une énergie fossile (elle émet deux fois moins de CO2 que le charbon, mais quarante fois plus que le nucléaire, NDLR), importée de façon croissante de Russie, ce qui pose des problèmes de dépendance. En résumé, l’éolien a besoin d’énergie fossile pour se développer. C’est une énergie nocive.

Vous évoquez beaucoup les coûts, exagérés selon vous, qu’engendre cette énergie

L’éolien a un effet pervers. Les besoins financiers sont énormes. J’ai évalué dans mon livre les sommes nécessaires à son développement programmé à 145 milliards d’euros de 2020 à 2035, en incluant le photovoltaïque. Les investisseurs se précipitent, parce que l’État leur garantit, pendant vingt ans, une recette à peu près égale au double de ce que leur courant vaudra sur les marchés de l’électricité. Aucun autre secteur de l’économie ne bénéficie d’un tel avantage. Le problème de ce système, c’est que les sommes investies pourraient être plus utiles au climat ailleurs, comme dans l’isolation des bâtiments ou les véhicules électriques. J’ajoute les masses d’argent qu’il faut investir pour aménager des routes à chaque nouveau projet, l’achat à l’étranger des engins, les réseaux de lignes à édifier, etc.

L’un des principaux problèmes de l’éolien est son intermittence. Elle pourrait toutefois être palliée par un stockage efficace de l’électricité. Vous ne faites pas confiance aux chercheurs pour mettre au point un tel procédé dans les prochaines années ?

Aujourd’hui, aucun système de stockage à grande échelle et fiable n’existe. Par exemple, si on transforme les excédents d’électricité éolienne en hydrogène pour les rendre ensuite au réseau électrique, on perd au passage 70 % de l’énergie : c’est prohibitif. Il y aura sans doute des progrès, mais il faudra du temps. Or la durée de vie d’une éolienne est de vingt ans. Les engins qu’on installe aujourd’hui seront donc périmés avant qu’on trouve un procédé de stockage correct. Au lieu de se précipiter en implantant autant d’éoliennes, il faudrait plutôt patienter. Mon souhait est d’arrêter les projets éoliens et de revoir l’affaire dans quinze ou vingt ans. D’ici là, les réacteurs en place pourront fournir sans problème. 

Les nuisances, surtout sonores, sont évidemment un des aspects négatifs que vous soulevez. Il existe pourtant tout un tas de normes visant à les limiter.

Je suis allé dans plusieurs maisons situées à 500 mètres d’éoliennes, qui est la distance minimale imposée, et je vous assure que c’est affreux. Cette distance est trop courte. En Bavière et en Pologne, on prend la hauteur totale de l’engin, pales comprises, et on multiplie ce chiffre par 10. Avec une éolienne de 180 mètres, on obtient donc presque deux kilomètres de distance minimale entre une éolienne et les premières habitations. Les gouvernements précédents ont refusé cette solution pour la France. Peut-être pourrait-on s’entendre sur une solution médiane, à savoir la hauteur multipliée par 7 ?

Je pense qu’il faut aussi imposer la procédure d’appel d’offres pour tous les projets.C’est le gage d’une saine concurrence, qui ferait baisser les prix, et permettrait à l’autorité publique de déterminer les emplacements pour les éoliennes, alors que ce sont les promoteurs qui les choisissent. Aujourd’hui, il n’y a pas de procédure d’appel d’offres pour les projets comprenant moins de sept éoliennes, au motif que ces petits opérateurs n’auraient pas les moyens d’y répondre. C’est une rigolade : ils sont tous filiales de grands groupes ! En l’absence de procédure encadrée, ces opérateurs vont donc voir les préfets pour obtenir un permis d’implanter un parc éolien, et le préfet signe toujours !

L’éolien en mer n’est pas non plus une solution à vos yeux ?

Ce n’est guère mieux. La côte française ne dispose pas de fonds de faible profondeur, ce qui entraîne des coûts élevés pour implanter des éoliennes. Les fonds sont d’environ 30 mètres en France, contre 5 au Royaume-Uni et au Danemark, les champions de l’éolien off-shore. En moyenne, les éoliennes en mer produisent donc une électricité en France à un prix deux fois supérieur à celui des éoliennes terrestres, qui est lui-même deux fois supérieur au prix du marché ! Et je ne parle pas des inconvénients des parcs éolien off-shore pour les marins-pêcheurs, le tourisme ou les fonds sous-marins. Ce que je viens de dire concerne les éoliennes fixées au fond. Peut-être les performances des éoliennes flottantes seront-elles meilleures, mais nous n’avons pas encore de retour d’expérience.

Le renouvelable n’est donc pas propre, écrivez-vous…

Les deux notions ne sont pas équivalentes. Le nucléaire est propre si l’on considère les émissions très faibles de CO2, mais il n’est pas encore renouvelable (il pourra l’être si on met au point les supergénérateurs). L’éolien a besoin d’un complément d’énergie, qui ne peut être que le gaz naturel. Or ce gaz n’est ni propre ni renouvelable. L’éolien qui lui est lié est donc une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable. On trompe le bon peuple avec des termes illusoires. 

« L’éolien est une énergie nocive » – Le Point

Extrait « Immortelle randonnée » de Jean Christophe Rufin.

Voici un extrait de la lecture de « Immortelle randonnée » de Jean Christophe Rufin.
L’auteur décrit son périple vers Saint Jacques de Compostelle et forcément, en Espagne, il rencontre beaucoup d’éoliennes. La description de ce qu’elles lui inspirent nous semble intéressante à partager.


Longtemps avant de parvenir au col, on aperçoit la crête qui se détache sur les nuages venus de la mer. Une ligne d’éoliennes suit cette crête. À contre-jour, les grands pylônes apparaissent en noir sur l’azur. On dirait des points de suture placés entre le ciel et la terre. Leurs pales ressemblent à des nœuds placés sur ces fils pour tenir solidement les deux mondes. Comme si un géant avait, d’un coup de bistouri, ouvert le ventre de l’horizon pour atteindre ses entrailles et l’avait ensuite recousu à la hâte. Dans l’esprit alangui du marcheur, quand de telles métaphores s’installent, elles roulent et s’enjolivent à chaque pas. Le rêve ne se brise que lorsqu’on atteint le col. Vues de près, les immenses éoliennes retrouvent leur identité de machine. Leur pied énorme s’enfonce dans un lit de béton qui les arrime au sol. Et leurs hélices gigantesques grincent lugubrement. Les moulins d’aujourd’hui n’ont pas de meunier. Ils évoquent plus H.G. Wells qu’Alphonse Daudet. L’homme qui passe à leur pied courbe l’échine avec humilité. Ces producteurs d’énergie douce sont des machines violentes, arrogantes, maléfiques.
Leur présence au milieu des champs ou sur les sommets produit un étrange sentiment d’effraction, de menace, comme si ces créatures échappées du monde industriel étaient venues envahir la nature encore libre et lui imposer leur loi.
De l’autre côté du col, le Chemin redescend et l’on marche en tournant le dos aux éoliennes, ce qui produit un soulagement immédiat.

Extrait « Immortelle randonnée » de Jean Christophe Rufin

Livre : Un Vent de Folie – L’éolien en France Mensonge et Arnaque ? de Bernard Durand

A paraître le 26 mars 2020

Les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre que le développement massif de l’éolien rendra inhabitable des surfaces très importantes de leur territoire et provoquera des conflits d’usages et d’intérêts croissants, des pollutions et des destructions de l’environnement, la défiguration et la banalisation des paysages ruraux de régions entières.

Les riverains de l’éolien s’inquiètent aussi des effets que l’éolien pourrait avoir sur leur santé et celle de leurs animaux, entre autres par les infrasons qu’il génère.

Mais, parce que la désinformation organisée à ce sujet avec l’appui d’une grande partie de la classe politique est intense et omniprésente, très peu pour l’instant ont réalisé que l’éolien, et particulièrement l’éolien en mer, sera aussi très coûteux pour eux alors qu’il ne leur rendra aucun service.

Ne s’agit-il pas là en fait d’une gigantesque arnaque financière soutenue par un mensonge d’État ? Nos élus locaux, préoccupés à juste titre par l’amélioration du quotidien de leurs administrés, sont motivés exclusivement par l’argent qui leur est octroyé par les promoteurs de l’éolien, sans réaliser dans leur très grande majorité qu’ils entraînent ainsi notre pays dans une très coûteuse impasse écologique et économique, celle où s’est fourvoyée et dénoncée depuis longtemps, comme ruineuse et vouée à l‘échec par de très nombreux scientifiques spécialistes de ces questions et dont les conclusions étayées contrastent avec l’image idyllique qui en a été depuis des années véhiculée avec insistance par ses promoteurs, et les politiques locales, puissamment aidés en cela par nos principaux moyens d’information.