La France produit trop d’électricité ⚡️ et c’est un problème Vidéo BFMTV

C’est un rappel à l’ordre inédit de la part de RTE. Le gestionnaire du réseau constate que certains producteurs et fournisseurs d’électricité ne respectent pas leurs obligations d’équilibrer le système, ce qui provoque une situation de plus en plus tendue. Concrètement, chaque acteur raccordé au réseau est tenu d’adapter au maximum sa production avec ses prévisions de consommation.

Or certains ne jouent pas le jeu, regrettent RTE, ce qui complique les choses. La France produit ces derniers mois bien plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Le pays a d’ailleurs battu l’an dernier son record d’exportation, ce qui lui a au passage rapporté 5 milliards d’euros, rappelle RTE. Mais cela n’est pas suffisant pour équilibrer le système en dernier recours. Le gestionnaire est de plus en plus fréquemment contraint d’employer les grands moyens. Il a dû débrancher 13 parcs éoliens et solaires depuis début mars.

Du jamais vu et un phénomène qui a un coût pour les finances publiques car chaque arrêt forcé de ce genre se fait en échange d’une compensation financière importante aux producteurs.

Sites & Monuments : Communiqué – PPE 3 (2025 – 2035) : le paysage sacrifié au nom de la transition énergétique

Sites & Monuments dénonce le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie n°3 (PPE 3), régissant la production d’énergie entre 2025 et 2035, et appelle à sa modification. Ce document, passablement technocratique, dont la consultation publique s’est achevée le 5 avril dernier, ignore les inquiétudes exprimées lors d’une première concertation organisée en décembre 2024. Il prépare, en seulement dix ans, la transformation de nos territoires ruraux en zones semi-industrielles.

La stratégie retenue privilégie une course effrénée aux énergies renouvelables terrestres et maritimes intermittentes, au mépris du patrimoine paysager, environnemental et bâti, comme de la vie dans les territoires ruraux. Alors que la PPE 3 prévoit un développement très modeste du parc nucléaire – pourtant pilotable, décarboné et nécessitant un nombre très limité de sites (18 aujourd’hui) –, elle planifie :

• le doublement de la production éolienne terrestre, impliquant 3 000 à 5 000 mâts supplémentaires sur les 9 000 existant actuellement et un « repowering » massif, avec des machines dépassant aujourd’hui les 240 m de hauteur;
• une multiplication par 37 de la production éolienne en mer (deux parcs sont actuellement en fonctionnement), avec une installation massive d’éoliennes à faible distance de nos côtes patrimoniales ;
• une multiplication par 4,8 de la surface installée de panneaux photovoltaïques, entraînant une artificialisation accrue des terres agricoles et une altération des toitures dans les centres anciens ;
• le développement sans précédent des méthaniseurs, usines d’électrolyse, stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) et du réseau électrique aérien de raccordement, formant une trame industrielle continue à travers les campagnes françaises.

Sous couvert de « transition », la PPE 3 ignore les alertes pourtant claires de la société civile sur le saccage paysager, l’appauvrissement de la biodiversité et la perte d’attractivité des territoires ruraux, en décourageant notamment le tourisme. Le ministère de l’industrie et de l’énergie s’abrite derrière des évaluations environnementales biaisées, concluant à un impact « neutre » sur le patrimoine naturel et bâti pour des dispositifs aussi intrusifs que les éoliennes, les centrales photovoltaïques ou les STEP.

Plus grave encore : la baisse de la consommation énergétique prévue par la PPE 3 – dont le fer de lance est la rénovation thermique – est présentée comme « positive » pour le patrimoine, alors même qu’elle conduit, via les aides publiques, à la destruction silencieuse du bâti ancien (isolation thermique par l’extérieur, disparition des menuiseries anciennes au profit du PVC, « placoplatrisation » des décors intérieurs).

La conclusion officielle de la PPE 3 sur son impact patrimonial et paysager : « Il est difficile de définir une tendance claire ». Nous affirmons, au contraire, qu’elle est limpide : la France prépare l’industrialisation massive de ses campagnes au détriment de leur histoire, de leur beauté et de leur équilibre.

Sites & Monuments appelle les citoyens, les élus, les professionnels du patrimoine et de l’environnement à se mobiliser. Ce projet, s’il venait à être entériné par décret, marquerait une rupture profonde et irréversible dans la relation des Français à leurs paysages, leur ruralité et leur identité.

Julien Lacaze, président Sites & Monuments

https://www.sitesetmonuments.org/Communique-PPE-3-2025-2035-le-paysage-sacrifie-au-nom-de-la-transition-energetique

🙈 Éoliennes dans l’Oise : Quand le profit tente de séduire la résistance citoyenne 💶

Dans les communes rurales de Cressonsacq et La Neuville-Roy, un nouveau projet éolien enflamme les débats. L’opérateur Enertrag ambitionne d’implanter 12 éoliennes géantes de 200 mètres, transformant radicalement le paysage local. Sa stratégie? Une tentative controversée de « séduction financière ».
Avant même le lancement de l’enquête publique prévue au printemps 2025, l’entreprise a distribué un flyer aux 800 foyers concernés, proposant une compensation de 140 euros annuels pendant deux décennies. Un mécanisme d’achat de consentement qui ne passe pas inaperçu.

Éric Mijoule, président de l’association CHAD, dénonce sans détour cette manœuvre. Pour lui, il s’agit d’une stratégie cynique visant à acheter l’adhésion des habitants, méprisant leur réelle opposition.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : lors d’une consultation citoyenne à La Neuville-Roy, 95% des votants ont clairement rejeté le projet éolien, manifestant une résistance collective et déterminée.

Le développement des énergies renouvelables révèle une fracture profonde entre les ambitions industrielles et le cri du terroir. Ce n’est plus un simple désaccord, mais une révolte silencieuse des territoires. Leur message est sans appel : fini l’ère du fait accompli. Chaque décision qui les concerne doit désormais naître de leur voix, de leur accord, de leur dignité. Un séisme démocratique gronde, où le respect n’est plus une option, mais une exigence absolue.

« J’en ai assez qu’on nous méprise ». Un maire rural fédère la lutte contre un projet éolien jugé trop envahissant

Dans la Vienne, la commune de Chenevelles se mobilise contre un projet de cinq éoliennes, des mâts de près de 200 mètres de haut. Le paysage alentour est déjà marqué par la présence de plusieurs projets éoliens. 90% des riverains ont voté contre.

« Le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable. Le préfet a émis un avis défavorable. Le conseil municipal a émis un avis défavorable », lâche Cyril Cibert, maire de Chenevelles, alors que le promoteur lance un recours judiciaire. Pour lui, « il y a un peu de foutage de gueule, quand la population et le conseil municipal, qui est l’autorité sur la commune, quand tout le monde s’est prononcé contre, et que le porteur du projet fait un recours. On a envie de dire stop ! »

« Ce n’est pas parce qu’on est à la campagne que l’on peut nous mépriser », renchérit-il.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/vienne/poitiers/j-en-ai-assez-que-l-on-meprise-les-elus-un-maire-rural-federe-la-lutte-contre-un-projet-eolien-juge-trop-envahissant-3112150.html

L’inutilité prouvée des énergies intermittentes

Année après année, alors que leurs capacités grandissent, les énergies dites alternatives prouvent leur inutilité.

Vous pouvez trouver le résumé des chiffres de 2024, faite par Denis Zardet, du blog Climat et Vérité, publié ici.

Nous avons mensuellement produit 59 7149 MW, dont une partie (12,6%) est exportée et une autre (1,2%) utilisée pour remonter de l’eau dans des barrages hydrauliques. Nous avons mensuellement consommé 48 783 MW.

Rappelons qu’à chaque instant, un réseau électrique doit être équilibré, la demande doit correspondre à l’offre ; sinon c’est la panne, le black-out. Ce qui est exporté ou pompé correspond à des périodes de surcapacité.

Le nucléaire représente 84% de notre consommation. Les énergies renouvelables subventionnées en représentent 11% pour l’éolien et 5% pour le solaire (chiffres arrondis).

L’éolien a une capacité théorique de 23 800 MW. Pourtant, en moyenne, il n’a produit que 10,8% des besoins. Pour la simple raison que lorsqu’il n’y a pas de vent, l’éolien ne produit rien. De même que le solaire ne produit rien la nuit. L’éolien et le solaire ne servent à rien une bonne partie du temps.

La production moyenne annuelle en 2024 des éoliennes ressort à 22% de la puissance installée.

En plus de cette performance lamentable, la puissance produite n’a dépassé 50% de la puissance installée que durant 26 jours, soit 7% du temps. Cette puissance est tombée en dessous de 10% durant 81 jours (22% du temps). Elle est même descendue au moins une fois à 3%. (Source : Denis Zardet.)

Nous avons exporté en moyenne 21,2% de notre production tous les mois.

Il n’y a aucun intérêt à exporter puisque le prix payé par nos clients est largement inférieur au coût de production. Chaque watt exporté, payé par nos impôts, est vendu à perte.

En réalité, notre consommation nationale est suffisamment pourvue avec le nucléaire complété par l’hydraulique (16,7% en moyenne mensuelle) et le thermique (à hauteur de 4,5% en moyenne mensuelle). Nul besoin des énergies renouvelables déficitaires, polluantes et intermittentes.

Pourquoi polluer et défigurer nos paysages maritimes et campagnards ? Pourquoi plomber nos finances publiques avec ces énergies intermittentes lourdement subventionnées ?

Par idéologie écologiste.

Non seulement l’idéologie ne paie pas, mais elle est ruineuse.

Eoliennes : le fiasco de la chute de leur production malgré leur multiplication !

En publiant son dernier communiqué, RTE vient de divulguer que malgré une augmentation de la puissance installée d’éolienne de presque 11% entre 2023 et 2024, la production des éoliennes a baissé de son côté de 8,4% sur la même période. Comment expliquer cet incroyable situation ?

Le vieillissement des éoliennes

• Le facteur de charge des éoliennes françaises en 2022 était de 21,6%, signifiant qu’elles ne produisent qu’un cinquième de leur capacité maximale théorique.
• Une étude britannique montre que le facteur de charge des éoliennes terrestres diminue significativement avec le temps, passant de 24% après un an à 11% après 15 ans.

Les meilleurs gisements de vent ont été pris en premier

• La production éolienne en France est affectée par l’utilisation préalable des meilleurs sites venteux, avec un facteur de charge de 21,6%. Les nouvelles installations sur des sites moins favorables risquent de réduire la productivité globale du parc éolien à l’avenir.

La multiplication des éoliennes ou l’« Effet sillage » à grand échelle

• L’« effet sillage » en éolien : la réduction de la vitesse du vent derrière une éolienne diminue la production des suivantes. La multiplication des éoliennes modifie les régimes de vent, affectant la productivité globale du parc éolien.
• Ce phénomène engendre des contentieux entre exploitants éoliens, invoquant le « vol de vent » et le trouble de voisinage, similaires aux arguments des habitants contre la pollution éolienne.

La baisse des régimes de vent en Europe

• L’Institut Copernicus rapporte une baisse historique des vents en Europe depuis 43 ans, impactant significativement la production d’énergie éolienne.
• Les pays ayant le plus investi dans l’éolien (Irlande, Royaume-Uni, Tchéquie, Danemark, Allemagne) sont les plus touchés par cette baisse et brulent du gaz voir pire du charbon pour compenser les périodes peu venteuses avec les conséquences que l’on sait sur l’environnement.
• Le GIEC prévoit une diminution continue des régimes de vent en Europe dans ses scénarios de réchauffement climatique.
• Ces perspectives remettent en question la viabilité et l’efficacité de la politique de multiplication des éoliennes en Europe.

https://lenergeek.com/2025/01/24/eoliennes-fiasco-chute-production-multiplication/

80 courageux parlementaires à la rescousse : halte au déluge de subventions pour les énergies vertes, vite un moratoire !

Alarme rouge ! Ils tirent la sonnette d’alarme face à une politique énergétique française jugée « aveuglée » par les énergies renouvelables (ENR). Ils dénoncent un projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui mettrait en péril la souveraineté énergétique du pays.

Le mythe des ENR ? Le texte critique vertement le soutien massif aux ENR, le qualifiant de « gabegie financière » et pointant du doigt l’impact minime de ces énergies sur la réduction du CO2. Le coût exorbitant des subventions aux ENR est jugé incompatible avec la situation budgétaire actuelle et les priorités nationales.

L’atout nucléaire. Les auteurs plaident pour une reconnaissance franche du modèle énergétique français, fondé sur le nucléaire, une énergie « pilotable, décarbonée et abordable » et sur un usage raisonné des ENR, notamment l’hydroélectricité.

L’Europe pointée du doigt. La France, avec son mix électrique déjà décarboné à 95%, est perçue comme subissant les exigences excessives de l’Union européenne en matière de transition énergétique.

Un appel à la transparence. Un appel vibrant est lancé pour un débat national transparent sur la future politique énergétique française, mettant fin à des décisions prises « en catimini » et sans consultation réelle de la représentation nationale.

https://www.lepoint.fr/politique/politique-energetique-de-la-france-une-pause-s-impose-13-01-2025-2579792_20.php

L’impact négatif des éoliennes sur les populations de chauves-souris en Allemagne révélé par une étude récente

Une étude allemande révèle que les éoliennes nuisent aux chauves-souris, perturbant notamment leur accès à l’eau, ce qui soulève des préoccupations pour leur bien-être et pour l’agriculture.

En effet, ils ont publié une étude dans la revue Biological Conservation, concernant les effets qu’ont les éoliennes sur les populations de chauves-souris qui sont présentes aux alentours, notamment pour accéder aux points d’eau. 

Les résultats montrent que les éoliennes posent un risque alarmant pour les chauves-souris, en particulier en limitant leur accès à l’eau, une ressource cruciale pour toutes les espèces durant les étés de plus en plus chauds. La situation est d’autant plus préoccupante que les femelles, épuisées par la lactation, souffrent davantage pendant cette période.

« C’est tragique de voir une solution censée combattre le changement climatique causer un tel dommage collatéral, empêchant les chauves-souris de s’adapter aux étés chauds et secs lorsqu’elles sont forcées de quitter leurs habitats à cause des éoliennes », explique un chercheur.

Dunkelflaute : Ce mot mystérieux qui fait grimper vos factures d’électricité !

Avec ce genre de petit nom rigolo, on pourrait croire que c’est un nouveau cocktail ou un jeu vidéo tendance. Mais non, le Dunkelflaute est un phénomène météo pas si marrant qui fait des siennes sur nos prix d’électricité. Replongez-vous dans ce terme d’origine allemande qui envoûte les débats énergétiques, et découvrez pourquoi il faut s’y intéresser (rien que pour pouvoir l’épeler correctement à la prochaine soirée !

Le Dunkelflaute est un phénomène météorologique qui se caractérise par une période prolongée de conditions défavorables à la production d’énergies solaire et éolienne, avec un ciel très nuageux et des vents faibles ou inexistants. Généralement observé entre octobre et février, le Dunkelflaute peut durer de quelques heures à plusieurs jours, survenant en moyenne 2 à 10 fois par an en Europe du Nord.

Les effets du Dunkelflaute sur la production d’énergie sont considérables. Lors de ces épisodes, la production d’électricité issue des sources renouvelables chute drastiquement. Cette baisse soudaine met à rude épreuve la stabilité des réseaux électriques, particulièrement dans les pays qui dépendent fortement des énergies renouvelables (ex: Allemagne).

Pour compenser ce déficit, les pays sont contraints de recourir davantage aux centrales thermiques fonctionnant au gaz ou au charbon. Ce basculement vers des sources d’énergie fossiles a des conséquences directes sur les prix de l’électricité.

Le maintien des prix élevés de l’électricité pendant les périodes de Dunkelflaute s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le déséquilibre entre l’offre et la demande crée une tension sur le marché. La rareté de l’offre face à une demande qui reste élevée, notamment en hiver lorsque les besoins en chauffage sont importants, pousse naturellement les prix à la hausse.

De plus, l’utilisation intensive des réserves de gaz pendant ces périodes soulève des inquiétudes quant à l’approvisionnement futur, ce qui contribue également à maintenir les prix à un niveau élevé. Cette situation met en lumière la vulnérabilité des systèmes énergétiques fortement dépendants des énergies renouvelables face aux aléas météorologiques.

Le vent tourne : Le Conseil d’Etat confirme son engagement pour la biodiversité

Un rappel des faits

L’affaire est emblématique des tensions récurrentes entre développement des énergies renouvelables et préservation de la biodiversité. En 2020, des associations, dont la LPO, ont contesté l’autorisation donnée par le préfet de la Charente à la société Ferme éolienne de Bandiat-Tardoire. En cause, l’absence de demande de dérogation pour la protection des espèces, malgré les fortes préoccupations écologiques soulevées, notamment par la présence de chauves-souris dans la zone.

La Cour administrative d’appel de Bordeaux, en se prononçant le 21 mars 2023, a mandaté que cette dérogation était indispensable. Elle a accordé au promoteur un délai de quatre mois pour se mettre en conformité. C’est cette décision que le Conseil d’État vient de confirmer, en rejetant le pourvoi du développeur ce 18 novembre 2024.

Le rôle crucial du Conseil d’Etat

Le Conseil d’État réaffirme ainsi l’importance de la protection des espèces rares, défiant l’industrie éolienne à se conformer strictement aux réglementations en vigueur. Il a déclaré que le délai accordé était raisonnable, démontrant que la rapidité ne saurait justifier le non-respect des normes écologiques. En effet, la mise en place du plan de bridage des éoliennes n’est pas jugée assez fiable pour pallier les risques encourus par les chiroptères.

Cette affaire illustre bien la position ferme du Conseil d’État, qui semble vouloir renforcer le respect des mesures environnementales, même face aux pressions économiques. Ce jugement confirme son engagement soutenu envers la biodiversité, en établissant un précédent pour les futurs projets éoliens.

Conséquences et perspectives futures

Le promoteur éolien devra maintenant se conformer dans les quatre mois à venir. Passé ce délai, la Cour administrative d’appel de Bordeaux réévaluera la légalité de l’autorisation environnementale accordée. Cet épisode souligne l’importance cruciale de bien peser entre développement durable et conservation d’espèces protégées, positionnant la législation environnementale comme un acteur majeur.