Deux baleines s’échouent mortes en Normandie, Sea Shepherd demande l’ouverture d’une enquête.

Des prélèvements doivent être réalisés pour tenter d’identifier la cause de la mort pour chacun des animaux. S’il n’y a pas de cause avérée à ce stade, il parait nécessaire de mener une enquête indépendante sur le niveau de pollution sonore généré par le chantier éolien actuellement en construction à Fécamp, à 40 km de distance. Les baleines sont extrêmement sensibles au bruit qui les désoriente, les empêche de communiquer et de se nourrir et qui peut même aller jusqu’à causer des hémorragies internes et entrainer la mort.

Il est essentiel d’étudier le calendrier des travaux éoliens off-shore et les différents échouages recensés dans un périmètre défini autour de ces chantiers.

Aux Etats-Unis, des phénomènes d’échouage de baleines sans précédent dans le New Jersey ces derniers mois à proximité de travaux éoliens off-shore posent également question.

https://seashepherd.fr/deux-baleines-sechouent-mortes-en-normandie-nous-demandons-louverture-dune-enquete/

Parc éolien marin d’Oléron : l’État « se moque de la biodiversité » – Reporterre 16 novembre 2022

Chauve-souris, esturgeons… Le projet de parc éolien marin d’Oléron n’est pas une bonne nouvelle pour la biodiversité. Comme d’habitude, dénoncent les associations, la zone d’implantation a été choisie de manière « arbitraire ».

– © Tommy Dessine / Reporterre

« Nous ne sommes pas opposés aux énergies renouvelables, ni au parc éolien, mais à l’endroit où il est prévu », précise d’emblée Isabelle Loulmet, présidente de France Nature Environnement Nouvelle-Aquitaine.
« Le parc éolien se trouve toujours dans une zone de protection spéciale Natura 2000, au milieu d’une voie de migration intercontinentale pour les oiseaux, les chauves-souris et les insectes », déplore le vice-président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Dominique Chevillon.
Les associatifs interrogés par Reporterre se disent tous « sidérés » par le choix du gouvernement. « On n’a pas travaillé à protéger des zones Natura 2000 pendant quarante ans pour qu’elles soient dévastées, grâce à l’État, par des industriels qui se moquent de la biodiversité et des écosystèmes, s’agace Dominique Chevillon, de la LPO. Ces zones auraient dû être évitées. »
« Ce sont les industriels qui choisissent les lieux en fonction de leur rentabilité, fustige Dominique Chevillon. L’État ne défend pas l’intérêt général, ni l’environnement. Par ce type d’implantations, il défend les intérêts des industriels, pour la plupart étrangers, qui se moquent des incidences de leur industrie. C’est proprement scandaleux. »

Parc éolien marin d’Oléron : l’État « se moque de la biodiversité » (reporterre.net)

L’Allemagne reporte sa sortie du nucléaire au 15 avril 2023

Le chancelier Olaf Scholz a tranché en ce sens le 17 octobre – a indiqué l’AFP –, confirmant ainsi les mesures envisagées en septembre. Le pays devait sortir du nucléaire le 31 décembre 2022. Mais les risques d’approvisionnement liés à la guerre en Ukraine et aux coupures de gaz russe changent la donne.
Les trois centrales nucléaires restantes verront leur durée de vie prolongée de quelques mois, jusqu’au 15 avril. Au sein de la coalition, les Verts auraient voulu ne maintenir que deux des trois centrales en activité jusqu’au printemps. Les Libéraux (FDP) réclamaient une prolongation jusqu’en 2024.

Electricity Map 18 octobre 2022 8h

Berlin a déjà réactivé des centrales au charbon pour absorber les pics de consommation hivernaux.


Éoliennes : de nouveaux soupçons de pollution volontaire en baie de Saint-Brieuc – Mediapart 11 juillet 2022

Les avocats du Comité des pêches des Côtes-d’Armor viennent de faire un signalement au parquet de Brest. Sur la foi de vidéos réalisées par un lanceur d’alerte, ils soupçonnent le navire qui réalise les forages en baie de Saint-Brieuc pour la construction des éoliennes d’effectuer des rejets toxiques en mer, ce que conteste l’entreprise.

Environnement. Etude: les éoliennes devraient être implantées à plus de 200 m des haies

Dans un communiqué, le museum national d’histoire naturelle explique que « cette étude* prouve que la présence d’éoliennes à proximité immédiate d’habitats favorables tels que les haies (à 10-43 mètres) engendre une diminution très nette de l’utilisation de cet habitat de prédilection par les chauves-souris. Par ailleurs, des éoliennes situées plus loin des haies (43-100 m) peuvent contribuer à attirer certaines de ces espèces dont les Noctules, connues pour être particulièrement sensibles aux risques de collision. En d’autres termes, des éoliennes situées à moins de 100 m des haies peuvent causer une perte d’utilisation des habitats au niveau du site d’implantation et des risques accrus de collisions et donc de mortalité.

Les éoliennes devraient être implantées à plus de 200 m des haies

Ces résultats soulignent, selon le MNHN « l’importance de placer les éoliennes à une distance suffisante des haies et des lisières boisées et corroborent les recommandations de la convention UNEP/EUROBATS qui préconisent d’éviter l’implantation d’éoliennes à moins de 200 mètres d’une lisière forestière ou d’une haie ».

Or, « cette recommandation n’est actuellement que très peu respectée », constatent les chercheurs. Selon cette étude, « en 2018, les 3/4 des éoliennes du Grand Ouest de la France installées depuis la publication de cette recommandation (2008) étaient situées à moins de 100 mètres d’une haie ou lisière forestière ». A travers cette étude, les auteurs estiment mettre ainsi en avant une solution pour mieux concilier transition énergétique et enjeux de conservation de la biodiversité.

*https://www.lesinfosdupaysgallo.com/2022/06/10/environnement-etude-les-eoliennes-devraient-etre-implantees-a-plus-de-200-m-des-haies/

Énergies renouvelables : les câbles sous-marins à l’origine de malformations chez les homards et les crabes – Géo 10 mai 2022

Malformations, petite taille, difficultés à nager… Les installations sous-marines nécessaires à la mise en place des énergies renouvelables ne seraient pas sans conséquence sur le développement des homards et des crabes.

Avec l’expansion des énergies renouvelables marines, le nombre de câbles électriques sous-marins augmente rapidement, introduisant des champs magnétiques et électriques anthropiques dans l’environnement marin. Et comme le révèle l’étude récemment publiée dans le Journal of Marine Science and Engineering, ces dispositifs exerceraient hélas une influence plutôt néfaste sur le bon développement de certaines espèces sous-marines.

“Comme avec tous les câbles porteurs de courant, ces câbles d’alimentation émettent des champs électromagnétiques statiques d’intensités variables. Alors que les fuites de champ électrique standard peuvent être éliminées avec succès grâce à l’isolation, il n’existe actuellement aucune isolation standard de l’industrie pour empêcher les fuites de champ magnétique”.

Les chercheurs ont notamment observé des déformations au niveau de la carapace (enroulée et gonflée), au niveau des pinces, de l’abdomen et de l’éventail caudale. “Une queue plus petite et pliée, un mauvais développement des yeux et un corps gonflés”, ont aussi été observés chez les homards, résume Slate. Les homards ayant grandi à proximité des ondes ont trois fois plus de chances de souffrir de malformations diverses.

“Des études antérieures ont mis en évidence qu’il n’y a pas suffisamment de mesures in situ pour permettre une évaluation éclairée des émissions de champs électromagnétiques autour des déploiements de câbles.”

https://www.geo.fr/environnement/energies-renouvelables-les-cables-sous-marins-a-lorigine-de-malformations-chez-les-homards-et-les-crabes-209782

Aux Etats-Unis, des parcs éoliens condamnés pour la mort d’une centaine d’oiseaux

ESI Energy a été condamnée à payer la somme de huit millions de dollars. L’entreprise américaine a plaidé coupable pour la mort d’une centaine d’oiseaux tués par des pales d’éoliennes.

La mort d’oiseaux due à une collision avec des éoliennes n’est pas un phénomène isolé. Au contraire, celui-ci est connu et documenté par les chercheurs depuis une dizaine d’années.

https://www.valeursactuelles.com/monde/aux-etats-unis-des-parcs-eoliens-condamnes-pour-la-mort-dune-centaine-doiseaux/

Dans les Hauts-de-France, des éleveurs se disent victimes des éoliennes – La Parisien 2 mars 2022

Plusieurs éleveurs des Hauts-de-France ont vu leurs bêtes s’affaiblir, voire mourir, et accusent les éoliennes d’être à l’origine de ce mal. La région fait pression pour qu’on les écoute.

La demande porte sur le manquement de prise en compte des études de sol et sous-sol préalables à l’installation d’éoliennes.

Yann Joly, éleveur laitier et céréalier, a dû se séparer d’environ 300 bovins, dont 120 laitières. Il était lassé de les voir s’affaiblir, jusqu’à parfois mourir, après la mise en route de 12 puis de 24 mats par Enercon. Découverte par un sourcier, une rivière aurait transporté des courants électriques.

« De 2011 à 2015, j’ai perdu 350 000 euros. Je réclame cette somme devant le tribunal. J’ai été débouté mais je fais appel. J’ai dû me mettre en cessation d’activité pour le lait. Je travaille pour payer mes dettes jusqu’à la retraite. Je suis content de la démarche du conseil régional. Je me sens moins seul car l’État fait l’autruche. »

https://bit.ly/3HuFrEN

À Bournezeau, le chantier de la Zone Industrielle Éoliennes a démarré

Le paysage est déjà meurtri !

Un vrai champ de bataille qui aurait subi un pilonnage au mortier, avec des trous béants, des arbres abattus, des haies arrachées, des chemins élargis, des accès bétonnés, des grandes aires cailloutées et tassées afin de préparer l’arrivée des mastodontes routiers qui vont déposer leurs pales (non recyclables) de 55 mètres qui seront installées sur les mâts d’une hauteur moyenne de 100 mètres.