A Lunas, dans l’Hérault : Après le Conseil d’Etat, une décision de la cour de cassation du 11 janvier 2023 donne raison aux associations en confirmant le démantèlement du parc. Le 16 janvier, un aigle royal est retrouvé mort à 25m mètres de l’une des éoliennes.
Fabien Bouglé : « Comme vous le savez, le gouvernement a décidé d’imposer une loi d’accélération des éoliennes. Elle suscite une très vive inquiétude pour les français qui luttent depuis des années contre leur implantation erratique sur terre ou en mer.
Vous avez été très nombreux à saisir vos sénateurs et vos députés. Soyez en vivement remerciés. Moi-même, je suis en relation avec de nombreux élus de toutes les tendances politiques pour les sensibiliser sur le sujet.
Le gouvernement a choisi le Sénat pour analyser et voter cette loi en première lecture.
C’est pourquoi je suis très heureux que le Sénateur Les Républicains, Bruno Retailleau, Président du principal groupe politique au Sénat ai entendu votre mobilisation et souhaité venir vous expliquer directement sa position sur cette loi. »
Sites & Monuments s’oppose souvent à l’État dans l’implantation de projets éoliens. Le cas de Saint-Marcouf est tout autre puisque préfecture, municipalité, commissaire enquêteur et associations s’unissent dans la défense de notre patrimoine commun. Le promoteur obtiendra-t-il de la justice ce que le bon sens lui refuse ? Un dossier à suivre attentivement.
Visionner les vidéos photomontages de Monsieur Hugo Miserey. Nous pouvons aisément imaginer ce que cela donnerait à Saint-Maurice-des-Noues…
Vue depuis la RD29 – Vidéo photomontage de Monsieur Hugo MisereyVue depuis le parvis de l’église – Vidéo photomontage de Monsieur Hugo MisereyVue depuis le parvis de l’église de Saint-Marcouf et l’if classé. Photomontage Hugo Miserey
Echauffour dans l’Orne : un réveil au son des éoliennes de l’exploitant Voltalia mardi 27 avril 2022.
Monsieur le Préfet, Ce matin depuis 7h, les éoliennes de Voltalia font un bruit infernal : à nouveau, au Val Soubry, des vibrations sourdes sont perceptibles dans la maison et le bruit à l’extérieur est insupportable. De plus, la position du soleil fait que l’ombre des pales produit un effet stroboscopique sur la maison et dans toute la vallée. Au val Soubry, ouest de la centrale, nous subissons cette nuisance au lever du soleil. Dans le village, à l’est, c’est le soir. Des flashs lumineux, particulièrement stressants, au moment même où commence ou se termine la journée de chacun … Il est intolérable d’obliger ainsi les riverains à supporter les nuisances de ces machines! Quelles que soient les raisons qui motivent l’installation de ces machines à Echauffour, les riverains n’ont pas à être ainsi sacrifiés. Je rappelle que l’Article 1er de la loi constitutionnelle n° 2005-205 du 1 mars 2005 relative à la Charte de l’environnement stipule que « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. » Mais aussi que « Aux termes du onzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946, la Nation garantit à tous … la protection de la santé. Il en découle un objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé. » (Conseil Constitutionnel, Décision n• 2019-823 QPC du 31 janvier 2020). Depuis 3 ans, nous alertons l’exploitant Voltalia, parallèlement aux services de l’Etat, des nuisances qu’il nous impose. Imperturbable, seul l’ordre de mise à l’arrêt de sa centrale de nuit a semblé l’émouvoir. Sans ces plaintes que nous envoyons sans répit, et qui ne traduisent que notre détresse, rien n’aurait changé et nous aurions certainement connu des drames à Echauffour. Nous en appelons donc à votre haute autorité pour que cette centrale éolienne soit mise à l’arrêt définitivement et que nous puissions enfin retrouver les conditions de vie décentes qui étaient les nôtres avant l’arrivée de Voltalia à Echauffour. Veuillez croire, Monsieur le Préfet, à l’assurance de ma haute considération. Fabien Ferreri & Mercédès Lanoy Riverains de la centrale
« Des géantes de 145m beaucoup plus bruyantes que prévu. » « On peut se détourner d’un paysage, mais le bruit, lui, est partout. » « Depuis les premières nuisances, leur projet est tombé à l’eau ». « On arrive à 42dB, là ils ne sont pas dans la règlementation du tout » « Ils ont fait estimé le bien par un notaire. Il leur a dit qu’à cause du bruit des éoliennes, il était invendable »
Avec 238 mètres de hauteur, les éoliennes de Boussais pourraient bien être les plus élevées de France.
La vidéo du reportage
Ce projet suscite d’autant plus une levée de boucliers que plus de 70 éoliennes ont déjà été implantées autour de la commune de Boussais.
Le préfet des Deux-Sèvres a pourtant donné son accord en dépit de l’avis défavorable de l’enquête publique.
« On ne tient pas compte de l’avis des locaux, à quoi sert une enquête d’utilité publique ?« , s’interroge Gérard Giret, premier adjoint à la mairie de Boussais.
Le représentant de L’Etat estime avoir déjà fait un effort en supprimant une éolienne sur les quatre prévues initialement.
L’implantation de plusieurs éoliennes pourrait remettre en question l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Tours Vauban, à Saint-Vaast-la-Hougue, mais aussi dans le reste du pays.
Un paysage sauvage dans lequel un parc éolien devrait s’établir d’ici quelques années. Les habitants de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) sont résignés et déçus, tout comme certains vacanciers pour qui la nouvelle est difficile à comprendre. Il faut dire que le parc devrait être construit à une trentaine de kilomètres du rivage, et donc des Tours Vauban, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
Un problème selon Annick Perro, historienne. « La vue, c’est la valeur universelle exceptionnelle (…) Il faut aussi protéger les vues : de la mer vers les tours et des tours vers la mer. Or, ce sera pollué visuellement », estime-t-elle.
La question pourrait prendre une ampleur bien plus importante, car les fortifications de Vauban inscrites à l’Unesco en tant que telles en 2008 concernent un ensemble de douze sites partout dans le pays. Christiane Tincelin, présidente de l’association « Eolarge », l’explique : « Si l’un des sites est déclassé, désinscrit, c’est l’ensemble d’une inscription des sites Vauban qui tombent. »