Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre – actu.fr 5 janvier 2021

400. C’est le nombre de vaches mortes enregistré le 19 décembre 2020 à la ferme de Didier et Murielle Potiron depuis 2012. C’est-à-dire depuis la construction du parc éolien des Quatre seigneurs, dont une des huit turbines est implantée sur leurs terres.

« Merci les services de l’état. Merci la profession agricole. Merci les scientifiques. Merci la filière éolienne. Voici le 400ėme bovin mort depuis 2012. Toujours pas de solutions proposées. »

Lundi 4 janvier 2021, ce chiffre symbolique a même été dépassé puisque l’éleveur bovin, contacté, annonçait : « On en a trois autres qui viennent encore de mourir, sans aucune explication apparente », assure-t-il.

Une surmortalité apparue dès la construction du parc éolien

Pour Didier et Murielle Potiron, mais aussi pour leur voisine éleveuse Céline Bouvet, l’origine de cette surmortalité de leurs bêtes est clairement liée aux éoliennes toutes proches. D’autant qu’eux-mêmes en subissent les effets sur leur santé depuis toutes ces années : fatigue permanente, douleurs musculaires, maux de tête, insomnies… autant de problèmes qui disparaissent dès qu’ils s’éloignent de leurs exploitations/habitations

Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre | L’Éclaireur de Châteaubriant (actu.fr)

RTE – La production d’électricité par filière du 4 janvier 2021

C’est l’hiver, il fait froid et nous avons besoin d’électricité pour nous chauffer.
D’où vient cette électricité ?

Le 4 janvier 2021, 66% pour le nucléaire, 18% pour l’hydraulique, 11% pour le gaz…
Et il est où l’éolien… Il est à 2% !
Comme chaque hiver, comme chaque été, la production d’électricité par la filière éolienne frôle le néant quand on en a le plus besoin !

Eco2mix – Production d’électricité par filière en France | RTE (rte-france.com)

Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement 4,8 ha

Depuis mardi 5 janvier, sur Internet, la préfecture de la Dordogne met à la disposition du public le projet de défrichement de 4,83 ha, pour la construction et l’exploitation de cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur en bout de pales à Parcoul-Chenaud et Saint-Aulaye-Puymangou. Le dossier sera consultable jusqu’au 7 février 2021 sur le site Internet des services de l’État. On peut également formuler ses observations par courrier adressé à la Direction départementale des territoires à Périgueux ou par courriel à : ddt-mad-ferme-eolienne-grands-clos-puymangou-2020@dordogne.gouv.fr.

Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement

L’association Asso 3 D, qui regroupe les opposants à l’implantation d’éoliennes dans la forêt de la Double, préfère employer le terme de « déboisement » et estime qu’aucune éolienne ne devrait être autorisée dans des espaces boisés qui nécessitent un défrichement et qui sont si riches en biodiversité.

Le dossier a, au cours des derniers mois, provoqué des manifestations et on a enregistré une opposition massive lors de l’enquête publique. 

«Ne sous-estimons pas les dégâts écologiques qu’engendreront l’installation de 15.000 nouvelles éoliennes»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Plus de 15.000 éoliennes terrestres devraient être installées dans l’hexagone d’ici 2035, rappelle Jean-Louis Butré. Selon le membre du groupe d’experts «Energie et vérité» cela représente, entre autres, 15 mille tonnes par an d’huile de vidange dont une partie…
— À lire sur www.lefigaro.fr/vox/economie/ne-sous-estimons-pas-les-degats-ecologiques-qu-engendreront-l-installation-de-15-000-nouvelles-eoliennes-20201223

Suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable, le projet éolien abandonné – La Nouvelle République 23/12/2020

Il s’agissait d’installer « au moins six éoliennes » en petite Beauce, sur les communes de Séris et Josnes. Cela restera au stade de préprojet.
La société WEB Energie du Vent a annoncé qu’elle avait « pris la décision de se retirer de la zone et de mettre fin à toutes les démarches de concertation et d’études de faisabilité ». Ce choix fait suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable au projet éolien.
Réunis le 27 novembre 2020, les élus de Josnes sont dix à avoir voté contre, trois à avoir voté pour. Quelques jours plus tard, le 7 décembre, les élus de Séris ont voté dans le même sens.

Les opposants crient victoire

« Les deux conseils municipaux ont rendu un avis défavorable à ce projet d’énergies renouvelables. Nous prenons acte de ces décisions, conformément à ses valeurs et à la charte éthique de l’éolien de France Energie Eolienne dont elle est signataire », explique la société WEB Energie du Vent.
Cet abandon fait bien sûr la joie des opposants au projet, dont un collectif et l’association Tempête en Beauce, présidée par Michel Davancens. Sur son site, cette dernière met en avant « la plus grande discrétion » et le « simulacre de concertation » dont avait fait preuve l’entreprise et souligne « la mobilisation remarquable et à la détermination sans faille des habitants des communes de Séris et de Josnes ».

Vent debout contre les éoliennes – La Nouvelle République 11/12/2020

Depuis plusieurs mois, des projets d’installations éoliennes se lancent à Argy, Sougé, Saint-Martin-de-Lamps, Saint-Pierre-de-Lamps, Baudres, Saint-Lactencin et Buzançais. Une effervescence qui a mis en ébullition l’association Vivre Boischaut Nord, créée en 2012.

Anne De Clerck et Hélène Biard-Sainson, avec John Rupp.

« Il est important d’informer sur les nuisances que ces éoliennes peuvent produire », souligne la présidente, Anne De Clerck. Citant pêle-mêle « l’effet stroboscopique qui projette un clignotement de l’ombre avec les pales, le bruit, les infrasons, les effets électromagnétiques qui perturbent le sommeil, ainsi que des troubles du comportement et de la santé, chez les humains et les animaux. »
« Avec l’éolien, on est confronté à une hérésie, poursuit-elle. D’un côté vous avez le symbole d’une éolienne qu’on montre aux enfants dès leur plus jeune âge comme une source d’énergie verte, alors que c’est tout l’inverse. Dans le sol pour une seule éolienne c’est 1.500 tonnes de béton et de ferrailles enfouies jusqu’à la nuit des temps, infiltrant les eaux souterraines. Les pales non recyclables sont enfouies et le rotor, n’en parlons pas. Actuellement 95 % de notre électricité est hydroélectrique ou nucléaire. Si on les remplace par l’éolien on sera obligé de recourir à des centrales à charbon ou au gaz qui conduira à une hausse des gaz à effets de serre. »

À ses côtés, la secrétaire de l’association Hélène Biard-Sainson apporte son point de vue : « Aucune centrale nucléaire n’a été fermée et remplacée par l’éolien dans le monde. Certains propriétaires terriens et élus ont vu dans ce marché une nouvelle source pour leurs finances alors que la cour des comptes précise que l’éolien crée un déficit pour les finances publiques que l’État subventionne largement. La durée de vie d’une éolienne est de vingt ans et ensuite c’est le propriétaire qui aura la charge de démanteler l’éolienne qui défigure son paysage. »
L’association Vivre Boischaut Nord, qui compte près de 200 membres, projette de mettre en place des soirées d’information sur les nuisances de l’éolien.

Vent debout contre les éoliennes (lanouvellerepublique.fr)

Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération 10/12/2020

Si la mise en place d’éoliennes représente un atout pour la politique énergétique française, celles-ci ne sauraient prospérer au détriment des enjeux écologiques.

Tribune. Un parc éolien marin au large d’Oléron, au cœur d’une zone Natura 2000 et d’un parc naturel, est-il concevable ? Cette question ne semble plus poser de problème particulier aux services de l’Etat, qui semblent désormais prêts à lancer la procédure de débat public. Ce projet controversé a pourtant mis du temps à être officiellement intégré dans la politique française de transition énergétique, tant les enjeux environnementaux, pluriels et complexes, s’avèrent éminemment difficiles à concilier. N’a-t-on pas, précisément, atteint les limites de la conciliation ? Car l’ambition de développer les énergies renouvelables en mer se heurte ici à celle, non moins importante, de préserver la richesse de la biodiversité (aviaire et marine), richesse (et fragilité) ayant motivé la mise en place de zones protégées de premier plan.

La réserve naturelle Moeze Oléron, en 2017. Photo Anne-Laure Robert. Naturimages

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Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération (liberation.fr)