L’éolien en mer menace la biodiversité Reporterre 3 novembre 2021

Face à la hausse de la demande énergétique, le développement de l’éolien sur terre et en mer est une priorité du gouvernement. Mais le Comité national de protection de la nature met en garde contre ces projets marins, dont les conséquences sur la biodiversité sont mal connues et potentiellement dévastatrices.

https://reporterre.net/L-eolien-en-mer-menace-la-biodiversite

Les Velluire-sur-Vendée. Vent de détresse réagit à la rupture d’une éolienne Ouest France 2 novembre 2021

Le Poiré-sur-Velluire. Mercredi 20 octobre, un coup de vent a conduit à la rupture d’une pale d’éolienne, sur le parc d’Auchay-sur-Vendée (lire Ouest-France du 22 octobre).

Selon l’association Vent de détresse, des débris ont été récupérés à plus de 600 m de l’éolienne. L’accident inquiète l’association qui se questionne sur la fiabilité et la sécurité de ces machines : « La même situation sur l’éolienne, au nord du parc, qui jouxte l’autoroute A83, à moins de 350 m, aurait pu avoir des conséquences dramatiques, pense le président, Oliver Schmid. Comment est-il possible que les autorités acceptent des distances de sécurité aussi faibles ? »

Il rappelle et alerte : « Pour les projets en cours de développement, la distance réglementaire reste de 500 m, malgré l’élévation grandissante de ces machines jusqu’à 240 m. Nos espaces de vie et de travail, lors de tels accidents, seraient alors impactées par des débris. »

Sondage : l’éolien en chute libre

En trois semaines le pourcentage des Français favorables à l’éolien est tombé de 71% à 54% soit une baisse de popularité de 17 points. 

Le 10 octobre le ministère de la Transition écologique et l’Agence de Maîtrise de l’Énergie (ADEME) avait publié un sondage de l’institut Louis Harris Interactive dans lequel 71 % des sondés s’étaient montrés favorables au développement de l’éolien. (1)          

Le 28 octobre 2021, soit trois semaines plus tard, l’IFOP et le Journal du Dimanche ont interrogé les Français pour leur demander s’ils étaient favorables ou défavorables au déploiement d’éoliennes dans le pays. (2)

Si au niveau national le résultat reste très légèrement en faveur de l’éolien (54%), les détails de ce sondage indiquent que l’opinion des habitants de l’agglomération parisienne et des communes urbaines est majoritairement acquise au déploiement d’éoliennes (57 à 60%), contrairement à celle des personnes vivant dans les communes rurales (43%).    

Ces résultats de l’IFOP recoupent les observations de la Fédération Environnement Durable (FED) qui constate une montée rapide du mécontentement des citoyens ruraux contre les éoliennes.    
La FED a alerté de nombreuses fois le gouvernement notamment lors d’auditions parlementaires sur le danger de cette fracture entre une France urbaine déconnectée des réalités et une France rurale qui subit les éoliennes devenues le symbole de ce divorce national.

Les Français et le déploiement d’éoliennes – IFOP

Une nouvelle association au Pays de La Châtaigneraie : Vent qui Vire

Une nouvelle association réunissant des habitants de Cheffois, Réaumur et Mouilleron St Germain a été créée lors de l’assemblée générale constitutive du 24 Octobre 2021.

L’assemblée générale constitutive de l’association Vent qui Vire

Son objet est de défendre l’environnement et protéger les espaces naturels, le patrimoine bâti, la qualité des paysages des implantations d’éoliennes industrielles sur le territoire de la Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie et Communauté de communes de Pouzauges et plus particulièrement des communes de Cheffois, Réaumur, Mouilleron Saint Germain, Montournais, La Tardière, Saint Maurice le Girard, Saint Pierre du Chemin et des communes avoisinantes.

Sont élus :
Mme Virginie Lemaire, Présidente
Mme Simone Beaussant, Vice-Présidente
Mr Alain Baty, Trésorier
Mr Olivier Soulié, Secrétaire

Le bureau de l’association Vent qui Vire

Bravo à ces personnes courageuses qui prennent position pour préserver leur territoire.
N’hésitez pas à les soutenir en adhérent à l’association.
Association Vent Qui Vire
ventquivire@gmail.com
Association VENT QUI VIRE | Facebook

Forte mobilisation contre les éoliennes en Sarthe – France Bleu 23 octobre 2021

Près de 250 personnes ont manifesté ce samedi 23 octobre 2021 devant la préfecture de la Sarthe pour dénoncer le développement des éoliennes dans le département.

250 Sarthois sont venus manifester devant la préfecture contre les 16 parcs éoliens en projet dans le département © Radio France – Julien JEAN

Un vent de colère souffle sur les éoliennes en Sarthe. A l’appel de 25 associations, 250 personnes ont manifesté ce samedi matin devant la préfecture du Mans contre la multiplication des projets éoliens dans le département. Selon les données de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), six parcs éoliens sont en service en Sarthe (à Lavernat, Tassilé, Conlie (2), Juillé et René soit 26 éoliennes au total) et seize autres sont en projet (dont neuf autorisés – en cours de construction). Comme le projet du parc éolien de Crissé-Vernie près de Sillé le Guillaume. Le préfet a donné son accord pour la construction de trois éoliennes dont ne veut pas Christine, une riveraine.

« Ce qui nous embête c’est que pour un apport d’électricité anecdotique, on coule des tonnes de béton dans des terres arables, on construit des tours qui peuvent atteindre 220 mètres au fond du jardin des gens ! Résultat : la valeur des maisons baisse, on met en danger la faune, on détruit les paysages et les gens qui habitent à la campagne se retrouvent finalement dans des zones industrielles avec des engins qui clignotent la nuit et font du bruit« . 

Un moratoire sur les projets éoliens

Une vingtaine d’élus sarthois, en écharpe tricolore, se sont joints aux manifestants. Parmi eux, le député LR Jean-Carles Grelier qui trouve anormal que la décision finale de la réalisation d’un projet éolien revienne au seul préfet. « Dans quelle République est-on quand le représentant de l’Etat va à l’encontre de l’ensemble des acteurs d’un territoire ? Moi je suis élu d’un territoire où tous les élus se sont prononcés contre un projet éolien dont l’enquête publique a montré l’ineptie scientifique, technique et environnementale de ce projet. Et malgré cela, au cœur de l’été, le projet prend un arrêté favorable. Ce sont des méthodes qu’on ne peut plus accepter« .

Une vingtaine d’élus sarthois sont venus apporter leur soutien aux manifestants anti-éoliennes © Radio France – Julien JEAN

Une délégation de responsables associatifs et d’élus a été reçue en préfecture pour demander un moratoire sur les projets éoliens. Position que partage Dominique Le Mèner, le président du Conseil départemental. Ce dernier a d’ailleurs en 2017 adopté un schéma éolien pour la Sarthe. Ce document, sans valeur juridique ou réglementaire, répertorie les zones favorables qui ne représentent au final qu’un quart du territoire.

Forte mobilisation contre les éoliennes en Sarthe (francebleu.fr)

Communiqué et dossier de presse – Éolien – Les mesures des associations dont la LPO pour limiter une mortalité trop importante de chauves-souris, octobre 2021

Les associations de protection des chauves-souris du grand ouest de la France (dont la LPO) sont favorables au développement des énergies renouvelables… mais dans un cadre prenant en compte les menaces que les parcs éoliens font peser sur les populations de chauves-souris.
Nos associations se mobilisent donc pour faire connaître cette problématique méconnue et demandent instamment à l’ensemble des acteurs (État, élus, développeurs, exploitants…) une réelle prise en compte de ces espèces protégées et menacées par cette industrie.

En images le dossier de presse.

Vendée. Dans le bocage, des habitants vent debout contre les éoliennes

À Cheffois (Vendée), un projet d’implantation de trois ou quatre éoliennes échauffe les esprits de certains habitants. Mercredi 20 octobre 2021, une vingtaine d’entre eux a manifesté à Pouzauges.

Comme un pied de nez, c’est sous les premières rafales de vent de la tempête Aurore que se sont rassemblés des opposants à l’éolien, mercredi 20 octobre 2021, devant le siège de la communauté de communes du Pays de Pouzauges (Vendée). Ils étaient une vingtaine, banderoles et pancartes en main. Sur ces dernières, on pouvait lire notamment : « Non à l’éolien industriel dans le bocage » ; « Paysages défigurés ».

Que venaient-ils faire ici, à Pouzauges ? « Nous ne voulons pas d’éoliennes à Cheffois », clament en chœur Virginie Lemaire, une Cheffoisienne, et Simone Beaussant, une habitante de la commune voisine, Réaumur. C’est à la frontière entre les deux villages (et entre les deux communautés de communes de Pouzauges et de La Châtaigneraie) qu’est prévue l’implantation du projet. Plus précisément au lieu-dit la Jactière. « Les habitants de Réaumur seront tout autant impactés par les éoliennes », estime Simone Beaussant.

« Trois ou quatre éoliennes »

« La commune de Cheffois profite de l’influence des vents forts qui soufflent depuis le littoral Atlantique, rendant ainsi les terres particulièrement propices à l’exploitation de l’énergie éolienne », indique l’entreprise Escofi dans une lettre d’information distribuée il y a quelques jours aux habitants de Cheffois.

Dans ce document, on apprend que le projet comprendrait « trois ou quatre éoliennes » d’une « hauteur de 150 m maximum ». Toujours selon la société Escofi, les installations pourraient couvrir en électricité « 7 000 foyers ».

Pour ce projet, tout s’est joué en 2020 : en juin, une rencontre entre Escofi et le maire de Cheffois ; en novembre, une délibération favorable du conseil municipal. Des terrains ont depuis été trouvés par la société. En mai 2021, les études de faisabilité ont été lancées. Et un mât de mesure de vent, haut de 100 m, a été installé.

« Elles vont tout gâcher »

« Nous ne voulons pas de ces éoliennes », reprennent les deux habitantes de Cheffois et de Réaumur. « D’abord, pour nous, c’est de la fausse écologie. Cela ne produit pas tant d’électricité. Et puis, lorsqu’elles seront en fin de vie, qu’est-ce qu’elles deviennent ? Pour les recycler, il n’y a rien de prévu. On va les laisser sur place, à rouiller ? » Virginie Lemaire insiste ensuite sur le cadre de vie : « On a des beaux paysages par chez nous. Cela va tout gâcher. » « Imaginez à 500 m de votre maison, une éolienne de 150 m. Qui veut de ça ? » lance May Prat, de l’association Vendée Tempête.

Selon la lettre d’information de la société Escofi, la fin des études et le dimensionnement exact du projet sont attendus pour l’automne 2022. Contacté, le maire de Cheffois, Jean-Marie Giraud, confirme que des études sont en cours. Mais précise que la décision de créer un parc éolien n’est pas prise. « Je suis très neutre là-dessus. On veut se passer de pétrole et continuer à consommer de l’électricité. Nous, collectivités, sommes à l’écoute de toutes les possibilités. »

Vendée. Dans le bocage, des habitants vent debout contre les éoliennes (ouest-france.fr)

Tempête Aurore : une pâle d’éolienne brisée en deux en Vendée

Les vents de la tempête Aurore ont cassé en deux la pâle d’une éolienne à Auchay-sur-Vendée, dans la plaine d’Auzay. Des débris ont été projetés à plus de 300 mètres dans les champs.

La tempête Aurore a brisé la pâle d’une éolienne à Auchay-sur-Vendée, au niveau du parc de la plaine d’Auzay, mis en service en juin dernier, aux abords de l’A83. Des débris ont été projetés à plus de 300 mètres.