Manifestation à Cheffois mardi 5 avril 19h30

Ci-dessous le message de l’association VENT QUI VIRE

« Bonsoir à tous,

Notre demande de moratoire est restée sans réponse.
Nous vous confirmons la manifestation du 05/04 à 19h30 sur Cheffois.

Venez nombreux, plus nous serons nombreux et plus notre manifestation sera remarquée.
Un verre de l’amitié (sans alcool) sera offert à la fin et un dédommagement sera attribué à chaque tracteur présent grâce à des bienfaiteurs. (frais carburant)

Association Vent Qui Vire accompagnée et soutenue par les associations adhérentes de Vendée Tempête »

Éolien, des travaux qui inquiètent – Ouest France 22 mars 2022

Sur le site du projet éolien du Brousseau, des travaux ont été engagés. Des haies avec des arbres en bonne santé sont abattues. Même des rochers sont arrachés. Les administrations contactées se font de plus en plus discrètes, estimant que les travaux entrepris restent dans la légalité.

D’autres circonstances préoccupent également les 150 membres de l’association : l’annulation des réunions d’information pour cause de Covid, des réunions tout juste reprogrammées avec un nombre limité d’auditeurs. Il y a aussi la distribution éclair de documents d’information par l’agence Tact dans les boîtes aux lettres des riverains du projet. Seules 27 personnes ont été contactées et un nombre non négligeable de boîtes aux lettres n’ont même pas été visitées.

Le projet qui avance tranquillement ne représenterait que l’implantation de quatre machines mais contrairement aux parcs voisins, les machines culmineront à 230 mètres au lieu de 150.

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/les-chateliers-79340/eolien-des-travaux-qui-inquietent-a8da0348-74e5-45cd-811e-85079cf101fe

61 % des Français favorables à un #moratoireéolien – Sondage OpinionWay pour Sites & Monuments

72 % des Français attribuent un impact négatif aux éoliennes sur les paysages et sur la biodiversité ;
69 % des Français sont favorables au démantèlement de toutes les éoliennes existantes créant des nuisances ou dommages pour les riverains ;
61 % des Français sont favorables à un moratoire de plusieurs années des implantations d’éoliennes terrestres en France.

Sites & Monuments, association nationale créée en 1901, reconnue d’utilité publique en 1936 et agréée pour la protection de l’environnement depuis 1978, défend les paysages depuis sa fondation. Elle est ainsi à l’origine du vote, en 1906, de la première loi de protection des sites naturels en France.
Peu d’études donnent en effet l’opinion des Français (urbains et ruraux confondus) sur ce changement majeur dans leur cadre de vie. Si la filière éolienne privilégie un questionnement très vague, celui de « l’image » qu’ont les Français de cette énergie – en s’accaparant la lutte contre le réchauffement climatique ou en confondant l’éolien avec les autres ENR (voir les sondages de FEE de 2018 et janvier 2021, du SER d’octobre 2021 ou du MTE d’août 2021) – nous posons la question plus concrète de « l’impact » de cette industrie.

Sondage OpinionWay pour Sites & Monuments – SPPEF – Mars 2022

Synthèse

https://www.sitesetmonuments.org/61-des-francais-favorables-a-un-moratoire-eolien-sondage-opinionway-pour-sites-monuments

RTE 2021 – Plus d’éoliennes et pourtant…moins d’électricité !

RTE nous rappelle que la production éolienne est dépendante du vent….

Le facteur de charge 2021 est de 23%, soit moins de 1 jour sur 4 en moyenne, ce qui  a imposé le recours aux productions fossiles (gaz et charbon).

Dixit RTE : « Par rapport aux années précédentes, 2021 a été marquée par un recours plus fréquent aux centrales à charbon, effectué au détriment de celles à gaz. Ce phénomène (…) s’est directement traduit par une augmentation de 10 % des émissions de gaz à effet de serre associées à la production électrique par rapport à 2020 (…)
https://www.rte-france.com/actualites/bilan-electrique-2021

Commentaires de RTE

Des conditions de vent défavorables au cours de l’année 2021 se sont traduites par un recul de la production éolienne de 7 % par rapport à 2020.
La croissance du parc au cours de l’année n’a pas suffi à compenser la moindre disponibilité de l’énergie éolienne.

Le facteur de charge éolien moyen s’est établi à 22,6 % en 2021. Il est en baisse par rapport à 2020 (il avait atteint alors à 26,3 %).
Ceci illustre la forte variabilité du facteur de charge de l’éolien terrestre d’une année sur l’autre en fonction des conditions météorologiques.
En effet, si l’évolution du facteur de charge dépend à terme des caractéristiques des nouvelles installations (situation géographique, technologie), la variabilité d’une année sur l’autre s’explique au premier ordre par les conditions météorologiques.

Le développement du parc éolien se poursuit, avec un rythme légèrement au-dessus de la tendance observée sur ces dernières années : 1,2 GW ont été mis en service en 2021 (+7 % par rapport à 2020).
Avec un parc terrestre installé de 18,8 GW à fin 2021, il serait nécessaire de mettre en service au moins +2,6 GW/an sur les deux prochaines années afin de tenir l’objectif de la PPE de 24,1 GW d’éolien terrestre en 2023, soit plus du double de la trajectoire actuelle.
Le taux d’atteinte de cet objectif à fin 2021 est de 78 %.

La production d’origine fossile est issue  à 85 % du gaz, 10 % du charbon et 5 % du fioul.
Par rapport aux années précédentes, 2021 a été marquée par un recours plus fréquent aux centrales à charbon, effectué au détriment de celles à gaz.
Ce phénomène s’explique par l’inversion de ces moyens de production dans l’ordre de préséance économique et s’est directement traduit par une augmentation de 10 % des émissions de gaz à effet de serre associées à la production électrique par rapport à 2020, pour un total de 18,8 MtCO2e.

Stéphane Bern, au comité départemental des énergies renouvelables d’Eure-et-Loir

Stéphane Bern s’est définitivement installé à Thiron-Gardais, dans le Perche.

C’est à sa casquette de Monsieur Patrimoine que la préfète d’Eure-et-Loir a visiblement songé en le nommant, en tant que « personnalité qualifiée », au tout nouveau comité départemental des énergies renouvelables.

Composée de représentants de l’État, des élus locaux, des associations de défense de l’environnement et d’organisations professionnelles, cette instance devra être saisie avant tout projet d’implantation d’éoliennes, dans un département où elles sont déjà très nombreuses (250) et où leur prolifération a soulevé de vives oppositions ces derniers mois.

https://www.leparisien.fr/eure-et-loir-28/stephane-bern-je-ne-suis-pas-contre-les-eoliennes-mais-pour-la-discussion-22-03-2022-BZ6WYLR3YBFTDNG52YXJQ72DRI.php