Le collectif Défense de la Mer (DLM) publie un communiqué à charge contre les éoliennes : « Vous nous avez menti : c’est la réaction quasi unanime en Presqu’île guérandaise car il avait été dit aux gens ” Elles ne se verront pas” . Rappelons l’interview fin 2012, d’Yvon André (ex-Directeur EDF-EN) : « La distance la plus courte entre la côte et la première éolienne sera de 12 km, donc elles ne seront pas visibles. »
Mensonges et communication, avec plus de la moitié des éoliennes déjà en place, on a une perception visuelle de ce qui nous attend pour des décennies, et on ne connaît pas encore les conséquences du saccage des fonds du Banc de Guérande (80 excavations et 110 km de câbles inter-éoliennes) sur la flore et la faune sous-marine, ni sur la destruction d’espèces protégées de l’avifaune (puffin des Baléares, migrateurs, chiroptères…). »
Les avocats du Comité des pêches des Côtes-d’Armor viennent de faire un signalement au parquet de Brest. Sur la foi de vidéos réalisées par un lanceur d’alerte, ils soupçonnent le navire qui réalise les forages en baie de Saint-Brieuc pour la construction des éoliennes d’effectuer des rejets toxiques en mer, ce que conteste l’entreprise.
Malgré le vote en majorité défavorable des communes impactées et la mobilisation de la population lors de l’enquête publique avec le dépôt de 267 observations dont 97% sont défavorables au projet, le préfet de la Vendée Gérard Gavory a signé le 17/06/2022 l’arrêté d’autorisation N°22-DCL-BENV-522 du parc éolien des Boules de Loge-Fougereuse pour la construction de 5 éoliennes de 165 mètres.
A présent, l’association et un collectif de riverains se mobilisent pour entrer dans la phase contentieuse et déposer un recours en annulation de cet arrêté auprès de la Cour Administrative d’Appel de Nantes.
Les requérants seront accompagnés par Maître Catry, avocat au barreau de Tours, originaire d’Antigny, spécialiste en droit public et dans la protection de l’environnement.
Toute personne souhaitant protéger le territoire du Pays de La Châtaigneraie de l’implantation d’éoliennes industrielles peut rejoindre l’association pour mener cette action.
« Aujourd’hui, le constat est simple : il y a 5 projets de parcs éoliens dans la Manche sans qu’une seule éolienne soit construite, des parcs prévus sur des zones de pêche stratégiques, aucune écoute de la revendication de la pêche professionnelle, des études hors sujet et non vulgarisées. La pêche professionnelle n’est même plus invitée lors des réunions la concernant » se désole le comité des pêches dans son communiqué.
La volonté des pêcheurs a toujours été d’obtenir un retour d’expérience sur la construction d’un seul parc. Cela permettrait d’avoir des réponses sur les effets sur la biodiversité.
Toujours en construction, le futur parc éolien au large de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) n’a pas encore fait tourner sa première pale. Ce mardi 8 février, l’ONG Sea Shepherd a annoncé déposer une plainte devant la Commission européenne afin de « remédier aux manquements du chantier éolien de Saint-Brieuc aux règles applicables au rejet de substances polluantes en mer, à la planification de l’espace marin, ainsi que les règles applicables aux espèces et aux habitats protégés ».
Cette plainte, partagée par l’association Gardez les caps, vise plus particulièrement, d’une part, un manquement envers la directive européenne du 7 septembre 2005 concernant la pollution causée par les navires, et les sanctions qu’elle prévoit. Sea Shepherd fait référence à la fuite d’hydrocarbures de juin 2021, provenant du navire chargé du forage, Aeolus, et qui fait déjà l’objet d’une plainte. L’ONG cible, d’autre part, le zonage du parc au milieu d’un site Natura 2000 et l’obtention « illégale » des 59 dérogations de destruction d’espèces accordées à l’opérateur Ailes marines, filiale de l’industriel espagnol Iberdrola. Cette question fait également déjà l’objet d’une plainte devant le Conseil d’État, datée du 7 janvier dernier.
« Le site de la baie de Saint-Brieuc a été arbitrairement désigné par l’État français “zone propice” non modifiable pour de l’éolien industriel, sans aucune évaluation environnementale préalable, ni enquête publique, énonce Sea Shepherd. Mal zoné dès l’origine, le projet éolien de la baie de Saint-Brieuc est dans une impasse environnementale. » L’ONG pointe, en outre, la réalisation de « seulement trois fondations d’éoliennes » en six mois de chantier (causant, qui plus est, une pollution sonore et sédimentaire) sur la trentaine annoncée par l’opérateur, pour 62 éoliennes posées prévues à terme.
Nous vous invitons vivement à participer à cette enquête.
Cette initiative vise à faciliter les projets de production d’énergie renouvelable. Elle se concentrera sur les principaux obstacles à la mise en œuvre des projets en matière d’énergie renouvelable, et notamment :
la longueur des procédures d’octroi de permis
la complexité des règles et des procédures relatives à la sélection des sites et aux autorisations administratives
les problèmes de raccordement au réseau
les effectifs des autorités chargées de l’octroi des permis Elle donnera une vue d’ensemble des bonnes pratiques permettant de lever les obstacles recensés et des bonnes pratiques visant à faciliter les accords d’achat d’électricité, y compris par-delà les frontières.
L’implantation de plusieurs éoliennes pourrait remettre en question l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des Tours Vauban, à Saint-Vaast-la-Hougue, mais aussi dans le reste du pays.
Un paysage sauvage dans lequel un parc éolien devrait s’établir d’ici quelques années. Les habitants de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) sont résignés et déçus, tout comme certains vacanciers pour qui la nouvelle est difficile à comprendre. Il faut dire que le parc devrait être construit à une trentaine de kilomètres du rivage, et donc des Tours Vauban, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
Un problème selon Annick Perro, historienne. “La vue, c’est la valeur universelle exceptionnelle (…) Il faut aussi protéger les vues : de la mer vers les tours et des tours vers la mer. Or, ce sera pollué visuellement”, estime-t-elle.
La question pourrait prendre une ampleur bien plus importante, car les fortifications de Vauban inscrites à l’Unesco en tant que telles en 2008 concernent un ensemble de douze sites partout dans le pays. Christiane Tincelin, présidente de l’association “Eolarge”, l’explique : “Si l’un des sites est déclassé, désinscrit, c’est l’ensemble d’une inscription des sites Vauban qui tombent.”
L’association France Énergie éolienne (FEE) et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) estiment « réaliste et souhaitable » de produire 50 gigawatts grâce à l’énergie éolienne en 2050.
La conférence des Maires du Pays de La Châtaigneraie se tiendra le jeudi 25/11/21 à 18h à la communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie.
Ordre du jour : L’éolien sur le territoire du Pays de La Châtaigneraie
Tous ensemble, participons à une manifestation pour montrer notre opposition à l’éolien au Pays de La Châtaigneraie et faire entendre notre voix aux élus. Nous comptons sur votre présence.
Rendez-vous à 17h30 à la communauté de communes, Les sources de la Vendée, 85120 La Tardière.