5000 tonnes, 50 mètres de haut : Les fondations d’éoliennes en mer au Havre

France 3 a diffusé une enquête terrifiante sur l’inimaginable forêt de 70 socles en béton d’éoliennes que le Président Emmanuel Macron s’apprête à faire installer dans la mer Normande à quelques kilomètres au large de Fécamp.

Cette enquête montre un visage terrible de la transition écologique telle que l’envisage la Première Ministre Elisabeth Borne et sa Ministre de l’Energie Agnes Pannier Runachier. Pour continuer cette politique funeste, elles souhaitent faire promulguer une loi qui accélère les installations d’éoliennes en mer dans l’objectif d’installer pas moins de 5.000 éoliennes au bord du littoral Français telles que celles prévues au large de Fécamp.

Les chiffres énumérés par France 3 sont édifiants :

  • Le socles en béton d’éoliennes pèsent 5.000 tonnes au sol et 10.000 tonnes une fois remplis en mer
  • Le béton total utilisé pèse donc plus de 350.000 tonnes
  • Chaque socle mesure plus de 50 mètres de haut et 26 mètres de diamètre
  • Le seul chantiers des éoliennes représente 27 hectares

Fabien Bouglé ajoute les calculs suivants :

  • Les émissions de gaz à effet de serre des seuls socles représentent plus de 100 millions de kg de CO2
  • La surface marine mobilisée par les 70 éoliennes représentera entre 70 et 80 km2
  • Ces 70 éoliennes ne produiront que 13% de ce que produisait la centrale nucléaire de Fessenheim avant son arrêt (Facteur de charge de référence Windeurope 38%)

Bref ces éoliennes en mer vont polluer les fonds marins, stériliser une surface de pêche considérable, et ne produire qu’une quantité infime d’électricité.

Ce manque de vent qui pourrait compliquer notre réponse à la crise énergétique – Damien Ernst

« Ce phénomène dure depuis près de trois ans. Nous constatons une accentuation du problème. Pour les parcs éoliens en mer du Nord par exemple, au cours des premiers mois de l’année 2022, une baisse de l’ordre de 30% de la production a été constatée par rapport à ce qui était prévu. Les résultats sont donc très mauvais.

A titre d’exemple sur l’Allemagne aujourd’hui, sur les  65 gigawatts du parc éolien installé en Allemagne, il y a 2,64 gigawatts qui fonctionnent réellement. Le taux de charge de l’éolien est maintenant de 4%.
Ce phénomène aggrave terriblement la crise énergétique. Avec l’absence de vent, l’Allemagne est obligée de se tourner vers le gaz et le charbon.

Ce phénomène de double jet stream n’avait pas nécessairement été prévu. Les modèles des climatologues prévoyaient qu’avec le réchauffement climatique, un affaiblissement des régimes de vent allait intervenir en Europe mais ils ne pensaient pas que cette baisse serait aussi drastique que celle observée à l’heure actuelle et qu’elle serait accentuée par ce phénomène de double jet stream.

Si cette difficulté est amenée à se confirmer dans les années à venir, cela sera une catastrophe pour l’Europe qui a autant investi dans la filière éolienne. »

Yves d’Amécourt : « La majorité nous prépare un projet de loi pour accélérer l’implantation des éoliennes en supprimant les maigres voies de recours »

« La majorité nous prépare un projet de loi pour accélérer l’implantation des éoliennes en supprimant les maigres voies de recours qui restaient aux opposants, en tournant le dos aux élus locaux, en achetant les habitants des environs et en s’asseyant sur les lois qui visent à protéger l’habitat des espèces protégées ! Oui, c’est une véritable déclaration de guerre, doublée d’un parjure !

Qui plus est, cette « loi d’exception » répondrait, selon le gouvernement, à une « raison d’État »  !

Pourtant, chacun sait aujourd’hui que les éoliennes qui sont implantées en France ne répondent pas à l’urgence climatique puisque l’électricité, en France, est déjà largement décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité. Sur ce sujet précis, la France est le meilleur élève de l’Europe.

Chacun sait aussi que l’électricité produite par les éoliennes est intermittente et que, pour compenser cette irrégularité dans la production, on fait appel aux énergies fossiles. Est-ce le moment de s’engager dans une nouvelle dépendance aux énergies fossiles ?

Chacun sait, enfin, que le rapport qualité/prix de l’électricité éolienne est plutôt mauvais !

Alors oui, ce sujet mérite un peu de véhémence ! La souveraineté énergétique de la France, l’exemplarité de notre mix énergétique vis-à-vis du climat, le bon usage de nos finances publiques ne sont pas des sujets anodins. Ils méritent de raisonner sur le long terme et de s’abstraire de l’idéologie ambiante, fût-elle véhiculée par la Commission européenne ! »

Des mesures afin de réduire les contentieux et retards de projets renouvelables ?

L’article 6 du texte indique que « les installations (renouvelables) répondent, dans un contexte de crise énergétique, à un intérêt public majeur ». Une proposition qui permettrait alors de déroger à la règle de protection d’espèces protégées dans certaines zones, et de « réduire le nombre de contentieux, qui sont sources de retards et difficultés pour les projets » selon l’exposé des motifs du texte.

L’autre mesure phare du projet est de permettre aux riverains d’être « dédommagés » s’ils acceptent près de chez eux des sources d’énergies vertes. Bien que ces compensations ne soient pas encore explicites, les habitants voisins de parcs éoliens ou de centrales solaires pourraient obtenir un tarif réduit d’électricité.

TF1 INFO 14 août 2022

Heureuse nouvelle pour Thorigny !

Le Conseil d’État a rendu un arrêt le 21 juillet 2022 déclarant que le pourvoi en cassation de la société Ferme éolienne de Thorigny portée par AboWind n’était pas admis.
Nous félicitons l’association Vent de Furie et ses requérants pour cet heureux résultat mettant fin au projet de Thorigny pour 4 éoliennes de 150 m.

Face au lobby éolien industriel riche et puissant, le seul moyen de se faire entendre est de se pourvoir en justice.
Soyons déterminés et refusons ces installations d’éoliennes industrielles, implantées au chausse pied, sans concertation véritable avec les citoyens concernés.

Pornichet. Un collectif s’insurge contre les éoliennes – Ouest France 28 juillet 2022

On nous aurait menti ?

Le collectif Défense de la Mer (DLM) publie un communiqué à charge contre les éoliennes : « Vous nous avez menti : c’est la réaction quasi unanime en Presqu’île guérandaise car il avait été dit aux gens  » Elles ne se verront pas » . Rappelons l’interview fin 2012, d’Yvon André (ex-Directeur EDF-EN) : « La distance la plus courte entre la côte et la première éolienne sera de 12 km, donc elles ne seront pas visibles. »

Mensonges et communication, avec plus de la moitié des éoliennes déjà en place, on a une perception visuelle de ce qui nous attend pour des décennies, et on ne connaît pas encore les conséquences du saccage des fonds du Banc de Guérande (80 excavations et 110 km de câbles inter-éoliennes) sur la flore et la faune sous-marine, ni sur la destruction d’espèces protégées de l’avifaune (puffin des Baléares, migrateurs, chiroptères…). »

Éoliennes : de nouveaux soupçons de pollution volontaire en baie de Saint-Brieuc – Mediapart 11 juillet 2022

Les avocats du Comité des pêches des Côtes-d’Armor viennent de faire un signalement au parquet de Brest. Sur la foi de vidéos réalisées par un lanceur d’alerte, ils soupçonnent le navire qui réalise les forages en baie de Saint-Brieuc pour la construction des éoliennes d’effectuer des rejets toxiques en mer, ce que conteste l’entreprise.