3 articles sur les éoliennes dans Ouest France du 28 décembre

Ce samedi 28 décembre, Ouest France consacre 3 articles au sujet éolien.

Philippe de Villiers et Christelle Morançais sont unanimement contre l’implantation d’éoliennes terrestres dans le bocage vendéen et ils ont écrit au préfet. Ce qui est valable pour le Puy du Fou l’est également pour l’ensemble des sites touristiques du département, comme le souligne Philippe de Villiers.

2 articles également sur l’association Vent de l’Autize, vent d’indignation. L’association dénonce les problèmes liés à l’éolien.

L’Association Nationale des Animaux Sous Tension saisit la justice

Lignes à haute tension, éoliennes : l’association Animaux Sous Tension porte plainte.

Basée dans la Sarthe, elle a commencé à rassembler tous les dossiers liés à des décès d’animaux d’élevage ou des pertes de production liées, selon elle, à la proximité d’installations électriques type transformateur ou ligne à haute tension.

« A l’heure actuelle, estime son trésorier Jean-Claude Olivier, nous avons une vingtaine de dossiers mais ce sont, en réalité, des centaines d’éleveurs en France qui sont impactés. »

Une dizaine de cas concernent les Pays de la Loire dont cette ferme où plusieurs centaines de vaches sont mortes depuis la mise en service du parc éolien de Nozay.

À Saint-Longis, près de Mamers, en Sarthe, un éleveur de lapins a perdu 200 000 bêtes. Il soupçonne une antenne relais d’être à l’origine de cette hécatombe. 

Dans certains élevages, note l’association, les robots de traite enregistrent au quotidien des pertes de production alors qu’il y a eu à proximité l’installation d’un transformateur ou d’une ligne à haute tension. Sans parler des diverses pathologies qui touchent les animaux, souvent liées à une baisse de l’immunité.

« Depuis plus de 20 ans, note Jean-Claude Olivier, les éleveurs perdent leurs procès. Notre objectif, c’est de rassembler ces éleveurs pour organiser une défense collective. »

Par l’intermédiaire de son avocat, l’association a déposé plusieurs plaintes et a demandé au Tribunal Administratif la communication de documents qui, selon elle, devraient être publics.

Les Coordonnées de l’association :
https://animauxsoustension.org/

Manifestation à Mouchamps contre la proximité des projets éoliens avec les habitations

Environ 250 personnes ont défilé ce dimanche 15 décembre, contre les deux projets de parcs éoliens à Mouchamps. Éleveurs, parents, riverains protestent contre la proximité de ces deux parcs avec les habitations.

Mouchamps, Antigny/St Maurice des Noues, La Châtaigneraie, St Hilaire de Voust, Loge-Fougereuse, Chantonnay, Xanton Chassenon, St Hilaire des Loges, Benet…
Partout en Vendée et ailleurs…Nous, riverains, avons tous les mêmes questions, inquiétudes et angoisses.
Il est plus que temps que les décisionnaires nous entendent et fassent le nécessaire.

« Les deux parcs entoureront mon exploitation. Comme la loi le prévoit, elles seront à 500 mètres de mon habitation. Mais ce n’est pas suffisant. »
« nous ne savons pas quels sont les impacts. Il n’y a pas de principe de précaution. Les experts avaient constaté l’existence de troubles »
« Ce sont toutes mes économies que j’ai investies. Rien ne nous garantit qu’on pourra vendre au même prix. Nos maisons risquent d’être dévaluées. Personne ne voudra s’installer à Mouchamps. »
« J’habite à 750 mètres d’un des futurs parcs. C’est trop proche. Certaines études évoquent la distance d’1,5 km pour éviter toute nuisance. Je n’ai rien contre les énergies renouvelables, au contraire. Mais elles ne doivent pas être si proches des habitations. Ce serait une catastrophe pour Mouchamps. »
« Nous voterons par ailleurs, ce lundi, en conseil municipal, une motion contre l’implantation des deux parcs éoliens dans notre commune. »
 

L’article sur Ouest France

Lettre ouverte de Philippe de Villiers à tous les Vendéens concernant la prolifération des éoliennes

Dans une lettre ouverte adressée « à tous les Vendéens », datée de vendredi 6 décembre, Philippe de Villiers parle de « prolifération à venir des éoliennes en Vendée », « d’invasion de ces turbines hors d’échelle » mais aussi « d’imposture ».

À tous les Vendéens,

J’ai choisi de m’adresser à vous directement pour vous faire partager, en tant que créateur du Puy du Fou, mon inquiétude et celle des 4300 bénévoles de notre Association face à la prolifération à venir des éoliennes en Vendée.

L’invasion de ces turbines hors d’échelle va blesser nos paysages de manière irréversible. Car on les voit à des dizaines de kilomètres. Pour ce qui concerne le Puy du Fou, les projets d’implantation à Mouchamps et Chantonnay dresseront un mur de clignotants rouges, polluant ainsi le cône de visibilité nocturne de la Cinéscénie.

Notre aventure culturelle dont vous connaissez le rayonnement pourrait être mise en péril par une telle perturbation. Il y a danger de mort pour notre spectacle-phare.

Certains d’entre vous penseront peut-être : « Les éoliennes sont un mal pour un bien. » Une blessure certes, mais qui répondrait à une nécessité énergétique vitale.

Or, une étude approfondie du dossier, pendant une bonne année, à partir des plus récents rapports scientifiquement établis, m’a conduit à une conclusion inverse : c’est un mal pour un mal.

Porté par une propagande troublante, l’éolien est tout simplement une imposture. Et d’abord une imposture écologique. Par exemple, on ne nous dit pas que les aimants servant à la fabrication les rotors font appel à dix-sept métaux rares (1) dont l’extraction, en Chine, produit des déchets radioactifs facteurs de leucémie (2). On passe sous silence que le président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a lui-même dévoilé récemment la grande difficulté du recyclage des pales, fabriquées avec des matériaux composites (3). On nous informe que la durée de vie des éoliennes est de vingt ans. Alors que deviendront, dans vingt ans, les socles en béton ? Sans doute demeureront-ils dans les champs en friche comme les témoins absurdes de nos égarements, aussi longtemps que les blockhaus des dunes de la dernière guerre.

L’imposture consiste à nous cacher l’intermittence du vent qui, lorsque les aérogénérateurs sont à l’arrêt, à cause d’un vent soit trop faible soit trop fort, contraint EDF à faire tourner des usines suppléantes, fonctionnant au charbon ou au pétrole qui sont, par définition, fortement émettrices de gaz à effet de serre (4).

Je viens de découvrir que, selon plusieurs études d’experts et notamment un rapport du Congrès des médecins allemands – très concernés par le pullulement des éoliennes –, les infrasons, ondes sonores de basses fréquences, produits par les éoliennes mettent en danger la santé humaine, dans un rayon de dix kilomètres (5).

Par ailleurs, en 2017, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a réalisé une enquête sur la mortalité désastreuse des oiseaux, qui viennent par millions s’empaler sur les ailes géantes (6).

J’arrête là l’énumération mortifère. Elle laisse affleurer une vaste opération mensongère, dénuée de toute transparence et aux intérêts cachés. Le business des éoliennes, reposant sur un tarif subventionné, artificiel – pour combien de temps ? –, ne fait pas que brasser de l’air. Il brasse aussi beaucoup d’argent. On apprendra bientôt que, derrière le démarchage éhonté des promoteurs, et dans l’entremêlement des lobbys, des fabricants et des bénéficiaires, publics et privés, les circuits financiers sont volontairement tenus à l’opacité. Tous les représentants des promoteurs, le plus souvent à capitaux étrangers, qui se promènent chez nous, de commune en commune, déploient tout un attirail « incitatif » où la plus grande discrétion cache des sommes faramineuses dont le partage est inconnu du public.

Les commissaires-enquêteurs rendent, la plupart du temps, un avis positif. Je me suis donc intéressé à leur mode de rémunération. Car qui paie commande. Savez-vous à qui incombe la charge de les payer ? Le maître d’ouvrage. Et le montant de l’argent ainsi reçu du promoteur est inaccessible au public. Où est l’indépendance (7) ?

Un expert a prédit récemment que toute cette affaire des éoliennes serait le « grand scandale du siècle (8) ». Il faut que la Vendée soit épargnée.

Le 2 décembre dernier, quatre présidents de départements (9) ont tiré la sonnette d’alarme : couverts d’éoliennes qui « lacèrent leurs paysages » (sic), ils constatent que leur chiffre d’affaires touristique décline. Ces patrons de départements dénoncent, je cite, « le vide juridique total qui profite aux opérateurs du secteur accusés de mercantilisme ». « Leurs démarches commerciales feraient frémir n’importe quel citoyen (10). »

C’est pourquoi j’en appelle à tous les Vendéens : Ne laissez pas faire. Demandez des explications à vos élus ! Exigez la transparence.

Protégeons nos campagnes, nos paysages, c’est notre héritage, nous n’en sommes que les emprunteurs fugaces pour les générations futures !

Et merci de nous aider à sauver l’oeuvre du Puy du Fou, un des fleurons de notre belle et chère Vendée que chaque nuit d’été, nous célébrons avec ferveur. Merci de m’avoir lu et merci par avance de votre action. Notre grand département touristique n’a pas vocation à devenir un cimetière géant de carcasses monstrueuses.

Philippe de Villiers

1 « Les enjeux stratégiques des terres rares et des matières premières stratégiques et critiques », Rapport n°617 (2015-2016) de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 19 mai 2016 ; Ministère de la Transition écologique et solidaire, Document de présentation du Plan pluriannuel de l’énergie, janvier 2019, p.106.
2 Elsa DOMINISH, Sven TESKE, Nick FLORIN, « Responsible minerals sourcing for renewable energy », Institute for Sustainable Futures, University of Technology, Sydney, 17 avril 2019.
3 La Tribune, 6 février 2019.
4 Bilan-electrique-2017.rte-France.com/production/23-eolien/232-la-production-eolienne/la-production-eolienne-en-detail/le-facteur-de-charge-eolien-mensuel
5 https://www.bundesaerztekammer.delfileadmin/user_upload/downloads/pdfOrdner/118._DAET/118DAETBeschlussprotokoll20150515.pdf
6 Rapport sur « Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune. Étude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 », Ligue de protection des oiseaux, juin 2017.
7 Article R 123.10 du Code de l’environnement : « Les commissaires enquêteurs ont droit à une immunité à la charge du maître d’ouvrage. »
8 Fabien BOUGLE, Éoliennes. La face noire de la Transition écologique, Éditions du Rocher, 2019.
9 La Vienne, la Charente, la Charente Maritime et les Deux-Sèvres.
10 « Quatre présidents contre les éoliennes », Aujourd’hui en France, 3 décembre 2019.

Installation des éoliennes sur les terres agricoles : rétablissons la vérité – Article d’AgoraVox

Que ce soit pour le climat, pour les pesticides, pour les éoliennes, le monde paysan est jeté en pâture pour qu’il absorbe tous les maux de notre société dépravée.
Jeté à la vindicte populaire…« ceux-là ils sont riches, ils ont des éoliennes ! »
Rétablissons les faits !

L’éolienne présente-t-elle un avantage pour l’agriculteur ?
Un contrat est d’abord passé entre l’éolien, le propriétaire et l’agriculteur. Sous forme de bail emphytéotique d’une durée de 25 ans.
Ce contrat engage les parties à respecter leurs engagements durant la période d’exploitation des éoliennes. Ce contrat prend en compte l’annulation du bail rural entre le bailleur et le fermier, le bail de droit commun entre le propriétaire et l’éolien, et la convention d’indemnisation entre le fermier et l’éolien.

Les indemnités financières sont réparties entre les parties.
Il y a actuellement 60 000 propriétaires d’éoliennes. Chaque partie touche environ 6 500 euros chaque année pendant la durée du bail.
La durée de vie d’une éolienne est d’environ 20 ans. La société qui exploite les éoliennes cesse de la couvrir dès l’instant où l’éolienne n’est plus viable. Or, la bail est de 25 ans ; l’agriculteur doit se débrouiller pour la démanteler.

Quel est le coût de ce démantèlement ? Cela peut grimper à 850 000 euros : 650 000 euros pour l’éolienne, 200 000 euros pour le béton.
L’installation d’éoliennes sur des parcelles agricoles est une arnaque.

Mais alors, l’éolienne, est-ce une énergie renouvelable ?
Il faut entre 2000-3000 tonnes de béton souterrain, ce qui constitue une menace pour le développement des sols et les nappes phréatiques. Et si un problème survient, ce sera le propriétaire du terrain qui sera poursuivi, pas le promoteur qui se dédouane de toute responsabilité.

Ajoutons qu’une éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles et que la moindre fuite de 10 litres suffit pour polluer le milieu naturel dans laquelle elle est implantée.

De plus, son installation nécessite l’enlèvement de terres agricoles : le chemin qui y mène qui doit mesurer 5 mètres de large, l’emplacement de l’éolienne qui est de 1000 mètres carré. Des surfaces déduites de la surface déclarée.

Mais que font les sociétés garantes des parcs éoliens ?
Garante n’est justement pas le bon terme à employer. Car dès qu’un problème survient dans l’exploitation de l’éolienne, ce n’est pas le promoteur éolien que l’on va chercher.
Pourquoi ? Car chaque projet est constitué d’un capital minimum de milliers d’euros versés à des actionnaires qui changent au fil du temps.
Il arrive aussi que les sociétés en charge d’exploiter les éoliennes ne publient pas leur compte et qu’aucun expert ne soit présent lors du contrat.

Les éoliennes font partie des plus grandes magouilles (N.D.L.R : & Bidouille ?) destinées à assujettir les manants, au nom de la puissante écologie, dont les agriculteurs sont les premiers acteurs en entretenant nos paysages, en préservant notre biodiversité.

Valentin Lagorio, secrétaire général adjoint à l’Union du Peuple Français et secrétaire national chargé de l’Agriculture au Rassemblement du Peuple Français.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/installation-des-eoliennes-sur-les-219631