Alors que se tient le débat public sur le parc éolien offshore d’Oléron, Dominique Chevillon, vice-président de la Ligue de protection des oiseaux, constate que les concertations mettent les acteurs locaux devant le fait accompli.
Extraits :
“Les mâts des parcs éoliens offshore, que nous appelons des parcs éoliens industriels marins en raison de leur gigantisme, prévus à Oléron, mesurent au moins 260 mètres de haut.”
“L’État ne souscrit pas à ses obligations d’information”
“Ce que le gouvernement veut faire, c’est demander l’avis des organisations socioprofessionnelles sans avoir préalablement porté à leur connaissance les conséquences environnementales, mais également les conséquences socioéconomiques de l’implantation de ces champs industriels marins”
“La manière de traiter ces dossiers ne respecte pas la Convention d’Aarhus, dont la France est signataire, qui demande de mettre à disposition des citoyens une information claire et transparente”
“Dans le cas du parc d’Oléron, le débat public ne repose que sur deux questions : où voulez-vous localiser le parc de 1 GW et le second de la même puissance sur une carte de 300 km2 ? La question posée n’est pas : « on le fait ou on ne le fait pas ? », mais « est-ce que vous voulez le mettre ici ou là ?”
“Les zones d’implantation sont celles qui conviennent aux industriels et à un opérateur de l’État, qui s’appelle Réseau de transport d’électricité (RTE)”
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