Dimanche 12 mars, les riverains et membres de l’Apen ont découvert leurs pancartes opposées au projet éolien, à terre, lacérées, sinon volées. Ils ont déposé plainte.
Des faits qui se sont produits au cours de la nuit, sur la route entre Nieul et Les Clouzeaux. « Sept pancartes ont été dégradées. Deux ont même été volées, d’autres lacérées au cutter », explique Christine Chevilliard, présidente de l’Apen.
Si ces dégradations ne sont pas une première, elles prennent cette fois un caractère plus inquiétant pour les victimes. Outre les dommages matériels et les préjudices financiers, un sentiment d’insécurité s’installe auprès des habitants. « Plusieurs plaintes ont été déposées en gendarmerie avec demande de dommage et intérêts », souligne Christine Chevilliard.
« Pour l’Apen, force est de constater la progression d’un climat délétère à Nieul-le-Dolent du fait de ce projet, via la répétition de ces dégradations et intrusions. Ça devient la zizanie « , déplore l’association.
« Nous trouvons dommage que des individus qui ne sont pas du même avis ou ont éventuellement des intérêts financiers à voir ce projet se concrétiser n’expriment pas ouvertement leurs opinions plutôt que d’acter des dégradations de la sorte, et regrettons le manque de concertation qui entoure ce projet. »
Pour rappel, le projet éolien est déposé en préfecture. L’Apen et des riverains s’y opposent, car « trop proche d’habitations et porteur de nuisances pour la santé des personnes ».
Pour appuyer leur argumentaire, l’Apen note qu’à Toulouse, un jugement s’est prononcé récemment en faveur de riverains pour troubles anormaux du voisinage et a condamné le porteur de projet.
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si ils dechirent les pancartes , il n y aura qu’a bruler leurs futures eoliennes , point barre