Bataille contre des éoliennes près de la Sainte-Victoire

Un parc de vingt-deux mâts doit être construit à proximité de la montagne provençale chère à Cézanne.

Cézanne va se retourner dans sa tombe. La montagne Sainte-Victoire, dans les Bouches-du-Rhône, que le peintre a immortalisée dans plusieurs dizaines de ses tableaux, risque d’être défigurée par un parc de vingt-deux éoliennes situées à proximité, à moins de dix kilomètres. Cet énorme chantier, qui a d’ailleurs démarré sur les territoires des villages d’Ollières et d’Artigues, a déjà permis l’installation de deux mâts. Plantées sur la ligne de crête d’un chapelet de collines et visibles de très loin, ces lances de 125 mètres de haut crèvent désormais le ciel en défigurant le paysage, selon plusieurs dizaines d’associations. Criant au massacre de ces lieux majestueux qui, par ailleurs, abritent la basilique de Saint-Maximin – troisième tombeau de la chrétienté – ces dernières ont lancé une pétition contre ce projet. Surtout, l’une d’elles, Sites & Monuments, a en urgence déposé un recours le 7 mai dernier devant le tribunal administratif de Toulon pour tenter de stopper les travaux.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/bataille-contre-des-eoliennes-pres-de-la-sainte-victoire-20200513

La folie des éoliennes s’accélère encore : la situation de la France exige de l’arrêter – Le Figaro 7 mai 2020

Retrouvez ci-dessous quelques extraits de l’article :

La programmation pluriannuelle de l’énergie vient d’être adoptée à la sauvette par un décret du gouvernement le 21 avril. Elle prévoit une multiplication par 2,25 de la puissance installée de l’éolien terrestre d’ici 2028. La prolifération des éoliennes est ainsi inscrite au rang des priorités de notre pays. N’y avait-il pas de décisions plus urgentes, en ce temps de pandémie ?

On voit déjà, dans nos campagnes, beaucoup d’éoliennes. On en verrait presque partout si le programme adopté le 21 avril dernier était appliqué. Et elles nous domineraient encore plus. Les engins qu’on implante aujourd’hui mesurent couramment 185 mètres de haut.
Le préfet des Ardennes a autorisé 65 engins de 200 mètres. Le projet du Haut-Armançon, dans l’Yonne, atteint 240 mètres. On se rapproche à toute allure de la tour Eiffel, d’une hauteur de trois cents mètres. Sauf que celle-ci est unique, alors que la vision d’une pléiade de tours Eiffel serait oppressante.

Quant aux éoliennes installées dans des zones de pêche riches en ressources, elles détruisent les fonds marins et chassent les artisans pêcheurs.

Si une nouvelle extension est donnée à l’éolien, il faudra davantage de gaz. (…)Du fait de son union forcée avec ce méthane fossile (gaz), l’éolien n’est pas une vraie énergie renouvelable.

Le courant éolien terrestre sera, dans les meilleurs cas, deux fois plus cher.

Au cours des douze derniers mois, le prix du courant facturé aux particuliers a été relevé de 10 %.

N’est-il pas temps de revenir à de plus justes priorités? Cessons d’aider de nouvelles éoliennes en France, et consacrons ce qui nous reste de ressources au sauvetage de notre pays.

L’article sur Le Figaro https://www.lefigaro.fr/vox/societe/la-folie-des-eoliennes-s-accelere-encore-la-situation-de-la-france-exige-de-l-arreter-20200506

L’éolien industriel en 2020 : Le décryptage

Peut-être avez-vous été, ou serez-vous, surpris-e, voire choqué-e à la vue des banderoles « anti-éoliennes » qui sont installées çà et là, à fortiori si vous faites partie des 73 % des Français qui auraient « une image positive des éoliennes »(1)
Pour notre part, nous avons opté pour « éolien = absurde !».

Explications – Version courte – Ce qui suit est volontairement réduit au minimum; des arguments et nuances figurent dans la version détaillée, à nous demander par mail : info@ventdesnoues.org

Comme nos voisins, nous avons découvert incidemment fin 2019 l’existence d’un projet d’implantation de huit éoliennes à proximité de chez nous (2) (l’éolienne la plus proche devant se situer à 500m), ainsi que d’un autre, bien avancé, lui, sur la commune voisine de Loge-Fougereuse.
À ce moment-là, nous sommes de ceux qui disent être « ni pour ni contre », voire même plutôt « pour ».
Mais, tout de même, l’envie d’en savoir plus nous taraude et de recherche en recherche, nous en arrivons au constat qui suit. Résumons :

– Nuisances de voisinage

– Bruit et infrasons, effet « stroboscopique », clignotements rouges la nuit et « syndrome éolien »(3).
– Dommages sur des élevages bovins.

– Absurdité écologique

Cette industrie entraîne notamment une destruction des paysages et de l’environnement ainsi qu’un impact sur les oiseaux et les chauves-souris.
Tout est dit (ou presque) par la ministre de l’Environnement le 18 février 2020 : « (…) Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. (…) On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement
autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. »

– Absurdité énergétique

Cette énergie est intermittente et non pilotable, elle nécessite donc le recours régulier aux autres modes de production. Elle ne permettra donc pas de répondre à deux des objectifs de la loi de 2015 (4) que sont « la réduction de 50% de la part du nucléaire » et « la réduction des gaz à effets de serre » :
– Plus de 8000 éoliennes installées à ce jour = 6% d’électricité (5)
– 20.000 éoliennes auxquelles il est prévu d’arriver en 2030 = 13 à 15 % d’électricité.

À ce compte-là, il faudrait 1200 éoliennes de 3 mégawatts (MW) (6) pour produire l’équivalent d’un réacteur nucléaire de 900 MW.
Et l’éolien industriel n’a aucun impact sur la production de gaz à effets de serre.(7)

– Absurdité économique et financière

  1. Selon un rapport de la Cour des comptes (2018) et deux rapports de députés (2019), le coût du développement éolien serait en 2028 de 72,7 à 90 milliards d’euros, pour 15% d’électricité seulement.
    – Extrait du rapport : « Une somme colossale, équivalente à ce que la France a dépensé initialement pour se doter de son parc nucléaire, à ceci près que les éoliennes produiront cinq fois moins d’électricité et auront une durée de fonctionnement trois fois inférieure ».
    Conclusion : « L’évaluation de la politique de soutien financier apporté par l’État aux éoliennes aboutit à un constat d’échec. Le soutien mis en oeuvre depuis 2001 est onéreux, déséquilibré, peu efficace (…) »

  2. Outre les subventions de l’État, EDF est dans l’obligation d’acheter l’électricité aux promoteurs éoliens 7 à 8 centimes d’euros le kWh lorsque, dans un même temps, elle est dans l’obligation de vendre le quart de sa production à ses propres concurrents au prix de 4,5 centimes d’euros le kWh.
  3. Les promoteurs de l’éolien bénéficient d’abattements et d’exonérations sur les taxes appliquées aux autres industries.

Absurdité juridique par un ensemble de dérogations ciselées sur mesure

  1. Santé et troubles de voisinage
    – Non-respect du principe de précaution : non prise en compte des recommandations de l’Académie de médecine relative aux distances entre les parcs éoliens et les habitations.(8)
    – Dérogation au code de la santé publique en ce qui concerne le seuil d’infraction sonore et dispense de la mesure et la limitation des bruits de basse fréquence (« infra sons »).
  2. Environnement
    – Dérogation aux principes de préservation des espaces naturels et à l’interdiction de détruire ou de déranger des spécimens d’espèces protégées.
  3. Droits de recours administratifs
    – Dérogation au principe de double degré de juridiction : le contentieux n’est plus jugé par les tribunaux administratifs, mais, en premier et dernier ressort, par les cours administratives d’appel (CAA) avec une possible cassation devant le Conseil d’État. Cela revient en fait à supprimer la possibilité d’appel.
    – Limitation des possibilités de stratégie des plaignants par la « Cristallisation des moyens » (arguments) lesquels doivent être déposés devant la CAA en bloc et en une seule fois.
  4. Caractère « léonin » des baux emphytéotiques
    L’exploitant locataire a la jouissance du terrain quasiment comme s’il en était le propriétaire. Et ce dernier peut notamment se retrouver avec la charge du démantèlement à la fin du contrat (20 ans).

Conclusion et Perspectives

Pris individuellement, beaucoup des inconvénients (surtout résumés à ce point !) pourraient sembler « supportables » et être le prix à payer pour arriver à l’indispensable « transition écologique », notamment au regard des risques climatiques et des catastrophes annoncées, voire en cours.
Cependant le cumul des inconvénients et leur coût, mis en perspective avec les résultats obtenus et envisageables à moyen et long termes font, me semble-t-il, pencher à ce jour les balances « avantages / inconvénients » et « bénéfices / coûts », du côté « inconvénients » et « coûts ».

Alors… que fait-on ?…

La crise du coronavirus montre s’il en était besoin la nécessité impérieuse de repenser l’organisation de notre société, de réévaluer la réalité de nos besoins au regard de nos moyens et des limites que la nature nous impose, de réfléchir aux conséquences de nos interactions, y compris sur le plan mondial…
Il se trouve qu’une proposition de loi a été déposée par des députés le 14 janvier 2020 (9).
Dans son exposé des motifs, elle reprend les éléments formulés notamment en 2018 et 2019.
Son article premier propose un moratoire sur l’installation de nouvelles éoliennes « afin de prendre le temps de la réflexion. Toutes les raisons évoquées ci-dessus donnent à penser qu’un emballement s’est produit. Ce moratoire permettra de clarifier les règles relatives à la filière. (…) »

En attendant un débat autour de cette proposition de loi (10), il est toujours temps de travailler sur nombre de problèmes en suspend. Par exemple, considérant pour commencer l’énergie comme étant un bien commun à partager et non pas un produit soumis à la loi du marché :
– en s’attaquant en priorité aux secteurs grands émetteurs de gaz à effet de serre, c’est-à-dire à la consommation de pétrole, et en premier lieu aux transports ;
en engagent des programmes d’économies d’électricité.

J’invite les plus curieux et/ou courageux qui veulent en savoir plus à nous demander la version détaillée de cet exposé par mail : info@ventdesnoues.org

Merci pour votre confiance.
Pascal

1 Sondage Harris Interactive pour France Énergie Éolienne d’octobre 2018.
2 Aux dernières nouvelles, ce serait seulement deux éoliennes qu’il serait prévu d’installer, compte tenu de « contraintes militaires » (couloir aérien)…
3 Selon l’Académie de médecine.
4 Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015.
5 Bilan RTE 2019 : Nucléaire = 71% ; Fossile = 8%, Hydraulique (barrages) = 11%, Solaire = 2% et «Bio»énergies = 2%.
Les éoliennes les plus courantes font 2MW ; les dernières générations à peine 3MW.
6 Les éoliennes les plus courantes font 2MW ; les dernières générations à peine 3MW.
7 En France seulement 8% d’électricité est d’origine fossile.
8 Académie de médecine : 1500 m ; Sénat : 1000 m. Distance appliquée : 500 m.
9 Proposition de loi du 14 janvier 2020 « pour un développement responsable et durable de l’énergie éolienne »
10 Il ne s’agit pas d’un « projet » émanant du gouvernement, mais d’une « proposition » présentée par l’opposition ; il est donc très probable qu’elle ne sera pas retenue…

Une pale sévèrement endommagée au parc éolien à Plouarzel

Ce jeudi 30 avril, une pale d’éolienne du parc des Deux-Croix en Plouarzel (29) a présenté une pliure inquiétante, laissant penser qu’elle pourrait casser et tomber au sol. De forts craquements sont, par ailleurs, audibles à 300 m, voire plus, de l’éolienne. Pour le moment, on ne connaît pas la cause de cette détérioration qui a été observée à 11 h 30.

Le scandale de la signature du décret de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie – FED – Lettre du 29 avril 2020

L’information concernant les décrets du 21 avril 2020 qui adoptent les nouvelles Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) et Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) vient de paraître dans la revue professionnelle spécialisée ACTU-ENVIRONNEMENT.
 

Le gouvernement a profité du confinement et de la pandémie pour annoncer en douce la continuité de la politique énergétique catastrophique du précédent quinquennat. Politique qui est en totale contradiction avec les révélations et les conclusions du rapport officiel de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables du 12 mars au 19 mai 2019 rendu le 25 juillet dernier.
 
La PPE et la SNBC, ces deux piliers de la strategié définie par le Ministère de la Transition écologique et solidaire ont fixé les objectifs de la politique energié-climat francaisȩ des dix prochaines anneeś sans tenir aucun compte des résultats de la commission d’enquête parlementaire qui a réuni les principaux spécialistes, hommes de terrain, et scientifiques en matière d’environnement et d’économie.
 
On est plombé pour plus de 10 ans avec cette PPE.
 
La commission d’enquête parlementaire ? Quelle commission d’enquête ?
 
Aucun relais médiatique, pas un mot dans la presse mainstream qui s’en fiche complètement.
 
Au profit d’une transition énergétique électrique lucrative pour ses seuls développeurs, la PPE méprise les réelles urgences que sont la survie de l’humanité par la préservation de notre environnement, la lutte contre le réchauffement et le dérèglement climatique.
 
Aujourd’hui, le nucléaire qui existe déjà reste la moins pire des solutions pour continuer à disposer régulièrement et rapidement sur commande de l’électricité décarbonée et pouvoir lutter contre le réchauffement et le dérèglement climatique. Pourquoi devons nous dépenser des sommes énormes pour acheter un maximum de gigantesques éoliennes inutiles et polluantes pour soutenir l’industrie allemande moribonde de la pseudo transition énergétique dite Verte :
 
Éolienne – En Allemagne, sur 140 000 emplois ce sont plus de 20 000 licenciements récents dans cette industrie dite d’avenir (en France, en 20 ans, c’est à peine 16 000 emplois crées revendiqués par FEE – France Energie Eolienne):
https://www.handelsblatt.com/unternehmen/energie/energiemarkt-die-internationale-windbranche-schaut-besorgt-nach-deutschland/22602356.html?ticket=ST-42729-TsR3NuEajdwoOVHVqGC3-ap1)
 
Solaire – En Allemagne plus de 100 000 emplois contre à peine 10 000 en France, mais 30 000 perdus en un an outre Rhin et des dizaines de milliards en capital privé détruits : https://www.contrepoints.org/2018/08/05/321781-la-debacle-de-lenergie-solaire-subventionnee-en-allemagne
 
Pour la survie de l’économie allemande dans sa transition énergétique à l’agonie, les hommes politiques au pouvoir en France nous forcent manu militari à acheter les machines industrielles dont nos voisins ne veulent plus !
 
Ces machines vont arriver en France et détruire des emplois sans quasiment en créer aucun :

  1. En polluant nos paysages, notre biodiversité et en enlaidissant nos campagnes, elles vont continuer à miner notre industrie touristique, qui représente 2 000 000 d’emplois (directs et indirectes) et 10% du PIB français.
     
  2. Elles vont dévaloriser nos campagnes en aggravant la destruction de notre biodiversité terrestre par accaparement et artificialisation des terres et de l’espace aérien de l’avifaune (oiseaux, insectes, chauves-souris, …) jusqu’à plus de 200 mètres de haut (avec des hélices tournant jusqu’à 300km/h).
     
  3. Sous influence lobbyiste de l’OFATE (office franco-allemand pour la transition énergétique logé dans nos ministères) et des EELV allemands, facteurs de dangereuses pertes de compétences et de moyens de recherche pour sécuriser notre industrie nucléaire vieillissante, cette PPE va poursuivre et amplifier le dénigrement, le saccage et la destruction de cette industrie qui emploie plus de 250 000 personnes.

Ces machines prétendues vertes, « made in Germany » agrées PPE, affichent compte tenu de leur brève durée de vie, un bilan ACV (Analyse de Cycle de Vie) catastrophique. Leur fabrication nécessite de grosses quantités de matières premières, d’énergie avec de fortes émissions de gaz à effet de serre pour, usées à bout de souffle et devenues improductives, devoir être démontées et remplacées au bout d’à peine 20 ans.

Nous n’avons aucun besoin, ni ne voulons de ces machines chez nous. Elles ne feront que nous appauvrir et nous faire perdre des emplois tout en aggravant le réchauffement et le dérèglement climatique.

En vertu de quelle urgence doit-on dépenser entre 90 milliards et 120 milliards d’euros plus les coûts supplémentaires de flexibilité de réseau, lissage et stockage compensatoires de l’intermittence (hydrogène, batteries, STEP, etc…) pour des produits allemands inutiles alors que grâce aux installations déjà existantes, sans émission de gaz à effet de serre, la France a toujours été sans exception tous les ans depuis plus de 20 ans en surproduction d’énergie électrique (entre un minimum de 37 TWh en 2010 et un maximum de 77 TWh en 2002) ?

Pourquoi cet acharnement à détruire notre industrie électrique nucléaire qui fonctionne depuis plus de 60 ans sans émission de CO2, au profit d’une industrie allemande polluante, championne d’Europe du gaspillage énergétique et de l’émission de gaz à effet de serre principal facteur du réchauffement et dérèglement climatique ?

Sans la contrainte de devoir compenser l’intermittence de certaines sources d’énergies dites renouvelables, avec ce qui existe déjà en France, nous pourrions arrêter quasi immédiatement les dernières centrales électriques fossiles charbon et gaz pour produire une électricité à près de 100% décarbonée et utiliser des milliards d’euros disponibles pour des urgences largement plus prioritaires que la transition électrique, à la condition de se limiter à exploiter l’hydraulique, le nucléaire et les autres sources d’énergie décarbonnées qui sont déjà en place.

En 2019, la France a produit 537,7 TWh d’électricité pour n’en consommer que 473 TWh (dont 42,6 TWh fossile charbon & gaz). Le surplus de 64,7 TWh dépasse largement les 45,7 TWh produits par les dizaines de milliers de générateurs électriques industriels géants solaires ou éoliens qui ont été éparpillées de façon anarchique sur l’ensemble de notre territoire (34,1 TWh / éolien et 11,6 TWh / solaire).

Que les décrets d’application de la PPE et de la SNBC ne mentionnent, ni ne tiennent compte dans leurs conclusions de l’existence du rapport officiel de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables qui s’est tenu du 12 mars au 19 mai 2019 et a été rendu à l’Assemblée Nationale le 25 juillet dernier par Julien Aubert, Président LR et Marjolaine Meynier Millefert, rapporteur LREM est un scandale.

Avoir profité des désordres de la pandémie et du confinement pour s’abstenir d’informer le public, de la parution des décrets d’application de la PPE et de la SNBC, dans la presse nationale et les médias alors que ces décrets sont des déterminants majeurs de leur avenir, c’est un autre scandale.

Ces scandales sont très inquiétants. Ce sont de très mauvais signaux sur le fonctionnement de notre démocratie.

Le chien de garde n’aboie pas à la voix de son maître.

Maintenant que faire ? Quel est notre devoir citoyen ?

Analyse effectuée par :
Luc Fontaine  président de  l’AHTI, (Association des Hébergeurs Touristiques de l’Indre et des Départements Limitrophes).
Pascal Vrignat (maître de conférences à l’Université d’Orléans, docteur en Sciences et Technologies)
( Adhérents de la FED)

Transfert des subventions de l’éolien au ministère de la Santé – FED – Communiqué presse 17 mars 2020

La Fédération Environnement Durable demande au gouvernement de transférer du ministère de la Transition écologique et solidaire au ministère de la Santé les crédits et subventions versés quotidiennement à la filière industrielle éolienne.

La Cour des comptes en 2013 et 2018, puis la commission d’enquête parlementaire en 2019, ont conclu que cette filière avait pénalisé en 2019 la France de 7 milliards d’euros par des taxes alors qu’après 15 ans, elle n’avait fourni que 5 % de l’électricité française, et avait renchéri les tarifs de l’électricité de 35 %.
https://www.lepoint.fr/economie/energies-renouvelables-la-charge-severe-de-la-cour-des-comptes-18-04-2018-2211765_28.php )       

Ce montant de 7 milliards d’euros transféré au ministère de la Santé permettrait d’augmenter de 9 % le budget des hôpitaux, actuellement de 80 milliards d’euros, et de renforcer leurs effectifs pour faire face à la crise sanitaire.
https://www.ars.sante.fr/budget-des-hopitaux-une-hausse-de-2-milliards-deuros-pour-2019

 Cette décision pourrait être prise par 2 décrets :
—  arrêtant les subventions existantes de la filière éolienne. 
—  déclarant un moratoire pour suspendre l’implantation des nouvelles machines. 

Contact presse
Jean-Louis Butré
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net

Éoliennes bidon ou Santé Béton ? ÉconomieMatin 14 mars 2020

La France a déjà dépensé 120 milliards d’euros dans les éoliennes.

Pendant la construction de 8000 éoliennes en France, terrible échec industriel, le budget de la santé a subi 8 milliards de crédits supprimés, 100 000 lits fermés, 95 services d’urgence éliminés, la moitié des maternités rayées de la carte. La comparaison est insupportable.

Le « grand mensonge » aux Français

Après trois ans de crise grave sanitaire et maintenant le coronavirus fatal, c’est le choix budgétaire de l’Etat qui est malade : seulement 25 % des éoliennes coûtent autant que la remise à niveau de la totalité de notre système de santé, estimée à 30 milliards minimum.  Et si le résultat avait été au rendez vous, mais ce n’est pas le cas. La France a englouti 120 milliards dans une solution gadget qui prétendait remplacer le nucléaire : les éoliennes. Après avoir dépensé un coût faramineux égal à toutes les autres énergies, les éoliennes ne fournissent que ce ridicule  5% de l’électricité française, seulement 1 jour sur 5, et elles ont renchéri les tarifs de l’électricité de 35%, pour rien. La commission parlementaire d’enquête la plus importante des 20 dernières années (Aubert- Meynier Millefert) l’a bien démontré en 2019, y compris au sein de la majorité présidentielle qui a très sévèrement interpellé le dernier congrès de France Energie Eolienne fin 2019, en soulignant ce « mensonge » aux Français. Emmanuel Macron lui mêrme a repris le message à Pau en janvier 2020 en soulignant que nous arrivions au bout de cette logique absurde. La colère gronde.

La suite sur http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-energie-arnaque-sante-danger-france-grangeon

Les éoliennes polluent énormément – Économie matin 10 mars 2020

Depuis quelques années, le lobby des énergies renouvelables reste crispé sur une seule filière, celle qui permet de faire beaucoup d’argent tout de suite sans lendemain. Contrôlé par seulement 9 fabricants, tous étrangers, il propose un seul modèle d’éoliennes alors qu’il en existe 14 !!! Les structures sont gérées par des lobbyistes et financiers professionnels ayant peu de rapport avec l’énergie, venant des cabinets d’avocats d’affaires ou de fonds de pension. Ce qu’on ignorait, c’est que cette filière est aussi très polluante. Même Emmanuel Macron s’est rendu compte de la supercherie en déclarant à Pau en janvier 2020 que la coupe était pleine, face au mécontentement général.

Les éoliennes polluent et elles polluent énormément !!!

Un désastre écologique et environnemental est révélé par une inspection générale interministérielle effectuée en mai 2019, véritable bombe écologique, encore trop confidentielle.(CGEDD 012673-01)

3 immenses problèmes techniques et un gros souci financier.

Depuis dix ans , un subterfuge avait exclu des contraintes environnementales les socles des éoliennes en béton de plusieurs milliers de tonnes chacun. Cette mesure est d’une part contraire aux Directives Européennes, et surtout, les experts confirment que ces immenses socles en béton polluent énormément le sous-sol à terme et notamment les ressources en eau. Les propriétaires qui louent leur terrain ne sont ni informés ni indemnisés et vont se retrouver avec des terrains pollués inutilisables et même responsables de ces pollutions !!! Une réponse ministérielle à la question d’un parlementaire le reconnait depuis 2018.

Les pales des éoliennes sont en matériaux de synthèse et résine et n’ont qu’une durée de vie limitée de quelques années. Leur renouvellement périodique crée actuellement un gisement de 200 000 tonnes de déchets difficiles à recycler. Les promoteurs éoliens n’ont rien fait depuis 15 ans pour prévenir ce problème. Bien pire, ils s’apprêtaient à refiler ces déchets dans la filière publique subventionnée. Le Ministère des Finances prévient qu’il n’en est pas question et que les promoteurs doivent prendre ce coût colossal à leur charge, ce qu’ils n’ont pas prévu. Des stockages discrets existent déjà un peu partout, et même des destructions sauvages très polluantes. De plus, on enregistre de nombreuses maladies professionnelles et cancers chez les fabricants de pales sousmis à des délais rapides pour plus de profits.

5 milliards de profits mais un trou de 12 milliards

C’est là où le problème financier intervient : obsédés par les profits, les promoteurs éoliens ont encaissé les subventions des tarifs élevés en bénéfices alors qu’ils devaient couvrir ces coûts environnementaux. Les provisions de démantèlement sont ridicules quand elles existent, souvent de l’ordre de 50 000 euros, au moins dix à quinze fois moins que nécessaire …. Il existe aux USA 14 000 éoliennes abandonnées rouillées en pleine nature par les fonds de pension à cause de ce problème. Ces mêmes propriétaires possèdent 80 % du parc français éolien !…. car les promoteurs ne gardent pas la propriété de leurs éoliennes dès la mise en service.

http://www.economiematin.fr/news-eolienne-pollution-ecologie-economie-impact-grangeon

Dernier point au moins aussi important que le problème de l’amiante : les alternateurs des éoliennes sont élaborés à base de lanthanides, ces terres rares spéciales qui dopent les aimants. On connait déjà le gros problème des ordinateurs et téléphones portables pour quelques grammes. Il peut y en avoir 200 kilos par éolienne !!! De plus, avec l’usure, ces matériaux sont dispersés au vent à 100 m de haut jusqu’à 40 km à la ronde. Là encore, rien n’est prévu pour le moment. Leur extraction produit deux fois plus de déchets toxiques radioactifs que les combustibles nucléaires !! Un comble !!!