Quatre ONG demandent un moratoire sur l’éolien en mer Ouest France 20 novembre 2023

Alors que s’ouvre le débat public, quatre organisations non gouvernementales (ONG) demandent à l’État de réajuster sa stratégie.

Craignant une destruction irrémédiable des habitats et de la faune marine, Sea Shepherd France, Gardez les caps, Défense des milieux aquatiques et Wild Legal demandent au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, de remédier « aux graves carences de la France en matière de protection du milieu marin breton dans le cadre du déploiement massif et accéléré de l’éolien en mer ».

Comme le Conseil national de la protection de la nature en 2021, elles demandent un moratoire sur l’implantation des futurs parcs éoliens marins, dans l’attente d’études scientifiques permettant de réellement prendre en considération la biodiversité.

Ouest France 20 novembre 2023

Projet éolien Longèves Auchay: les élus communautaires ont voté contre

Les élus communautaires du Pays de Fontenay-Vendée se sont, en grande majorité, opposés au projet éolien, à Longèves et Auchay-sur-Vendée, qui prévoit quatre éoliennes de 200 m de haut.

Sur 38 votants, quatre ont voté favorablement au projet, trois ont voté blanc et 31 se sont montrés défavorables.

Pour Ludovic Hocbon, président de la communauté de communes, le résultat est « sans appel » et reste « cohérent » à la motion approuvée la même soirée.

« On tient aussi à rappeler à Monsieur le Préfet, qui de toute manière aura le dernier mot dans ce projet, qu’on n’est évidemment pas des anti-éoliens. Il y a d’autres projets, comme à Petosse, qui respectent la charte et qui sont en cours, a-t-il souligné avant de rappeler : Nous prenons toute notre part dans la transition énergétique, on veut juste décider où, quand et comment faire les parcs éoliens dans notre territoire. On souhaite être acteurs de cette transition et non pas subir les projets comme c’est le cas actuellement. La majorité des élus du Pays de Fontenay-Vendée ne sont pas favorables à ce projet pour toutes les raisons évoquées dans la charte, je pense qu’il était important de le rappeler. »

Ouest France 1 novembre 2023

Rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Fontenay-le-Comte pour dire NON au projet Longèves/Auchay le 4 novembre de 10h à 12h

L’association Vent de Détresse organise un rassemblement pacifique devant la mairie de Fontenay-le-Comte, le samedi 4 novembre de 10h à 12h contre le projet éolien de Longèves/Auchay qui est actuellement soumis à enquête publique.

Le promoteur ENERTRAG souhaite implanter 4 méga-éoliennes de 200m de haut et 2 points de livraison, aux portes de Fontenay-Le-Comte, sur les communes de Longèves et d’Auchay.

Fontenay-le-Comte, capitale du Sud-Vendée, est la seule ville du département de la Vendée a avoir obtenu fin 2001 le prestigieux label « Ville d’art et d’histoire » grâce à son remarquable patrimoine millénaire.

C’est une perle rare de conservation du patrimoine historique avec plus d’une vingtaine de bâtiments classés aux monuments historiques.

Soyons nombreux à rencontrer le commissaire-enquêteur lors de la permanence prévue ce jour-là et à laisser une observation dans l’enquête publique.

Le lien pour prendre connaissance du dossier :
https://www.registre-dematerialise.fr/4882/

Le lien pour déposer une observation :
https://www.registre-dematerialise.fr/4882/contributions

Soutenons Vent de Détresse, les habitants et les élus du territoire du Pays de Fontenay-Vendée face à ce nouveau projet éolien non désiré.

Au moment où la loi d’accélération des énergies renouvelables menace plus que jamais nos territoires, il est nécessaire de témoigner de notre opposition et de notre détermination à préserver le cadre de vie, la richesse de notre patrimoine architectural, le tourisme, les paysages, la biodiversité et l’attractivité du Sud Vendée.

Merci d’avance pour votre implication.

RDV le 4 novembre !

Lancement de Vigipatrimoine – Signalez et protégez votre patrimoine en ligne !

Née à l’initiative de Sites & Monuments, Vigipatrimoine est une cartographie participative en ligne de signalement d’alertes patrimoniales.

Alors que le patrimoine subit les ravages du temps et des hommes, il paraît utile de créer une application dédiée aux menaces ou aux initiatives vertueuses. Cet outil est alimenté grâce à la mobilisation des citoyens, témoins vigilants des transformations de nos paysages. Chaque signalement sera transmis au siège et aux délégués de l’association pour être analysé et, le cas échéant, modéré.

Accessible sur vigipatrimoine.gogocarto.fr (ou sur le site de Sites & Monuments depuis l’onglet Vigipatrimoine) la carte peut être renseignée et consultée en accès libre.

Cette carte vise à répertorier :
– les menaces à venir (marqueurs rouges sur la carte)
– les vandalismes passés (marqueurs oranges sur la carte)
– les initiatives vertueuses (marqueurs verts sur la carte)

Vigipatrimoine constituera ainsi un outil alternatif et participatif de découverte de notre territoire, révélant des menaces insoupçonnées, des paysages et bâtiments disparus ou des initiatives à encourager. La datation de chacune ces réalisations, positives ou négatives, permettra de les attribuer à un mandat municipal ou ministériel. Notre mémorial du vandalisme (marqueurs oranges sur la carte) a notamment cette fonction.

La carte, accessible à tous, sans création de compte, permet à chacun de signaler et d’alerter (marqueurs rouges) pour donner la possibilité aux délégués Sites & Monuments d’agir en conséquence. Grâce à votre mobilisation, cet outil alimenté en temps réel offrira un panorama des signalements à l’échelle nationale, qui peut être consulté par zone géographique et/ou par type d’information. Le patrimoine a besoin de vous, nous avons besoin de lui !

Parc éolien de Lanouée : 48 chauves-souris retrouvées mortes

Quarante-huit cadavres de chauves-souris ont été retrouvés, en trois mois, autour du parc éolien de la forêt de Lanouée. Deux associations réclament une planification respectueuse de la biodiversité.

À quelques jours d’un comité de suivi du parc éolien de la forêt de Lanouée (56) mis en service en février 2023, Bretagne Vivante et le Groupe mammalogique breton disent apporter les preuves de l’incompatibilité entre l’implantation de 17 éoliennes au cœur d’une forêt et la préservation de la biodiversité. En l’occurrence, 48 cadavres de chauves-souris ont été retrouvés, entre les 12 juin et 25 septembre 2023.

Les deux associations, qui ont lutté, pendant des années, jusqu’au Conseil d’État, contre la réalisation du parc dans cet espace naturel, estiment que la mortalité serait, en réalité, bien plus importante. Elles la situent « à plusieurs centaines d’individus compte tenu de la présence de charognards et d’une végétation forestière dense ».

Bretagne Vivante et le Groupe mammalogique breton revendiquent « l’arrêt nocturne immédiat de toutes les éoliennes du parc, sans conditions météorologiques » ainsi qu’un engagement de l’État en faveur de « l’arrêt de l’implantation de parcs éoliens en forêt ». Les militants associatifs considèrent que l’actuel bridage des éoliennes, avec l’arrêt partiel des pales la nuit, et l’augmentation de leur garde au sol à 60 m ne sont pas des mesures suffisantes de réduction des risques.

Dans la Vienne, l’incompréhension concernant le repowering du parc éolien « Rochereau 1 »

Un projet de repowering ou de renouvellement des quatre aérogénérateurs de 120 mètres de haut du parc éolien Rochereau 1, exploité par la société Sergies, en fonctionnement depuis mars 2008, a été autorisé par un arrêté du préfet de la Vienne du 6 juin 2023.

Le nouveau projet ne sera pas construit en lieu et place mais à distance de l’ancien site et sera composé de quatre machines de 230 mètres de haut d’une puissance unitaire de 4,2 MW. Le démantèlement du site Rochereau 1 reste opaque.

C’est le premier site en renouvellement dans le département. D’autres déjà se profilent, les dix-huit aérogénérateurs de Saint-Pierre-de-Maillé, les cinq de Oyré Saint-Sauveur, aucun projet n’arrivant à la fin des 25 ans d’exploitation annoncés.

L’enjeu du recours en annulation de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 6 juin 2023 est de porter, sinon un coup d’arrêt, un frein à ces renouvellements qui vont se déployer en cascade dans tout le département et ainsi porter une atteinte grandissante au patrimoine historique et aux paysages à des kilomètres à la ronde.

L’article complet sur sitesetmonuments.org

FED : Effets des parcs éoliens sur les animaux d’élevage – Communiqué de Presse 26 juillet 2023

La Fédération Environnement Durable demande par mesure de précaution un moratoire sur le développement des parcs éoliens au voisinage des élevages.

Les désordres sanitaires, constatés depuis une vingtaine d’années sur le cheptel en Haute-Marne situé à proximité de parcs éoliens, vont en s’accroissant. Le contrôle laitier de ce département fait état de difficultés sur plus de 40 exploitations.

Ce phénomène est observé ailleurs en France mais aussi dans d’autres pays et il concerne aussi bien les bovins, les chevaux, les caprins, les lapins, que les poules et autres élevages. L’enquête menée à ce jour porte sur 94 exploitations en France et environ 25 cas répartis sur 7 pays à l’étranger. Les principaux symptômes identifiés sont des décès brutaux inexpliqués, la baisse de poids, la perte d’appétit, des malformations chez les fœtus, des avortements prématurés, des mammites, l’accroissement du taux de cellules dans le lait, la concentration de métaux dans les poils, l’épaississement cardiaque et problème de thyroïde à l’autopsie.

Ces désordres sur les élevages sont en général confirmés par des troubles sanitaires chez les exploitants, troubles qui disparaissent quand ils quittent leur exploitation ; ces désordres cessent aussi chez les animaux quand ils sont éloignés des installations éoliennes. L’inaction relative des pouvoirs publics est une réalité alors que ces observations sur les animaux sont les précurseurs de ce que l’on peut observer chez l’homme comme démontré dans le département de l’Aisne.

Sans surprise, l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) exclut pour le moment l’imputabilité des effets aux éoliennes ou autres dispositifs électriques, mais a cependant demandé des études complémentaires à l’École vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes (ONIRIS). Le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) a décidé de son côté de dresser un inventaire national.

En attendant les résultats de ces nouvelles études, un moratoire sur le développement de l’éolien terrestre à proximité des élevages s’impose.

Fédération Environnement Durable
environnementdurable.org