Le Pays de La Châtaigneraie signe un protocole avec le syndicat Vendée énergie

Lors de la séance du conseil de la communauté de communes, jeudi 25 mai, les élus ont accepté qu’un protocole soit signé avec Vendée énergie pour lancer une étude prospective sur les projets qui pourraient être conduits dans chaque commune pour la production et la distribution d’énergie renouvelable. 

À terme, après cette étude, la collectivité pourrait créer, avec le syndicat Vendée énergie, une société par actions simplifiées (SAS) relative au développement de ces projets d’énergie renouvelable. 

Le sujet a entraîné de nombreuses questions et autres remarques sur les énergies renouvelables, ainsi que sur leurs installations, « qui pourraient dénaturer le paysage »

Le président Valentin Josse a tenu à rassurer les élus, en précisant que, dans un premier temps, « il ne s’agissait que d’une étude prospective »

Les habitants du Pays de la Châtaigneraie invités à s’exprimer sur le plan climat PCAET

La communauté de communes du Pays de La Châtaigneraie lance, à compter du 12 juin, une procédure de participation du public sur son plan climat air énergie territorial (PCAET).

Une question nous brûle les lèvres : Monsieur le vice-président saura-t-il suivre l’avis général ou continuera-t-il de faire cavalier seul, au mépris des habitants, de ses collègues conseillers et des instances ?

Comment participer ?

Pour s’exprimer, la population peut télécharger un formulaire sur le site www.pays-chataigneraie.fr/ à la rubrique environnement ; par mail : environnement@ccplc.fr ou sur le cahier de recueil mis à disposition à l’accueil de la communauté de communes du Pays de La Châtaigneraie, situé Rond-Point des Sources-de-la-Vendée, à Terval, du lundi au vendredi aux horaires d’ouverture.

Ouest France 25 mai 2023

👏Le projet éolien de Cheffois est suspendu – Ouest France 23 mai 2023

Depuis 2020, la société Escofi avait pour projet d’implanter trois éoliennes hautes de 150 m à Cheffois.
Un projet loin de susciter l’adhésion de toute la population, puisque dès 2021, le collectif Vent qui vire a été particulièrement mobilisé contre ce projet éolien.
Après avoir lancé les études de faisabilité en mai 2021, l’entreprise Escofi a finalement choisi de suspendre le projet. En cause : la décision de la communauté de communes du pays de La Châtaigneraie qui a prévu dans le futur PLUi-H (Plan local d’urbanisme intercommunal valant programme local de l’habitat) de n’autoriser « qu’un seul projet de parc éolien à horizon 2050 » pour l’ensemble de son territoire.
La suspension est saluée par Vent qui vire qui estime que la mobilisation a « porté ses fruits ».

Ouest France 23 mai 2023

Longèves. Projet éolien : réunions publiques en septembre

Lors du conseil municipal, mercredi 3 mai, le maire, Roger Marot, a fait le compte rendu d’une réunion avec Enertrag au sujet du projet éolien du Moulin des Sables où des éoliennes seront implantées sur Longèves et sur Auchay-sur-Vendée.
Des permanences publiques se dérouleront à Longèves le 8 septembre de 16 h à 19 h et à Auchay le 9 septembre de 9 h à 12 h. Les personnes intéressées pourront aller à l’une ou l’autre permanence.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/longeves-85200/projet-eolien-reunions-publiques-en-septembre-7839920e-56d5-4e46-b1b5-ae1e25d741db

Parc éolien illégal de Bernagues : plainte déposée par Sites & Monuments pour destruction d’un aigle royal

Les associations Sites & Monuments, VPPN et APPREL ont porté plainte auprès du Procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montpellier pour destruction d’espèce protégée.

En effet, un aigle royal protégé (voir arrêté du 29 octobre 2009) et bagué – bien connu des naturalistes – a été tué le 10 janvier 2023 par une éolienne du parc éolien de Bernagues, malgré un système de détection de l’avifaune (SDA) en fonctionnement.

Fiche de suivi de mortalité de l’aigle royal (bagué EE), retrouvé mort le 16 janvier 2023 au pied d’une éolienne à Bernagues.

La société exploitante (groupe VALECO) a, selon les associations, une entière responsabilité dans cette mort constatée le 16 janvier 2023, dans la mesure où elle a construit son parc éolien :
– sans avoir obtenu de permis de construire valable (annulation confirmée par trois décisions du Conseil d’Etat des 16 juillet 2010, 7 novembre 2012 et 26 janvier 2017) ;
– sans solliciter une autorisation de déroger (article L. 411-2 4° du code de l’environnement) à l’interdiction de détruire des espèces protégées ou leur habitat naturel (article L. 411-1 1° et 3° du code de l’environnement), comme le lui avait demandé l’administration (DREAL) dès 2012.

Ces faits pourraient constituer le délit de destruction d’une espèce protégée ou de son habitat naturel, prévu à l’article L. 415-3 du code de l’environnement, passible de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

Les association demandent par conséquent au Procureur de la République de bien vouloir enregistrer leur plainte, d’enquêter sur ces faits et d’en poursuivre les responsables.

Le 10 janvier 2023, à 17 h., 13 min. et 42 sec., l’extrémité du rotor, pourtant ralenti à 1,9 tours par minute par le système de détection, heurte l’aigle royal bagué EE, que l’on voit chuter. Empilement d’images issues du système de détection ProBird.

Lire également Éoliennes : comment éviter la mort des oiseaux? Reporterre 21 avril 202

Éoliennes : comment éviter la mort des oiseaux? Reporterre 21 avril 2023

Les dispositifs installés sur les éoliennes pour épargner les oiseaux restent largement inefficaces. Les oiseaux continuent d’être happés par les éoliennes. En moyenne, sept par éolienne sont ainsi tués chaque année en France.

« Aujourd’hui, la performance des dispositifs de détection est fournie par les industriels et il n’y a pas de protocole standardisé pour évaluer leur efficacité sur la mortalité des oiseaux », pointe Olivier Duriez. « Les détecteurs d’oiseaux supposés ralentir les pales à l’approche d’un animal volant le détectent à 200 m, alors qu’un rapace doit être détecté à 900 m, sinon le temps de ralentissement de l’éolienne sera bien trop lent comparé à sa vitesse de vol. »

Démonstration à l’appui : si deux aigles royaux adultes sont tués chaque année pour une population d’une cinquantaine d’individus, la population sera éteinte d’ici vingt ans.

Dans un rapport publié en 2021, le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) ne dit pas autre chose en pointant le « problème crucial des ENR [énergies renouvelables] dans les zones Natura 2000 », où l’éolien « tue deux fois plus d’oiseaux qu’ailleurs et cela concerne plus qu’ailleurs des espèces patrimoniales ».

Pour le CNPN, « l’État doit faire la preuve que les parcs éoliens n’ont pas d’effets négatifs notamment sur l’avifaune de ces secteurs [Natura 2000] dont l’enjeu est majeur, ce qu’il est incapable de faire dans l’état actuel de ses connaissances, d’où l’application nécessaire du principe de précaution inclus dans la Constitution ».

Si le tableau est déjà sombre, une nouvelle donnée vient le noircir un peu plus : l’éolien marin. « Nous n’avons aujourd’hui pratiquement aucune connaissance sur l’impact des parcs marins sur les migrateurs et les oiseaux marins », souligne Olivier Duriez.

Assez quand même pour que le CNPN conclue : « L’objectif de la Commission européenne qui pourrait se traduire par l’équivalent de 34 000 éoliennes offshore en 2050, dont 7 100 pour la France, semble clairement incompatible avec la survie de nombreuses espèces d’oiseaux marins. »

https://reporterre.net/Eoliennes-Comment-eviter-la-mort-des-oiseaux

Deux baleines s’échouent mortes en Normandie, Sea Shepherd demande l’ouverture d’une enquête.

Des prélèvements doivent être réalisés pour tenter d’identifier la cause de la mort pour chacun des animaux. S’il n’y a pas de cause avérée à ce stade, il parait nécessaire de mener une enquête indépendante sur le niveau de pollution sonore généré par le chantier éolien actuellement en construction à Fécamp, à 40 km de distance. Les baleines sont extrêmement sensibles au bruit qui les désoriente, les empêche de communiquer et de se nourrir et qui peut même aller jusqu’à causer des hémorragies internes et entrainer la mort.

Il est essentiel d’étudier le calendrier des travaux éoliens off-shore et les différents échouages recensés dans un périmètre défini autour de ces chantiers.

Aux Etats-Unis, des phénomènes d’échouage de baleines sans précédent dans le New Jersey ces derniers mois à proximité de travaux éoliens off-shore posent également question.

https://seashepherd.fr/deux-baleines-sechouent-mortes-en-normandie-nous-demandons-louverture-dune-enquete/

Énergie : les travaux d’Hercule Ouest France 19 avril 2023

« l’Allemagne doit multiplier par deux ses capacités d’énergie renouvelable (éolien, solaire), construire de nouvelles centrales à gaz et maintenir le charbon pour compenser l’électricité « pilotable » que l’atome fournissait encore au pays quand le vent ou le soleil faisaient défaut. Ce qui risque fort de faire remonter ses émissions de CO2. »

« En matière d’énergie, la mère des batailles, chacun cherche par quoi remplacer le charbon, le pétrole et le gaz qui restent aujourd’hui les premières sources de production d’électricité (excepté en France) »

« Quand, pour produire un kWh (1), le charbon émet un kg de CO2 et le gaz 500 g, le nucléaire émet 16 g, à peine plus que l’éolien et moins que le solaire (45 g). Seuls les barrages hydroélectriques font mieux (6 g). »

Ouest France 19 avril 2023