Selon la Fédération de l’Environnement Durable, les 8.000 éoliennes du parc français ne sont pas capables de faire tourner 10% des climatiseurs du pays.
Le 7 août 2020 à 18h, alors que la barre des 40°C a été localement dépassée sur une partie du pays, les 8000 éoliennes ont fourni 690 MW, soit 1% de la consommation nationale d’électricité qui s’est élevée à cet instant à 47.781 MW. Elles n’ont pas fait tourner le dixième du parc des climatiseurs présents dans les logements français dont la puissance installée totale est estimée à 8.745 MW. La sécurité du réseau électrique a été comme d’habitude assurée par les barrages et le nucléaire, des sources d’électricité fiables et non intermittentes. Ces chiffres montrent l’inutilité de ces « ventilateurs industriels géants » qui ne peuvent faire face ni aux vagues de froid, ni aux vagues de chaleur, c’est-à-dire au moments critiques en période anticyclonique où l’électricité d’un pays devient vitale. L’obstination du Président de la République Emmanuel Macron à vouloir poursuivre l’implantation d’éoliennes en les brandissant comme « des étendards de l’écologie » ne peut s’expliquer que pour des raisons électorales et non pas pour l’intérêt supérieur de la Nation estime le président de la Fédération de l’Environnement Durable, Jean-Louis Butré.
(1) Climatisation En France, on compte selon l’ADEME, 961.000 logements équipés, d’une climatisation soit un taux de 3,1% Selon l’Insee, chiffres publiés en avril 2015, la surface moyenne des logements français était de 91 m² On considère aujourd’hui qu’il faut une puissance de 100 W au m2* pour rafraîchir une pièce en été ou un salon/séjour d’une trentaine de m2, vous aurez donc besoin d’un climatiseur d’une puissance supérieure à 3 000 W. (Engie) https://particuliers.engie.fr/economies-energie/conseils/bien-choisir-ses-equipements/puissance-climatisation-100-m2.html L’ordre de grandeur du parc français de climatiseurs serait donc évalué à 91m² x 961.000 x 100W = 8745 MW MW= MegaWatt (= 1000KW)
🎙️ Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable 🎙️ Jean-Yves Grandidier, président fondateur de Valorem, société productrice d’électricité à partir d’énergies renouvelables 🎙️ Jean Marie Bordry est accompagné par : Xavier Denamur, Philippe David, Maxime Thiébaud
Dans un courrier à Emmanuel Macron, des associations demandent la mise en place de règles plus strictes d’implantation des éoliennes afin d’éviter la destruction des paysages.
Le ton monte de plus en plus chez les défenseurs du patrimoine et des paysages contre le déploiement des éoliennes. Une dizaine d’associations, dont Vieilles Maisons Françaises (VMF), Sites et Monuments ou encore la Fédération environnement durable (FED), viennent d’adresser un courrier au président de la République, pour protester contre l’implantation jugée « anarchique » de nouvelles installations à proximité de sites classés ou emblématiques, comme le projet d’éoliennes près de la cathédrale de Sées dans l’Orne ou à Banyuls dans les Pyrénées orientales.
Cette initiative, qui également reçu le soutien de Stéphane Bern, est la première du genre. Les signataires devraient être reçus à l’Élysée dans les prochains jours.
« Chaque semaine de nouveaux projets éoliens sont autorisés par les préfets, malgré l’opposition des riverains, des maires, des commissaires enquêteurs, des architectes des Bâtiments de France », souligne la lettre envoyée à Emmanuel Macron en parlant de « véritables coups de force administratifs ».
Madame la députée, Monsieur le député Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur
Bonjour,
Depuis quatre mois l’éolien a coûté plus d’un milliard d’euros aux français.
Depuis quatre mois, des milliers de citoyens de toutes nos régions de France adressent à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, à Monsieur Edouard-Philippe, Premier Ministre, et à Madame Élisabeth Borne, Ministre de la transition écologique et solidaire une pétition intitulée : L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale !
Pour seule réponse, le Gouvernement a promulgué en catimini le 21 avril dernier, en pleine crise du coronavirus, le Décret n° 2020-456 de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), alors même que l’enquête publique faisait état d’un avis défavorable, à plus de 60% des participants, sur la politique de production électrique imposée.
Ce déni démocratique condamne la France au déclin, à la perte de notre souveraineté énergétique, à la privatisation de la production électrique, à la faillite d’EDF, à l’augmentation programmée du coût de l’électricité.
La Cour des Comptes en 2018, et plus récemment la commission d’enquête Parlementaire n° 2195 sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, ont alerté le Gouvernement sur l’inanité et les dangers d’une politique d’encouragement disproportionné des Énergies Renouvelables Intermittentes comme l’éolien.
Au point que la Rapporteure de la Commission d’enquête parlementaire sur « l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique » déclarait en octobre 2019 que le développement de l’éolien était sans aucun effet dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Chef de l’État lui- même, dans son intervention à Pau le 14 janvier 2020 prenait ses distances en déclarant que “le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays » et estimé qu’on « ne peut pas imposer l’éolien d’en haut.” Dans le même temps bon nombre d’élus locaux, présidents de département ou de région alertaient le Gouvernement en ce sens.
Pourtant depuis 3 ans, le Gouvernement n’a eu de cesse de museler, par tout un arsenal de textes législatifs, la parole des citoyens inquiets de cette politique insensée, contre-productive en terme écologique et mortifère pour notre intérêt national.
Nos associations représentant des dizaines de milliers d’adhérents dans tous les territoires, sont libres de tout pouvoir politique, indépendantes de tout lobby financier, éloignées de toute visée électoraliste ou promotion politique personnelle. Aussi, en votre qualité d’élu national, vous êtes pour nous le dernier recours démocratique pour que cesse le scandale de la politique de production électrique dans notre pays.
Nous vous demandons donc d’interpeller le Gouvernement et Mme la ministre de la transition écologique et de proposer au Parlement de légiférer sur la fin des tarifs subventionnés aux industriels producteurs des énergies électriques éoliennes intermittentes.
Vous trouverez ci-joint le rapport de cette gabegie d’État pour la période du 1er janvier au 30 avril, selon les données officielles du Réseau de Transport d’Électricité et de la Commission de Régulation de l’Énergie : Bénéficiant de mécanismes de rémunération totalement anormaux, les promoteurs éoliens ont ainsi gagné en 4 mois plus d’un milliard d’euros de subventions pour une production électrique excédentaire, totalement exportée à perte et mettant en danger la stabilité de nos réseaux.
Compte tenu de ces montants nous publierons désormais chaque mois le bilan financier catastrophique pour la France de cette filière. En votre qualité d’élu(e) de la nation, il vous appartiendra de censurer ou de cautionner ces données, dont prochainement lors des débats budgétaires de la rentrée.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.
L’information concernant les décrets du 21 avril 2020 qui adoptent les nouvelles Programmations Pluriannuelles de l’Energie (PPE) et Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) vient de paraître dans la revue professionnelle spécialisée ACTU-ENVIRONNEMENT.
Le gouvernement a profité du confinement et de la pandémie pour annoncer en douce la continuité de la politique énergétique catastrophique du précédent quinquennat. Politique qui est en totale contradiction avec les révélations et les conclusions du rapport officiel de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables du 12 mars au 19 mai 2019 rendu le 25 juillet dernier.
La PPE et la SNBC, ces deux piliers de la strategié définie par le Ministère de la Transition écologique et solidaire ont fixé les objectifs de la politique energié-climat francaisȩ des dix prochaines anneeś sans tenir aucun compte des résultats de la commission d’enquête parlementaire qui a réuni les principaux spécialistes, hommes de terrain, et scientifiques en matière d’environnement et d’économie.
On est plombé pour plus de 10 ans avec cette PPE.
La commission d’enquête parlementaire ? Quelle commission d’enquête ?
Aucun relais médiatique, pas un mot dans la presse mainstream qui s’en fiche complètement.
Au profit d’une transition énergétique électrique lucrative pour ses seuls développeurs, la PPE méprise les réelles urgences que sont la survie de l’humanité par la préservation de notre environnement, la lutte contre le réchauffement et le dérèglement climatique.
Aujourd’hui, le nucléaire qui existe déjà reste la moins pire des solutions pour continuer à disposer régulièrement et rapidement sur commande de l’électricité décarbonée et pouvoir lutter contre le réchauffement et le dérèglement climatique. Pourquoi devons nous dépenser des sommes énormes pour acheter un maximum de gigantesques éoliennes inutiles et polluantes pour soutenir l’industrie allemande moribonde de la pseudo transition énergétique dite Verte :
Pour la survie de l’économie allemande dans sa transition énergétique à l’agonie, les hommes politiques au pouvoir en France nous forcent manu militari à acheter les machines industrielles dont nos voisins ne veulent plus !
Ces machines vont arriver en France et détruire des emplois sans quasiment en créer aucun :
En polluant nos paysages, notre biodiversité et en enlaidissant nos campagnes, elles vont continuer à miner notre industrie touristique, qui représente 2 000 000 d’emplois (directs et indirectes) et 10% du PIB français.
Elles vont dévaloriser nos campagnes en aggravant la destruction de notre biodiversité terrestre par accaparement et artificialisation des terres et de l’espace aérien de l’avifaune (oiseaux, insectes, chauves-souris, …) jusqu’à plus de 200 mètres de haut (avec des hélices tournant jusqu’à 300km/h).
Sous influence lobbyiste de l’OFATE (office franco-allemand pour la transition énergétique logé dans nos ministères) et des EELV allemands, facteurs de dangereuses pertes de compétences et de moyens de recherche pour sécuriser notre industrie nucléaire vieillissante, cette PPE va poursuivre et amplifier le dénigrement, le saccage et la destruction de cette industrie qui emploie plus de 250 000 personnes.
Ces machines prétendues vertes, « made in Germany » agrées PPE, affichent compte tenu de leur brève durée de vie, un bilan ACV (Analyse de Cycle de Vie) catastrophique. Leur fabrication nécessite de grosses quantités de matières premières, d’énergie avec de fortes émissions de gaz à effet de serre pour, usées à bout de souffle et devenues improductives, devoir être démontées et remplacées au bout d’à peine 20 ans.
Nous n’avons aucun besoin, ni ne voulons de ces machines chez nous. Elles ne feront que nous appauvrir et nous faire perdre des emplois tout en aggravant le réchauffement et le dérèglement climatique.
En vertu de quelle urgence doit-on dépenser entre 90 milliards et 120 milliards d’euros plus les coûts supplémentaires de flexibilité de réseau, lissage et stockage compensatoires de l’intermittence (hydrogène, batteries, STEP, etc…) pour des produits allemands inutiles alors que grâce aux installations déjà existantes, sans émission de gaz à effet de serre, la France a toujours été sans exception tous les ans depuis plus de 20 ans en surproduction d’énergie électrique (entre un minimum de 37 TWh en 2010 et un maximum de 77 TWh en 2002) ?
Pourquoi cet acharnement à détruire notre industrie électrique nucléaire qui fonctionne depuis plus de 60 ans sans émission de CO2, au profit d’une industrie allemande polluante, championne d’Europe du gaspillage énergétique et de l’émission de gaz à effet de serre principal facteur du réchauffement et dérèglement climatique ?
Sans la contrainte de devoir compenser l’intermittence de certaines sources d’énergies dites renouvelables, avec ce qui existe déjà en France, nous pourrions arrêter quasi immédiatement les dernières centrales électriques fossiles charbon et gaz pour produire une électricité à près de 100% décarbonée et utiliser des milliards d’euros disponibles pour des urgences largement plus prioritaires que la transition électrique, à la condition de se limiter à exploiter l’hydraulique, le nucléaire et les autres sources d’énergie décarbonnées qui sont déjà en place.
En 2019, la France a produit 537,7 TWh d’électricité pour n’en consommer que 473 TWh (dont 42,6 TWh fossile charbon & gaz). Le surplus de 64,7 TWh dépasse largement les 45,7 TWh produits par les dizaines de milliers de générateurs électriques industriels géants solaires ou éoliens qui ont été éparpillées de façon anarchique sur l’ensemble de notre territoire (34,1 TWh / éolien et 11,6 TWh / solaire).
Que les décrets d’application de la PPE et de la SNBC ne mentionnent, ni ne tiennent compte dans leurs conclusions de l’existence du rapport officiel de la commission d’enquête parlementaire sur les énergies renouvelables qui s’est tenu du 12 mars au 19 mai 2019 et a été rendu à l’Assemblée Nationale le 25 juillet dernier par Julien Aubert, Président LR et Marjolaine Meynier Millefert, rapporteur LREM est un scandale.
Avoir profité des désordres de la pandémie et du confinement pour s’abstenir d’informer le public, de la parution des décrets d’application de la PPE et de la SNBC, dans la presse nationale et les médias alors que ces décrets sont des déterminants majeurs de leur avenir, c’est un autre scandale.
Ces scandales sont très inquiétants. Ce sont de très mauvais signaux sur le fonctionnement de notre démocratie.
Le chien de garde n’aboie pas à la voix de son maître.
Maintenant que faire ? Quel est notre devoir citoyen ?
Analyse effectuée par : Luc Fontaine président de l’AHTI, (Association des Hébergeurs Touristiques de l’Indre et des Départements Limitrophes). Pascal Vrignat (maître de conférences à l’Université d’Orléans, docteur en Sciences et Technologies) ( Adhérents de la FED)
La Fédération Environnement Durable demande au gouvernement de transférer du ministère de la Transition écologique et solidaire au ministère de la Santé les crédits et subventions versés quotidiennement à la filière industrielle éolienne.
Cette décision pourrait être prise par 2 décrets : — arrêtant les subventions existantes de la filière éolienne. — déclarant un moratoire pour suspendre l’implantation des nouvelles machines.
Article publié par le magasin Maisons Paysannes de France N°212 Juin 2019
PAR FÉDÉRATION ENVIRONNEMENT DURABLE association reconnue d’intérêt général
Or, le développement inconsidéré – j’allais dire irresponsable, des éoliennes ne résiste pas à l’analyse de quelques vérités et de quelques chiffres simples …Il s’agit de dénoncer un gaspillage inacceptable des fonds publics, un discours officiel souvent trompeur, il s’agit aussi de préserver les paysages de France, nos campagnes et bientôt notre littoral menacé lui aussi : vous saurez le faire avec cœur, avec toute la passion pour la beauté de votre pays ».
C’est en ces mots que le Président de la République Valéry Giscard
d’Estaing a préfacé le premier livre que j’ai publié en 2009 « L’imposture.
Pourquoi l’éolien est un danger pour la France ». (1)
Aujourd’hui, les Français se rendent compte de la prolifération des éoliennes, qu’elles deviennent de plus en plus hautes, ne respectent ni les forêts, ni les parcs naturels, ni prochainement le littoral, ni les paysages, ni même les lieux de mémoire. Des arbres centenaires sont arrachés, des haies sont détruites, des chemins creux, l’âme de nos campagnes, sont rasés au bulldozer pour être remplacés par des routes destinées à construire et entretenir ces usines électriques plantées dans les champs.
Des hameaux aux maisons rurales remarquables, souvent restaurées avec amour après des années d’efforts, sont défigurés, banalisés, condamnés à mourir, dépouillés de leur écrin naturel. Pour preuve, il suffit de lire les déclarations récentes de Xavier Bertrand, Président de la Région des Hauts-de-France, « Foutez-nous la paix avec les éoliennes, ça coûte les yeux de la tête, ça ne crée pas d’emplois et ça détruit nos paysages »,
Ou encore Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental
de la Charente-Maritime et de l’Assemblée des départements de France, qui
exprime « son ras le bol », blâmant les « promoteurs éoliens qui sont des gens
sans foi ni loi» et demandant lui aussi un
moratoire sur l’éolien pour le « risque sur nos paysages que fait courir la
foultitude de projets éoliens ».
Par quelle mécanique infernale, de braves gens aimant leur pays,
ont-ils pu accepter de « ravager la France avec des
éoliennes » ?
L’ARGENT :
LA SEULE RAISON
Profitant d’un effet d’aubaine issu d’un cadre juridique
incitatif, l’objectif premier des projets éoliens est de faire de l’argent sous
couvert de fabriquer de l’électricité renouvelable. Réaliser des profits est
l’objectif essentiel des vendeurs de vent, un objectif très éloigné de la
visée écologique relayée par les médias.
UN MECANISME
PERVERS
Une usine électrique éolienne raccordée au réseau électrique a un
rendement annuel de moins de 25%. Elle produit donc de l’électricité intermittente
invendable. EDF a l’obligation de racheter cette électricité à un prix
surfacturé, soit 2 à 3 fois le prix du marché, ce qui permet à ceux qui la
produisent d’engranger artificiellement d’importants bénéfices. En résumé, EDF
achète de l’électricité dont elle n’a pas besoin et la revend à perte.
LE
CONSOMMATEUR D’ELECTRICITE PAIE LA DIFFERENCE
Cette perte financière d’EDF était compensée par une taxe, La CSPE
(2) sur la facture
d’électricité des ménages et elle avait dépassé 20%. Comme elle devenait
insupportable, un dispositif fiscal a été mis au point : taxer
« écologiquement » toutes les énergies, dont les carburants. Le
résultat sur le diesel a démontré l’extraordinaire « acceptabilité
écologique » de cette décision par les Français.
Les tarifs de l’électricité montent en flèche, une première
hausse de 6% est en cours. Ils vont doubler, conséquence du programme annoncé
par le Président de la République Emmanuel Macron qui veut tripler le nombre
d’éoliennes sur le territoire, de 8 000 actuellement à plus de 20 000.
Le problème demeure entier : comment ponctionner le plus
discrètement possible les Français avec les taxes « vertes » pour
financer le développement éolien ?
SEULS DES
FONDS FINANCIERS ET DES HOMMES D’AFFAIRES PROFITENT DE L’AUBAINE
« Une toile d’araignée économique internationale
légale » aspire de l’argent sur la facture d’électricité des
consommateurs français et distribue les bénéfices à des sociétés étrangères ou
à des hommes d’affaires utilisant souvent des fonds financiers dont on ne
connait ni l’origine ni les destinations. Ce sont des milliards d’euros
dilapidés chaque année au détriment du pouvoir d’achat des Français et de la
compétitivité des entreprises. Ce programme, qui est le socle de la
« Transition énergétique », entraîne la perte indirecte de centaines
de milliers d’emplois.
« Création d’emplois ? Quasiment tous les composants des éoliennes sont importés, principalement d’Allemagne, du Danemark. La France subventionne des emplois dans ces pays et en détruit en France”
DES METHODES
COMMERCIALES « SANS FOI NI LOI »
La maîtrise du foncier est essentielle pour le promoteur. Pratiquant un démarchage insistant, les multiples prospecteurs commerciaux utilisent des éléments de langage bien marketés : « sauvetage de la planète », « gratuité du vent », « création d’emplois *** », « financement participatif », et autres noms enjôleurs donnés aux éoliennes présentées comme des « parcs », alors que les réalités énergétiques, environnementales et financières de ces usines s’avèrent désastreuses. Les nombreux cas de corruption et de prise illégale d’intérêts, font hélas partie des moteurs de cette machine à planter des éoliennes. La technique d’approche des municipalités par les promoteurs éoliens repose sur un discours idéalisé et des promesses de retombées économiques. Avec une méthode bien rodée les négociateurs mettent en avant les atouts de leur projet pour la commune en termes d’image : contribution à la transition énergétique, dynamisme économique, et en termes financiers : loyers des terrains communaux, rentrées fiscales. Confrontées aux restrictions budgétaires actuelles, les municipalités sont inévitablement tentées de répondre favorablement.
EXISTE-T-IL
DES AVANTAGES AU DEVELOPPEMENT DE L’EOLIEN INDUSTRIEL ?
Diminution des
rejets à effets de serre ?
95% de notre électricité sont produits par un parc qui n’émet pas
de gaz à effet de serre. Au contraire, l’intermittence des éoliennes augmente
ces émissions à cause du soutien obligatoire des centrales thermiques à gaz.
Protection de
la santé ?
Qui oserait ignorer les souffrances de ceux qui subissent 24h sur
24, ces machines de 200 mètres de haut plantées à 500 mètres de leur
habitation ? Aujourd’hui 70% des projets éoliens sont rejetés par les
riverains ruraux, contraints de s’adresser à la justice pour se faire
entendre ? (3)
Valorisation
du patrimoine des particuliers ?
Une habitation située à 800 mètres d’une éolienne perd plus de 30%
de sa valeur, elle peut même devenir invendable. (Attestations de notaires à
l’appui).
Amélioration
de l’environnement et protection de la biodiversité ?
La fin de vie des « parcs » pose un problème écologique
fondamental. Les industriels de l’éolien, dont les structures financières sont
volontairement des sociétés sans capital basées sur l’emprunt, vont abandonner
ces machines usées.
Aucun financement, de traitement, de recyclage, n’est prévu à la
hauteur de la quantité de déchets industriels en cours de dissémination.
Leur démantèlement total est illusoire compte tenu de l’impossibilité de retraiter ou détruire les matériaux qui composent les éoliennes. Lorsque la perfusion des deniers publics cessera, la France sera couverte de friches industrielles disséminées, de câbles enterrés, de lignes électriques devenues inutiles. L’addition, dont des matériaux potentiellement dangereux, est vertigineuse : 36 millions de tonnes de béton armé pour fabriquer les socles, à tout jamais enterrés soit l’équivalent de 1,8 millions de camions toupies représentant une file de 18 000 km (presque la moitié du tour de la terre) ; 435 000 tonnes de plastiques spéciaux pour les pales fabriquées à base de polymères, très difficilement traitables. Ces pales de 55 mètres mises bout à bout couvriraient 2 800 km (Paris-Moscou). 8 millions de tonnes d’acier ordinaire, de métaux pour les mâts, les rotors, les câbles électriques, les milliers de transformateurs. 6 000 tonnes de terres rares pour fabriquer les alternateurs, difficilement recyclables et produits en Chine, dans des conditions écologiques toxiques défrayant la chronique.
La FED estime que cette défaillance traduit une carence fautive de
l’Etat à respecter son obligation de protection de l’environnement et des
citoyens. Elle va déposer deux plaintes devant les tribunaux.
EN GUISE DE
CONCLUSION
Rien ne justifie de détruire le patrimoine rural, ni d’empoisonner
la vie de centaines de milliers de personnes pour le profit de quelques-uns.
Une majorité refuse aujourd’hui cette duperie.
Afin d’imposer à marche forcée ce programme, François de Rugy,
Ministre de la Transition écologique et solidaire, a publié des décrets
instituant un régime d’exception juridique. Cette décision démontre que, face à
l’exaspération de victimes de ces machines, le gouvernement tente de les
museler plutôt que de les écouter.
Comment peut-on espérer instituer une « Société de confiance
et de solidarité » en réduisant les droits des associations et des
citoyens sur des projets ayant une incidence sur leur vie quotidienne et leur
environnement ?
(1) Eolien
une catastrophe silencieuse, Vers une France défigurée (Edition l’Artilleur,
mis à jour en 2017)
(2)
CSPE : Contribution au service public d’électricité