Neuf associations engagées dans la défense de l’environnement et du patrimoine demandent de nouvelles règles sur l’éolien terrestre et la suspension de l’installation des 6 500 éoliennes prévues d’ici à 2028
Pour les associations, le gigantisme, les nuisances et l’installation jugée anarchique de l’éolien terrestre est un vif motif d’inquiétude. « La nouvelle génération d’éolienne, ce sont des installations de plus de 200 mètres. C’est la hauteur de la Tour Montparnasse (209 m). Cela provoque un effet d’écrasement sur les paysages avec un effet sériel qui les uniformise », a critiqué Julien Lacaze.
Les associations se sont aussi montrées préoccupées par le système de bonus accordé aux installations d’éoliennes dans les régions jusqu’ici peu ou pas concernées par l’éolien terrestre (comme l’Aquitaine ou la Touraine). « On oppose les régions saturées, comme le Nord, aux régions épargnées. De la même manière, on essaye d’opposer la préservation de « grands paysages » – où se trouverait un monument classé – aux paysages du quotidien. Nous refusons cette mise en concurrence », a poursuivi Julien Lacaze.
Les associations demandent que les propos du chef de l’État se traduisent par un « moratoire sur l’éolien terrestre » et que la distance minimale actuellement prévue entre les habitations et les installations (500 mètres) soit doublée.
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