À Cheffois (Vendée), un projet d’implantation de trois ou quatre éoliennes échauffe les esprits de certains habitants. Mercredi 20 octobre 2021, une vingtaine d’entre eux a manifesté à Pouzauges.
Comme un pied de nez, c’est sous les premières rafales de vent de la tempête Aurore que se sont rassemblés des opposants à l’éolien, mercredi 20 octobre 2021, devant le siège de la communauté de communes du Pays de Pouzauges (Vendée). Ils étaient une vingtaine, banderoles et pancartes en main. Sur ces dernières, on pouvait lire notamment : « Non à l’éolien industriel dans le bocage » ; « Paysages défigurés ».
Que venaient-ils faire ici, à Pouzauges ? « Nous ne voulons pas d’éoliennes à Cheffois », clament en chœur Virginie Lemaire, une Cheffoisienne, et Simone Beaussant, une habitante de la commune voisine, Réaumur. C’est à la frontière entre les deux villages (et entre les deux communautés de communes de Pouzauges et de La Châtaigneraie) qu’est prévue l’implantation du projet. Plus précisément au lieu-dit la Jactière. « Les habitants de Réaumur seront tout autant impactés par les éoliennes », estime Simone Beaussant.
« Trois ou quatre éoliennes »
« La commune de Cheffois profite de l’influence des vents forts qui soufflent depuis le littoral Atlantique, rendant ainsi les terres particulièrement propices à l’exploitation de l’énergie éolienne », indique l’entreprise Escofi dans une lettre d’information distribuée il y a quelques jours aux habitants de Cheffois.
Dans ce document, on apprend que le projet comprendrait « trois ou quatre éoliennes » d’une « hauteur de 150 m maximum ». Toujours selon la société Escofi, les installations pourraient couvrir en électricité « 7 000 foyers ».
Pour ce projet, tout s’est joué en 2020 : en juin, une rencontre entre Escofi et le maire de Cheffois ; en novembre, une délibération favorable du conseil municipal. Des terrains ont depuis été trouvés par la société. En mai 2021, les études de faisabilité ont été lancées. Et un mât de mesure de vent, haut de 100 m, a été installé.
« Elles vont tout gâcher »
« Nous ne voulons pas de ces éoliennes », reprennent les deux habitantes de Cheffois et de Réaumur. « D’abord, pour nous, c’est de la fausse écologie. Cela ne produit pas tant d’électricité. Et puis, lorsqu’elles seront en fin de vie, qu’est-ce qu’elles deviennent ? Pour les recycler, il n’y a rien de prévu. On va les laisser sur place, à rouiller ? » Virginie Lemaire insiste ensuite sur le cadre de vie : « On a des beaux paysages par chez nous. Cela va tout gâcher. » « Imaginez à 500 m de votre maison, une éolienne de 150 m. Qui veut de ça ? » lance May Prat, de l’association Vendée Tempête.
Selon la lettre d’information de la société Escofi, la fin des études et le dimensionnement exact du projet sont attendus pour l’automne 2022. Contacté, le maire de Cheffois, Jean-Marie Giraud, confirme que des études sont en cours. Mais précise que la décision de créer un parc éolien n’est pas prise. « Je suis très neutre là-dessus. On veut se passer de pétrole et continuer à consommer de l’électricité. Nous, collectivités, sommes à l’écoute de toutes les possibilités. »
Vendée. Dans le bocage, des habitants vent debout contre les éoliennes (ouest-france.fr)
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Bravo à vous !
On doit tous se liguer contre l’industrie de l’éolien et du carnage généralisé de nos régions ! Pourquoi ne pas faire bloc ?
Personne ne veut de cet écocide racketé par l’Etat mafieux et les subventions indues sur nos factures et taxes essence pour une destruction aussi massive et durable qu’inutile….sauf pour le fric !