L’électricité en climat de canicule

Il est temps de faire le bilan de l’été électrique. Comment la consommation et la production d’électricité ont-elles résisté au quatrième été le plus chaud depuis le début des relevés thermométriques et à ces vagues de chaleur ?

  1. Demande en baisse satisfaite : Malgré la chaleur et la sécheresse, la demande d’électricité a diminué par rapport à l’année précédente. Les consommateurs cherchent à économiser en raison des prix élevés. La production électrique a largement dépassé la demande tout au long de l’été, avec des excédents exportés vers d’autres pays européens.
  2. Production très bas-carbone : Le système électrique français a maintenu une production très bas-carbone tout au long de l’été, avec une part de 93,4% en juillet et 93,6% en août provenant du nucléaire, de l’hydraulique, de l’éolien et du solaire. Cela s’aligne sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du GIEC.
  3. Un éolien toujours aussi erratique : La production éolienne, bien que significative avec plus de 21 300 MW installés, a montré des variations importantes. Ces évolutions brutales n’ont aucun rapport avec celles de la demande intérieure ou extérieure et obligent à des sollicitations des moyens pilotables – réacteurs nucléaires, hydraulique de lacs et de stations de pompage, centrales thermiques à gaz – pour les compenser.
    En juillet, elle a atteint un facteur de charge d’environ 20%.
    En août, le facteur de charge est tombé à 17,2%.  Il s’explique par une longue période, du 7 au 24 août durant laquelle la production oscille autour de 2 000 MW, à peine 10% de la capacité installée.

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