Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement 4,8 ha

Depuis mardi 5 janvier, sur Internet, la préfecture de la Dordogne met à la disposition du public le projet de défrichement de 4,83 ha, pour la construction et l’exploitation de cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur en bout de pales à Parcoul-Chenaud et Saint-Aulaye-Puymangou. Le dossier sera consultable jusqu’au 7 février 2021 sur le site Internet des services de l’État. On peut également formuler ses observations par courrier adressé à la Direction départementale des territoires à Périgueux ou par courriel à : ddt-mad-ferme-eolienne-grands-clos-puymangou-2020@dordogne.gouv.fr.

Projet éolien en Dordogne : le public consulté sur le déboisement

L’association Asso 3 D, qui regroupe les opposants à l’implantation d’éoliennes dans la forêt de la Double, préfère employer le terme de « déboisement » et estime qu’aucune éolienne ne devrait être autorisée dans des espaces boisés qui nécessitent un défrichement et qui sont si riches en biodiversité.

Le dossier a, au cours des derniers mois, provoqué des manifestations et on a enregistré une opposition massive lors de l’enquête publique. 

«Ne sous-estimons pas les dégâts écologiques qu’engendreront l’installation de 15.000 nouvelles éoliennes»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Plus de 15.000 éoliennes terrestres devraient être installées dans l’hexagone d’ici 2035, rappelle Jean-Louis Butré. Selon le membre du groupe d’experts «Energie et vérité» cela représente, entre autres, 15 mille tonnes par an d’huile de vidange dont une partie…
— À lire sur www.lefigaro.fr/vox/economie/ne-sous-estimons-pas-les-degats-ecologiques-qu-engendreront-l-installation-de-15-000-nouvelles-eoliennes-20201223

Suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable, le projet éolien abandonné – La Nouvelle République 23/12/2020

Il s’agissait d’installer « au moins six éoliennes » en petite Beauce, sur les communes de Séris et Josnes. Cela restera au stade de préprojet.
La société WEB Energie du Vent a annoncé qu’elle avait « pris la décision de se retirer de la zone et de mettre fin à toutes les démarches de concertation et d’études de faisabilité ». Ce choix fait suite aux votes des deux conseils municipaux donnant un avis défavorable au projet éolien.
Réunis le 27 novembre 2020, les élus de Josnes sont dix à avoir voté contre, trois à avoir voté pour. Quelques jours plus tard, le 7 décembre, les élus de Séris ont voté dans le même sens.

Les opposants crient victoire

« Les deux conseils municipaux ont rendu un avis défavorable à ce projet d’énergies renouvelables. Nous prenons acte de ces décisions, conformément à ses valeurs et à la charte éthique de l’éolien de France Energie Eolienne dont elle est signataire », explique la société WEB Energie du Vent.
Cet abandon fait bien sûr la joie des opposants au projet, dont un collectif et l’association Tempête en Beauce, présidée par Michel Davancens. Sur son site, cette dernière met en avant « la plus grande discrétion » et le « simulacre de concertation » dont avait fait preuve l’entreprise et souligne « la mobilisation remarquable et à la détermination sans faille des habitants des communes de Séris et de Josnes ».

Vent debout contre les éoliennes – La Nouvelle République 11/12/2020

Depuis plusieurs mois, des projets d’installations éoliennes se lancent à Argy, Sougé, Saint-Martin-de-Lamps, Saint-Pierre-de-Lamps, Baudres, Saint-Lactencin et Buzançais. Une effervescence qui a mis en ébullition l’association Vivre Boischaut Nord, créée en 2012.

Anne De Clerck et Hélène Biard-Sainson, avec John Rupp.

« Il est important d’informer sur les nuisances que ces éoliennes peuvent produire », souligne la présidente, Anne De Clerck. Citant pêle-mêle « l’effet stroboscopique qui projette un clignotement de l’ombre avec les pales, le bruit, les infrasons, les effets électromagnétiques qui perturbent le sommeil, ainsi que des troubles du comportement et de la santé, chez les humains et les animaux. »
« Avec l’éolien, on est confronté à une hérésie, poursuit-elle. D’un côté vous avez le symbole d’une éolienne qu’on montre aux enfants dès leur plus jeune âge comme une source d’énergie verte, alors que c’est tout l’inverse. Dans le sol pour une seule éolienne c’est 1.500 tonnes de béton et de ferrailles enfouies jusqu’à la nuit des temps, infiltrant les eaux souterraines. Les pales non recyclables sont enfouies et le rotor, n’en parlons pas. Actuellement 95 % de notre électricité est hydroélectrique ou nucléaire. Si on les remplace par l’éolien on sera obligé de recourir à des centrales à charbon ou au gaz qui conduira à une hausse des gaz à effets de serre. »

À ses côtés, la secrétaire de l’association Hélène Biard-Sainson apporte son point de vue : « Aucune centrale nucléaire n’a été fermée et remplacée par l’éolien dans le monde. Certains propriétaires terriens et élus ont vu dans ce marché une nouvelle source pour leurs finances alors que la cour des comptes précise que l’éolien crée un déficit pour les finances publiques que l’État subventionne largement. La durée de vie d’une éolienne est de vingt ans et ensuite c’est le propriétaire qui aura la charge de démanteler l’éolienne qui défigure son paysage. »
L’association Vivre Boischaut Nord, qui compte près de 200 membres, projette de mettre en place des soirées d’information sur les nuisances de l’éolien.

Vent debout contre les éoliennes (lanouvellerepublique.fr)

Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération 10/12/2020

Si la mise en place d’éoliennes représente un atout pour la politique énergétique française, celles-ci ne sauraient prospérer au détriment des enjeux écologiques.

Tribune. Un parc éolien marin au large d’Oléron, au cœur d’une zone Natura 2000 et d’un parc naturel, est-il concevable ? Cette question ne semble plus poser de problème particulier aux services de l’Etat, qui semblent désormais prêts à lancer la procédure de débat public. Ce projet controversé a pourtant mis du temps à être officiellement intégré dans la politique française de transition énergétique, tant les enjeux environnementaux, pluriels et complexes, s’avèrent éminemment difficiles à concilier. N’a-t-on pas, précisément, atteint les limites de la conciliation ? Car l’ambition de développer les énergies renouvelables en mer se heurte ici à celle, non moins importante, de préserver la richesse de la biodiversité (aviaire et marine), richesse (et fragilité) ayant motivé la mise en place de zones protégées de premier plan.

La réserve naturelle Moeze Oléron, en 2017. Photo Anne-Laure Robert. Naturimages

La suite à lire sur le site
Oléron : un projet de parc éolien marin en pleine zone protégée – Libération (liberation.fr)

Haut-Anjou. Ferme éolienne du pays de Flée : les raisons de l’annulation

La Cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’arrêté du préfet de Maine-et-Loire du 28 février 2020 autorisant l’exploitation de la Ferme éolienne du Pays de Flée. Voici pourquoi.

L’association Bien vivre en Pays de Flée avait déposé un recours contre le parc éolien du Pays de Flée. Le 1er octobre, la Cour administrative d’appel de Nantes a annulé l’arrêté du préfet de Maine-et-Loire du 28 février 2020 autorisant à exploiter trois éoliennes à La Ferrière-de-Flée (E1) et à Saint-Sauveur-de-Flée (E3 et E4).

Le président de l’association, Emmanuel de Vitton, se félicite de ce coup d’arrêt important. Il précise que cet arrêt peut faire l’objet d’un pourvoi en mais est exécutoire immédiatement et stoppe donc le projet en cours.

Capacités techniques et financières

Dans son arrêt, la cour administrative précise en particulier que, le pétitionnaire (la société porteuse de projet de parc éolien, N.D.L.R.) est tenu de fournir des indications précises et étayées sur ses capacités techniques et financières à l’appui de son dossier de demande d’autorisation, condition sans laquelle une autorisation ne peut être délivrée.

La cour rappelle que pour justifier de ses capacités techniques, la société Ferme éolienne du pays de Flée a précisé dans sa demande d’autorisation qu’elle bénéficiait de celles de sa société mère, Vinci construction France. Par ailleurs, s’agissant de ses capacités financières, elle s’en remettait aux comptes de résultat de l’année 2014 de la société Vinci construction France.

Influence sur le sens de la décision

Cependant, la Ferme éolienne du pays de Flée indiquait aussi que Vinci, n’étant pas producteur d’électricité, ni exploitant de parc éolien, elle était destinée à être cédée intégralement à une entreprise spécialisée de production d’énergie éolienne, non identifiée à ce jour.

Selon le tribunal, le préfet ne disposait pas d’affirmations suffisamment certaines permettant d’apprécier si l’exploitant disposera effectivement des capacités techniques et financières à même de lui permettre de mener à bien le projet. Pour la justice, ce vice est de nature à avoir eu une influence sur le sens de la décision contestée et à nuire à l’information complète de la population.

Un autre dossier de parc éolien suscite le débat, celui des Vergers, en projet à Loiré et Le Bourg-d’Iré. Après la publication d’un article sur l’association Les Ailes Bleues, intéressée par le cofinancement du Parc éolien des Vergers, l’Association bien vivre En Anjou (ABVEA) a souhaité faire part de ses remarques.

Manne financière

Ce n’est ni pour sauver la planète, ni pour ralentir le réchauffement climatique que les porteurs de projets éoliens font le forcing auprès des maires du Maine-et Loire. C’est pour la manne financière provenant du contribuable, au niveau de ses impôts dont une partie les subventionne, et du consommateur, grâce à l’électricité surtaxée de sa facture…, estime l’association présidée par Anne Danjou, chef de file de la minorité à Segré-en-Anjou-Bleu et conseillère d’Anjou bleu communauté.

Ce n’est pas non plus par altruisme que des associations citoyennes participatives voient le jour, attirées par la poule aux œufs d’or. Leur caution permet au lobby éolien de laver plus vert, considère l’élue.


— À lire sur www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/segre-en-anjou-bleu-49500/haut-anjou-ferme-eolienne-du-pays-de-flee-les-raisons-de-l-annulation-62891ace-331f-11eb-af12-903957231bc9

PLAN CLIMAT AIR ENERGIE TERRITORIAL – Quel territoire pour demain au Pays de La Châtaigneraie ? Questionnaire à remplir avant le 10 janvier 2021

La Communauté de communes du Pays de La Châtaigneraie s’est engagée dans la réalisation d’un Plan Climat Air Energie Territorial, qui vise à réaliser des actions sur le territoire, en lien avec le changement climatique.

Cliquez pour télécharger le questionnaire

Afin de construire une stratégie territoriale et d’orienter les futures actions qui seront mises en place, la Communauté de communes propose aux citoyens de répondre à ce court questionnaire individuel, qui vous prendra environ 10 minutes.
Merci d’avance pour votre participation !