Un article très intéressant ce jour dans Ouest France concernant le fonctionnement des énergies alternatives (production / consommation / stockage / tarifs) et les répercussions sur nos factures d’électricité.

S'unir pour Agir
Un article très intéressant ce jour dans Ouest France concernant le fonctionnement des énergies alternatives (production / consommation / stockage / tarifs) et les répercussions sur nos factures d’électricité.
L’année 2019 aura été une année noire pour l’éolien allemand, avec une chute historique de 82 % des raccordements au premier semestre par rapport à l’année déjà morose de 2018.
Les emplois dans la filière sont en chute libre et l’opposition de la population a entrainé un éloignement des machines à 1000 mètres des habitations dans le nouveau projet de loi. Mesure considérée comme un coup d’arrêt fatal à l’éolien terrestre.
L’abandon d’une grande quantité de projets dès la fin de la période de subvention avait déjà mis en lumière le casse tête du démantèlement des machines et de leur recyclage.
http://www.economiematin.fr/news-transition-energetique-allemagne-ecologie-strategie-climat-riou
Ci-dessous les dates de permanences d’informations organisées par la société IEL concernant le projet éolien Antigny-St Maurice.
Ce projet n’est pas anodin et requiert votre attention, alors informez-vous !
Mercredi 29 janvier – 17h30 > 20h00
Jeudi 30 janvier – 9h30 > 12h00
Mercredi 5 février – 14h00 > 17h00 et 17h30 > 20h00
À la salle des fêtes de Saint Maurice des Noues
De notre côté, nous avons fait quelques recherches sur IEL, afin de comprendre le fonctionnement de ce nuage de sociétés. Ci-dessous notre analyse :
– Une société mère Holding « Initiatives Energies Locales » au capital social de 2 079 480 € créé en 2004, bicéphale (Ronan Moalic et Loïc Picot), encadrée comptablement par Mr Bellec.
https://www.societe.com/societe/initiatives-energies-locales-451801708.html
Celle-ci chapeaute une société Holding fille « IEL SW2 » au capital social ridicule de 1 000 €, créée en décembre 2014, dont le rôle reste à éclaircir…
https://www.societe.com/societe/iel-sw2-808478465.html
– Création de « SCI LA DAUDAIE » en 2009 et « LA CROIX CASSEE » en 2011, au capital social ridicule respectivement 1 500 € et 2 000 € , dont le but est de gérer les contrats de location pour les parcs.
https://www.societe.com/societe/sci-la-daudaie-518769179.html
https://www.societe.com/societe/la-croix-cassee-534470513.html
– Une fois ceci fait, il ne reste plus qu’à créer autant de sociétés qu’il y a de projets sous la dénomination « IEL EXPLOITATION XXX », dont l’objet est la production d’électricité, chacune ayant au capital social… ridicule une nouvelle fois (un peu plus de 80 sociétés, nous ne pouvons pas toutes les mettre toutes à l’écran tellement y en a).
Pour info, le société IEL 55, en charge du développement du projet sur Antigny et Saint Maurice des Noues, a un capital social de 500 €.
https://www.societe.com/societe/iel-exploitation-55-818273740.html
Le projet est même porté par un établissement secondaire d’IEL 55
https://www.societe.com/etablissement/iel-exploitation-55-81827374000030.html
Pour rappel : Le capital social d’une entreprise correspond à l’engagement financier des associés. Il est une garantie pour les tiers créanciers.
Ainsi, plus le capital social d’une société est important, plus ses créanciers sont assurés d’être payés.
Autant dire peu de capital, peu de garanties pour les contractants.
– Dernière phase du montage et pas la moindre : Une fois que tout cela tourne bien, il y a trop d’argent, il faut faire quelque chose…
Il vaut mieux alors créer des Sociétés de gestion de fonds et là c’est pas mal du tout :
Création en janvier 2018 de 2 S.A.S., « WAI » et « MRH », au capital social identique de 8 372 115 €, l’une présidé par Ronan Moalic, l’autre par Loïc Picot (pas de jaloux).
https://www.societe.com/societe/wai-834520892.html
https://www.societe.com/societe/mrh-834316275.html
On comprend ainsi que ces montages servent uniquement les profits financiers des sociétés de gestion de fonds, à travers les bénéfices générés par la vente d’électricité provenant du soutien public aux énergies renouvelables.
Le tout en ne prenant aucun risque et en n’offrant aucune garantie.
Pour la majorité d’entre nous, cette année 2019 aura été marquée par la découverte des projets éoliens naissants au Pays de La Châtaigneraie (Antigny-St Maurice des Noues, Loge-Fougereuse, St Hilaire de Voust).
Grâce à l’initiative citoyenne, Vent des Noues a vu le jour en avril 2019.
Cette association porte un message simple : S’unir pour agir
Vous avez été nombreux à nous rejoindre en adhérant ou en manifestant votre soutien et votre sympathie.
Chaque jour, nous pouvons mesurer la croissance de l’activité du site internet et l’intérêt que vous portez au sujet de l’éolien.
Vent des Noues porte la voix de tous ceux qui aspirent à une transition énergétique respectueuse des habitants, des territoires et de la biodiversité, à tous ceux qui souhaitent préserver la beauté des paysages et du patrimoine, la tranquillité du cadre de vie, à tous ceux qui refusent l’industrialisation sauvage et incontrôlée de nos campagnes.
Se soucier du bien commun, c’est avant tout tenir compte de l’avis des citoyens sans imposer de décisions controversées.
Il reste encore du chemin à parcourir en 2020 car de nombreux habitants ne sont pas encore informés de ces projets et de leurs enjeux.
Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. (Henry Ford)
Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que l’héritage de ce territoire reste une fierté.
Les membres du bureau de l’association vous remercient vivement pour votre mobilisation.
Ce samedi 28 décembre, Ouest France consacre 3 articles au sujet éolien.
Philippe de Villiers et Christelle Morançais sont unanimement contre l’implantation d’éoliennes terrestres dans le bocage vendéen et ils ont écrit au préfet. Ce qui est valable pour le Puy du Fou l’est également pour l’ensemble des sites touristiques du département, comme le souligne Philippe de Villiers.
2 articles également sur l’association Vent de l’Autize, vent d’indignation. L’association dénonce les problèmes liés à l’éolien.
Basée dans la Sarthe, elle a commencé à rassembler tous les dossiers liés à des décès d’animaux d’élevage ou des pertes de production liées, selon elle, à la proximité d’installations électriques type transformateur ou ligne à haute tension.
« A l’heure actuelle, estime son trésorier Jean-Claude Olivier, nous avons une vingtaine de dossiers mais ce sont, en réalité, des centaines d’éleveurs en France qui sont impactés. »
Une dizaine de cas concernent les Pays de la Loire dont cette ferme où plusieurs centaines de vaches sont mortes depuis la mise en service du parc éolien de Nozay.
À Saint-Longis, près de Mamers, en Sarthe, un éleveur de lapins a perdu 200 000 bêtes. Il soupçonne une antenne relais d’être à l’origine de cette hécatombe.
Dans certains élevages, note l’association, les robots de traite enregistrent au quotidien des pertes de production alors qu’il y a eu à proximité l’installation d’un transformateur ou d’une ligne à haute tension. Sans parler des diverses pathologies qui touchent les animaux, souvent liées à une baisse de l’immunité.
« Depuis plus de 20 ans, note Jean-Claude Olivier, les éleveurs perdent leurs procès. Notre objectif, c’est de rassembler ces éleveurs pour organiser une défense collective. »
Par l’intermédiaire de son avocat, l’association a déposé plusieurs plaintes et a demandé au Tribunal Administratif la communication de documents qui, selon elle, devraient être publics.
Les Coordonnées de l’association :
https://animauxsoustension.org/
Environ 250 personnes ont défilé ce dimanche 15 décembre, contre les deux projets de parcs éoliens à Mouchamps. Éleveurs, parents, riverains protestent contre la proximité de ces deux parcs avec les habitations.
Mouchamps, Antigny/St Maurice des Noues, La Châtaigneraie, St Hilaire de Voust, Loge-Fougereuse, Chantonnay, Xanton Chassenon, St Hilaire des Loges, Benet…
Partout en Vendée et ailleurs…Nous, riverains, avons tous les mêmes questions, inquiétudes et angoisses.
Il est plus que temps que les décisionnaires nous entendent et fassent le nécessaire.
« Les deux parcs entoureront mon exploitation. Comme la loi le prévoit, elles seront à 500 mètres de mon habitation. Mais ce n’est pas suffisant. »
« nous ne savons pas quels sont les impacts. Il n’y a pas de principe de précaution. Les experts avaient constaté l’existence de troubles »
« Ce sont toutes mes économies que j’ai investies. Rien ne nous garantit qu’on pourra vendre au même prix. Nos maisons risquent d’être dévaluées. Personne ne voudra s’installer à Mouchamps. »
« J’habite à 750 mètres d’un des futurs parcs. C’est trop proche. Certaines études évoquent la distance d’1,5 km pour éviter toute nuisance. Je n’ai rien contre les énergies renouvelables, au contraire. Mais elles ne doivent pas être si proches des habitations. Ce serait une catastrophe pour Mouchamps. »
« Nous voterons par ailleurs, ce lundi, en conseil municipal, une motion contre l’implantation des deux parcs éoliens dans notre commune. »
Dans une lettre ouverte adressée « à tous les Vendéens », datée de vendredi 6 décembre, Philippe de Villiers parle de « prolifération à venir des éoliennes en Vendée », « d’invasion de ces turbines hors d’échelle » mais aussi « d’imposture ».
À tous les Vendéens,
J’ai choisi de m’adresser à vous directement pour vous faire partager, en tant que créateur du Puy du Fou, mon inquiétude et celle des 4300 bénévoles de notre Association face à la prolifération à venir des éoliennes en Vendée.
L’invasion de ces turbines hors d’échelle va blesser nos paysages de manière irréversible. Car on les voit à des dizaines de kilomètres. Pour ce qui concerne le Puy du Fou, les projets d’implantation à Mouchamps et Chantonnay dresseront un mur de clignotants rouges, polluant ainsi le cône de visibilité nocturne de la Cinéscénie.
Notre aventure culturelle dont vous connaissez le rayonnement pourrait être mise en péril par une telle perturbation. Il y a danger de mort pour notre spectacle-phare.
Certains d’entre vous penseront peut-être : « Les éoliennes sont un mal pour un bien. » Une blessure certes, mais qui répondrait à une nécessité énergétique vitale.
Or, une étude approfondie du dossier, pendant une bonne année, à partir des plus récents rapports scientifiquement établis, m’a conduit à une conclusion inverse : c’est un mal pour un mal.
Porté par une propagande troublante, l’éolien est tout simplement une imposture. Et d’abord une imposture écologique. Par exemple, on ne nous dit pas que les aimants servant à la fabrication les rotors font appel à dix-sept métaux rares (1) dont l’extraction, en Chine, produit des déchets radioactifs facteurs de leucémie (2). On passe sous silence que le président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a lui-même dévoilé récemment la grande difficulté du recyclage des pales, fabriquées avec des matériaux composites (3). On nous informe que la durée de vie des éoliennes est de vingt ans. Alors que deviendront, dans vingt ans, les socles en béton ? Sans doute demeureront-ils dans les champs en friche comme les témoins absurdes de nos égarements, aussi longtemps que les blockhaus des dunes de la dernière guerre.
L’imposture consiste à nous cacher l’intermittence du vent qui, lorsque les aérogénérateurs sont à l’arrêt, à cause d’un vent soit trop faible soit trop fort, contraint EDF à faire tourner des usines suppléantes, fonctionnant au charbon ou au pétrole qui sont, par définition, fortement émettrices de gaz à effet de serre (4).
Je viens de découvrir que, selon plusieurs études d’experts et notamment un rapport du Congrès des médecins allemands – très concernés par le pullulement des éoliennes –, les infrasons, ondes sonores de basses fréquences, produits par les éoliennes mettent en danger la santé humaine, dans un rayon de dix kilomètres (5).
Par ailleurs, en 2017, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a réalisé une enquête sur la mortalité désastreuse des oiseaux, qui viennent par millions s’empaler sur les ailes géantes (6).
J’arrête là l’énumération mortifère. Elle laisse affleurer une vaste opération mensongère, dénuée de toute transparence et aux intérêts cachés. Le business des éoliennes, reposant sur un tarif subventionné, artificiel – pour combien de temps ? –, ne fait pas que brasser de l’air. Il brasse aussi beaucoup d’argent. On apprendra bientôt que, derrière le démarchage éhonté des promoteurs, et dans l’entremêlement des lobbys, des fabricants et des bénéficiaires, publics et privés, les circuits financiers sont volontairement tenus à l’opacité. Tous les représentants des promoteurs, le plus souvent à capitaux étrangers, qui se promènent chez nous, de commune en commune, déploient tout un attirail « incitatif » où la plus grande discrétion cache des sommes faramineuses dont le partage est inconnu du public.
Les commissaires-enquêteurs rendent, la plupart du temps, un avis positif. Je me suis donc intéressé à leur mode de rémunération. Car qui paie commande. Savez-vous à qui incombe la charge de les payer ? Le maître d’ouvrage. Et le montant de l’argent ainsi reçu du promoteur est inaccessible au public. Où est l’indépendance (7) ?
Un expert a prédit récemment que toute cette affaire des éoliennes serait le « grand scandale du siècle (8) ». Il faut que la Vendée soit épargnée.
Le 2 décembre dernier, quatre présidents de départements (9) ont tiré la sonnette d’alarme : couverts d’éoliennes qui « lacèrent leurs paysages » (sic), ils constatent que leur chiffre d’affaires touristique décline. Ces patrons de départements dénoncent, je cite, « le vide juridique total qui profite aux opérateurs du secteur accusés de mercantilisme ». « Leurs démarches commerciales feraient frémir n’importe quel citoyen (10). »
C’est pourquoi j’en appelle à tous les Vendéens : Ne laissez pas faire. Demandez des explications à vos élus ! Exigez la transparence.
Protégeons nos campagnes, nos paysages, c’est notre héritage, nous n’en sommes que les emprunteurs fugaces pour les générations futures !
Et merci de nous aider à sauver l’oeuvre du Puy du Fou, un des fleurons de notre belle et chère Vendée que chaque nuit d’été, nous célébrons avec ferveur. Merci de m’avoir lu et merci par avance de votre action. Notre grand département touristique n’a pas vocation à devenir un cimetière géant de carcasses monstrueuses.
Philippe de Villiers
1 « Les enjeux stratégiques des terres rares et des matières premières stratégiques et critiques », Rapport n°617 (2015-2016) de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, déposé le 19 mai 2016 ; Ministère de la Transition écologique et solidaire, Document de présentation du Plan pluriannuel de l’énergie, janvier 2019, p.106.
2 Elsa DOMINISH, Sven TESKE, Nick FLORIN, « Responsible minerals sourcing for renewable energy », Institute for Sustainable Futures, University of Technology, Sydney, 17 avril 2019.
3 La Tribune, 6 février 2019.
4 Bilan-electrique-2017.rte-France.com/production/23-eolien/232-la-production-eolienne/la-production-eolienne-en-detail/le-facteur-de-charge-eolien-mensuel
5 https://www.bundesaerztekammer.delfileadmin/user_upload/downloads/pdfOrdner/118._DAET/118DAETBeschlussprotokoll20150515.pdf
6 Rapport sur « Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune. Étude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 », Ligue de protection des oiseaux, juin 2017.
7 Article R 123.10 du Code de l’environnement : « Les commissaires enquêteurs ont droit à une immunité à la charge du maître d’ouvrage. »
8 Fabien BOUGLE, Éoliennes. La face noire de la Transition écologique, Éditions du Rocher, 2019.
9 La Vienne, la Charente, la Charente Maritime et les Deux-Sèvres.
10 « Quatre présidents contre les éoliennes », Aujourd’hui en France, 3 décembre 2019.
Après neuf mois de travaux et soixante-treize auditions, une commission d’enquête parlementaire vient de rendre son rapport sur l’impact économique, industriel et écologique des énergies renouvelables. L’occasion pour son président, le député LR Julien Aubert, d’étriller la filière éolienne.
La commission est tombée d’accord sur un point : la politique française en matière de transition énergétique ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique. Pourquoi ?
C’est une contre-vérité totale. Notre production électrique est déjà largement décarbonée, dans la mesure où elle provient essentiellement du nucléaire. Conséquence : l’électricité n’est responsable, chez nous, que de 5 % des émissions de gaz carbonique. Il est donc totalement malhonnête de faire croire qu’il faudrait sortir du nucléaire pour limiter le réchauffement climatique.
Sur ce point, la France a fait l’erreur d’importer le modèle de l’Allemagne, un pays très dépendant des centrales à charbon et où le développement d’alternatives, comme l’éolien et le photovoltaïque, a un réel impact sur les émissions de CO2. Mais ce qui est vrai là-bas ne l’est pas ici. La France a fait l’erreur d’allouer des moyens considérables au développement des énergies électriques alternatives, au détriment du thermique. Or, le transport et l’habitat restent de très loin les plus gros émetteurs de CO2.
Dans le propos introductif du rapport, vous pointez l’importance du soutien public dont a bénéficié la filière éolienne…
Tout cumulé, l’éolien aura coûté entre 72 et 90 milliards d’euros à l’État. C’est énorme et totalement déraisonnable, pour une filière qui ne représentera au mieux que 15 % de notre production électrique en 2028.
Vous reprochez aux professionnels de l’éolien d’avoir des pratiques et une vision « plus proches du far-west que de la conservation des écosystèmes ». Pourquoi une telle charge ?
En France, l’État définit verticalement les grands objectifs. Mais leur mise en pratique est ensuite déléguée, dans les territoires, à des promoteurs privés finalement très libres de faire ce qu’ils veulent. Ces gens-là vont parfois démarcher des villages sans en informer les villages voisins, ils travaillent au corps des propriétaires de terrains ou des communes pour arriver à leurs fins et implanter à tout prix de nouveaux parcs. Résultat : les citoyens ont le sentiment d’être dépossédés de la prise de décision et floués.
Lors des auditions, j’ai d’ailleurs été menacé de poursuites judiciaires par un acteur de l’éolien qui n’a pas apprécié que j’interroge des experts indépendants sur la structuration de son entreprise. C’est bien la preuve que ces gens-là se sentent très puissants.
Vous réclamez donc l’arrêt pur et simple des nouveaux projets ?
Oui. Il faut un moratoire sur tous les projets éoliens terrestres qui ne font pas consensus à l’échelon local. Ça coûte très cher, pour un résultat quasi nul. Si en plus les riverains n’en veulent pas, laissons tomber.
Cette mesure, et d’autres que vous prônez, n’ont été soutenues que par une poignée des trente députés de la commission…
Il y a eu un désaccord sur ce point, c’est vrai. Mais je préfère voir le chemin parcouru : en 2014, la précédente majorité corrélait encore la sortie du nucléaire et la lutte contre le réchauffement climatique. Il y a désormais un consensus pour dire que cela est archi-faux.
Retrouvez sur lepopulaire.fr l’article
https://www.lepopulaire.fr/paris-75000/actualites/un-depute-lr-reclame-un-moratoire-sur-tous-les-projets-eoliens-terrestres_13695185/
Dans le journal de la Vendée n°259 de novembre 2019, page 10, les élus s’indignent, à juste titre, de « l’annonce de la fermeture de Michelin, d’autant qu’elle a sérieusement manqué de concertation« .
« Pour les uns, c’est une longue histoire qui se termine, une page qui se tourne dans la douleur; pour les autres, ce sont des prêts à rembourser chaque mois, des projets à reporter sine die, une vie parfois à repenser; pour tous, c’est l’incertitude du lendemain.«
« Le Conseil départemental se doit d’être à leurs côtés.«
« (…) quel respect des personnes et des engagements? Quel avenir est promis (…) ? Leur faudra-t-il quitter la Vendée à leur tour ? »
« À l’évidence, nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là qui, après avoir capté des millions d’argent public, lâche la Vendée.«
Le parallèle est saisissant avec l’implantation de zones industrielles éoliennes en Vendée, le mitage du département et le saccage de la vie de milliers de vendéens.
Ces phrases touchantes et pleines de sens, s’appliquent aussi à l’éolien.
Le manque de concertation, la douleur, les prêts à rembourser, la vie à repenser, l’incertitude du lendemain, le respect des personnes, quitter la Vendée, des millions d’argent public. Ce ne sont pas que des mots.
Ce sont des vies humaines sacrifiées au nom d’opérations financières spéculatives.
« Nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là« .
L’association Vent des Noues l’affirme avec force et conviction :
Nous ne lâcherons pas la Vendée.
Mesdames, Messieurs les élu(e)s, agissez avant que les vendéens et les touristes ne quittent la Vendée.
Ne lâchez pas la Vendée.