Dans le journal de la Vendée n°259 de novembre 2019, page 10, les élus s’indignent, à juste titre, de « l’annonce de la fermeture de Michelin, d’autant qu’elle a sérieusement manqué de concertation« . « Pour les uns, c’est une longue histoire qui se termine, une page qui se tourne dans la douleur; pour les autres, ce sont des prêts à rembourser chaque mois, des projets à reporter sine die, une vie parfois à repenser; pour tous, c’est l’incertitude du lendemain.« « Le Conseil départemental se doit d’être à leurs côtés.« « (…) quel respect des personnes et des engagements? Quel avenir est promis (…) ? Leur faudra-t-il quitter la Vendée à leur tour ? » « À l’évidence, nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là qui, après avoir capté des millions d’argent public, lâche la Vendée.«
Journal de La Vendée N°259 Novembre 2019 page 10
Le parallèle est saisissant avec l’implantation de zones industrielles éoliennes en Vendée, le mitage du département et le saccage de la vie de milliers de vendéens. Ces phrases touchantes et pleines de sens, s’appliquent aussi à l’éolien.
Le manque de concertation, la douleur, les prêts à rembourser, la vie à repenser, l’incertitude du lendemain, le respect des personnes, quitter la Vendée, des millions d’argent public. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont des vies humaines sacrifiées au nom d’opérations financières spéculatives.
« Nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là« . L’association Vent des Noues l’affirme avec force et conviction : Nous ne lâcherons pas la Vendée.
Mesdames, Messieurs les élu(e)s, agissez avant que les vendéens et les touristes ne quittent la Vendée. Ne lâchez pas la Vendée.
Comment se passe la construction des fondations d’une éolienne ? Quel est son emprise sur les sols ? Quels impacts sur la nature ?
Un extrait d’une vidéo promotionnelle d’EWZ nous informe.
« Les chemins existants ont été agrandis » « La charge au sol de chaque éolienne est gigantesque » « Le sol a été localement remplacé par des colonnes de béton » « Elles peuvent aller jusqu’à plus de 25 mètres de profondeur » « La densité d’acier au mètre carré est importante »
On dirait que ça parait difficile à faire cohabiter avec respect de la nature et de la planète ?
Deux éleveurs laitiers constatent une surmortalité et une baisse de productivité des vaches
Depuis que le parc éolien des Quatre seigneurs s’est implanté, en 2013, Didier Potiron et Céline Bouvet, deux éleveurs de vaches laitières, à Puceul et à Saffré (Loire-Atlantique), enregistrent une surmortalité de leurs bêtes.
250 bêtes mortes en six ans
Ouest France du 30 octobre 2019
Particulièrement Didier Potiron qui a perdu plus de 250 bêtes en six ans. Leurs défense immunitaires ont chuté, leur fécondité également. « Sur les cinq derniers vélage, trois fois on a appelé le vétérinaire, alors que pour la race Normande, habituellement ça se passe tout seul » se désespère l’éleveur. La baisse de qualité et de productivité du lait est notable : près de 30% de volume de lait. A certains endroits, le sol dégage de la chaleur qui entraîne le pourrissement et le sur-développement de bactéries des ensilages. Et la santé des bêtes n’est pas la seule affectée : les exploitants et leur famille se plaignent de maux de tête, de troubles du sommeil, d’anxiété. « Avec l’humidité le sol est de plus en plus conducteur, on ressent les nuisances de manière beaucoup plus forte » ajoute Didier Potiron. Des riverains du parc éolien se sont également plaints de symptômes similaires.
L’ARS, Agence Régionale de Santé, a orienté 23 personnes vers le service de pathologies professionnelles et environnementales au CHU de Nantes pour « essayer d’objectiver les symptômes présents », indique la préfecture. Préfecture, vétérinaires, géobiologies, ARS… Tous partagent le même constat : « les troubles et symptômes chez l’homme et l’animal sont confirmé dans ce secteur ». Et le mystère reste entier sur les causes de tous ces maux.
La localisation des deux exploitations près des champs d’éoliennes
Pas de lien direct Les études menées au printemps 2019 par un collège d’experts et révélées en juillet « n’ont pas permis d’établir de lien directe entre le fonctionnement des éoliennes et les symptômes observés », déclare la préfecture . Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture se dit dans « une obligation de résultat pour identifier la cause desdits symptômes» et diligente des études complémentaires. Lors d’une réunion avec les exploitants, mi-septembre, il a évoqué l’hypothèse du remplacement du câble souterrain de 20 000 volts, qui achemine l’électricité produite, du parc éolien au réseau Enedis, par un câble aérien. Problème : Enedis n’est pas informé de l’expérimentation. La préfecture temporise : « rien ne permet de mettre en cause ce câble mais cela permettra d’écarter une autre source d’origine des symptômes observés ». Et indique « Il convient d’étudier l’ensemble de l’installation, dont le câble qui relie les éoliennes et le poste transformateur». « C’est insuffisant », clame Didier Potiron. « Il y a urgence car la santé humaine et animale est en jeu. Au bout de 7 ans, ça suffit ! ».
Quitter la maison? Des solutions envisagées à court terme ? « On va voir avec le service remplacement pour que les époux Potiron puissent s’absenter quelques jours de leur exploitation », avance Axel Guiraud, de la Chambre d’agriculture, désormais chargée d’épauler les éleveurs. « On en est là : ne plus dormir à la maison », souffle Didier Potiron.
En avril 2016, une étude réalisée par le Groupe permanent pour la sécurité électrique (GPSE) pointait, dans les deux exploitations agricoles, « la concomitance de l’installation et de la mise en service des éoliennes avec l’altération des performances et des troubles du comportement des animaux». Les infrasons? Les câbles? La géologie du lieu, avec ses nombreuses failles d’eau et des rivières souterraines qui propagent dans le sol les vibrations et ou l’électricité ? « Nous, on demande une mise hors tension du site. Ce qui n’a jamais été fait encore », martèle Didier Potiron.
Derrière la situation atypique de Nozay, se trame un enjeu sanitaire, économique et environnemental : rien ne doit entacher le développement de l’énergie éolienne. La densification des parcs éoliens à proximité des élevages laitiers, notamment dans le nord-est de la Loire-Atlantique, fait s’interroger les éleveurs : « Ils sont de plus en plus à observer des symptômes et des nuisances sur leurs vaches et ils se demandent si ça ne vient pas du parc éolien ? », confie Axel Guiraud.
Article Ouest-France du 30 octobre 2019 Philippe RIDOU
Dans « Le scandale éolien », Antoine Waechter s’attaque au mythe entretenu par les partisans de l’éolien, qui justifie de coloniser le territoire français sans aucun encadrement public.
— À lire sur reporterre.net/Le-mythe-de-l-energie-eolienne
Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologiste, auteur de « Éoliennes, la face noire de la transition écologique » aux Editions du Rocher est l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio !
Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologiste, auteur de tribunes dans Économie Matin, était l’invité d’André Bercoff, vendredi 11 octobre sur Sud Radio
L’invention de l’éolienne est un progrès indiscutable pour les écologistes et les défenseurs du développement durable. Ces mastodontes qui se dressent en pleine campagne permettent de produire de l’énergie propre. Voilà le genre de poncifs que l’on entend depuis des années à propos de cette alternative aux centrales nucléaires. Mais est-ce vraiment la réalité ? Plusieurs enquêtes tentent de démontrer l’inverse. C’est le cas de celle de Fabien Bouglé, chroniqueur régulier dans Économie Matin, lanceur d’alerte écologiste, chef d’entreprise et conseiller municipal.
Les terres rares, un problème « très compliqué«
Les éoliennes créent de plus en plus de débats dans les zones où elles doivent être implantées.Avec des mats hauts de 150 à 200 mètres de haut en mer, ou de 150 à 180 mètres sur terre, ces immenses tours dominées par des hélices sont« équivalentes à la tour Montparnasse ». Si les habitations ne peuvent pas être plus proches que 500 mètres à la ronde, Fabien Bouglé vous propose de fermer les yeux et d’imaginer un instant d’habiter à« 500 mètres de quelque chose qui fait 180 mètres de haut ». « C’est juste une catastrophe », s’exclame-t-il.
Le recours aux énergies fossiles
La fabrication des éoliennes est« un désastre écologique »,s’indigne-t-il. Les chiffres publiés par le ministère de l’Écologie dans le plan pluriannuel de l’énergie disent quec’est« une catastrophe ». Même le patron de l’ADEME,« organisme très pro-éolien », a dit que« le problème des terres rares est un problème très compliqué », souligne l’auteur.
Les éoliennes ne fonctionnent« qu’une partie du temps », c’est« l’intermittence ».Et pour compenser le moment où elle ne tourne pas, le facteur de charge, c’est-à-dire« le calcul du rapport entre la production réalisée par une éolienne et sa capacité maximale de production sur une année », est de 22%.« Ce n’est rien du tout », s’exclame Fabien Bouglé. Et« plus ça vieillit, plus ça tombe à 10% », souligne-t-il.« On est obligé d’utiliser des usines au pétrole, au gaz et au charbon », constate le chef d’entreprise. Le calcul est simple.« Plus on utilise de l’énergie éolienne, plus on est obligé d’utiliser de l’énergie fossile ».
Voilà une nouvelle qui a de quoi réjouir les écologistes qui luttent contre l’invasion des éoliennes qui polluent l’environnement dans le monde et en France. La bulle spéculative générée par les centaines de milliards de subventions consacrées par les États à l’installation des aérogénérateurs est en train d’exploser littéralement à l’échelle internationale.
On est dans les faits très très loin de l’autosatisfaction optimiste des communicants du syndicat France Énergie Éoliennes qui vient de dévoiler le 8 octobre les chiffres à leurs yeux satisfaisants de la filière éolienne française relayés massivement par les rédacteurs des publi-rédactionnels qui diffusent les éléments de langage des industriels du vent sur Internet.
Si on étudie avec sérieux les chiffres des associations internationales de promoteurs éoliens, tous mentionnentune baisse systémique des installations des éoliennes à l’échelle mondiale et en particulier au niveau européen.
Une chute des installations
Depuis 2015, on assiste à un ralentissement mondial des nouvelles installations d’éoliennes, installations qui sont passées de 63,6 gigawatts en 2015 à 51,3 gigawatts en 2018, soit une baisse de presque 20 % en trois ans. En Europe, la puissance installée en 2018 a chuté de 33 % par rapport à 2017,passant de 17,1 gigawatts installés en 2017, à seulement 11,7 gigawatts en 2018.
Plus spectaculaire encore, le journalDie Weltnous dévoile en juillet 2019 qu’avec seulement trente-cinq éoliennes installées au premier semestre 2019 l’Allemagne connaît une baisse record de 82 % de la puissance installée par rapport au premier semestre 2018.
C’est un véritable effondrement, le signal d’une décrue évidente, loin de l’image idyllique propagée par les promoteurs éoliens français.
La principale raison de ce tsunami qui emporte l’éolien est la suppression des subventions de certains états aux promoteurs éoliens. La cour fédérale des comptes allemande fait état d’un échec retentissant de la transition écologique allemande. Malgré des centaines de milliards englouties (aux alentours de 500 milliards)la politique d’installation d’éoliennes n’a pas contribué à la baisse des émissions de gaz à effet de serredans le pays qui se dit fer de lance de la transition écologique. C’est l’exemple à ne pas suivre !
Vers la suppression des subventions
Tout porte à croire que le congrès américain s’apprête à supprimer définitivement les subventions aux promoteurs éoliens, ce qui arrangerait d’ailleurs l’état fédéral qui est en lutte avec la chine pour l’approvisionnement en terres rares : matière première indispensable pour la construction des rotors éoliens. Les États-Unis peuvent voir dans l’arrêt de l’éolien un intérêt financier mais également un enjeu géopolitique avec la Chine. Lors de la cop 24, la Pologne a annoncé dans son plan pluriannuel de l’énergie la fin des installations d’éoliennes etun plan massif de désinstallation d’ici à 2040.De son côté le président russe a annoncé lors d’une conférence de presse en juillet 2019 les dangers que représentaient les éoliennes pour la flore et la faune.
La fin annoncée de ce marché artificiellement alimenté par l’argent des contribuables conduit à des suppressions d’emplois et à des faillites retentissantes dans le secteur éolien en particulier en Allemagne, ce dont on ne parle que très peu en France. Le 3efabricantallemandd’éoliennes,Senvion, vient d’être liquidé en septembre de cette année et vendu à la découpe.La division fabrication d’éoliennes de Siemens vient d’annoncer la suppression de 2.700 postesquand Vestas le producteur d’éoliennes danois a annoncé il y a une semaine la suppression de 600 emplois en Allemagne et au Danemark dans ses usines de fabrication d’éoliennes.
Tout va très bien madame la marquise, chantent les lobbyistes du vent français.
Mais aujourd’hui tous les signaux sont au rouge et le risque est grand que la filière éolienne française soit emportée par ce tsunami qui nous arrive de l’Est. La fin est proche pour l’éolien.
Comme l’a dit notre maire lors du conseil municipal du 26 septembre 2019 : « Même si ce sont les élus qui décident, on ne peut pas aller contre la volonté du peuple ». À nous donc de nous faire entendre !
Licenciements, baisse des nouvelles installations, blocages administratifs, opposition des riverains, le secteur de l’éolien terrestre traverse une crise.
Jusque-là locomotive de la transition énergétique, l’éolien terrestre est au point mort, avec une chute drastique du nombre de nouvelles installations.
Les licenciements se multiplient dans un secteur qui emploie 112 000 salariés. En 2017, 26 000 emplois ont été supprimés, d’après des estimations du gouvernement fédéral. L’entreprise Senvion, cotée en Bourse et forte de 4 400 salariés, a déposé le bilan fin août. Son concurrent Enercon a annoncé la suppression de 800 postes, et Nordex dit chercher de nouveaux débouchés à l’étranger.
Les raisons de cette crise sont multiples. En 2016, la loi sur les énergies renouvelables (EEG) a été modifiée afin de favoriser la concurrence dans un secteur jusque-là largement subventionné. L’introduction d’appels d’offres, la fin de revenus garantis et les lenteurs administratives ont entraîné une baisse du nombre d’investisseurs. Certains appels d’offres ne trouvent pas preneurs. Parallèlement, le nombre de procès intentés par des riverains a explosé, ralentissant les procédures.
C’était prévisible,constate Klaus Jacob, de l’Université libre de Berlin.Les éoliennes atteignent désormais 200 mètres de hauteur et posent des problèmes en termes de bruit et de pollution visuelle.
Au niveau politique, la pression monte aussi alors que le parti proche de l’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne, fait de la lutte contre les éoliennes son nouveau cheval de bataille. Le ministre de l’économie a récemment réuni les acteurs du secteur lors d’un sommet de crise.