Face aux différents projets éoliens, l’opposition tranchée du président des maires ruraux de l’Orne – Le Reveil Normand – 04/04/2021

Le Réveil Normand. Pourquoi êtes-vous opposé à ces projets ?

François Carbonell. Avant d’en arriver à cette opposition, je me suis informé. J’ai fait le tour des réalités concernant le sujet. Ce travail d’information, je l’ai conduit à partir de mon expérience locale en remontant à l’origine de cette orientation voulue par l’État. Comme nombre de mes collègues élus du territoire, je suis sollicité par des opérateurs chaque semaine. Cela va de 3 à 8 appels par semaine en mairie ! Mais plutôt que de repousser les offres, j’en ai fait le tour…

Comment cela ?

Après l’avoir évoqué avec l’équipe municipale, je l’ai évoqué avec ceux qui sont les premiers concernés, les agriculteurs. En effet, les agriculteurs se trouvant sur le « courant d’air » sont les premiers impactés car, avant de parler indemnisation ou de « loyer » comme on le fait un peu rapidement, les surfaces concernées sont souvent cultivées et les conséquences sur le parcellaire sont loin d’être neutres. Les agriculteurs ne sont pas, dans leur grande majorité, des coureurs de dotes comme on le laisse croire. Ils sont d’abord soucieux de ne pas hypothéqués leur outil de travail. D’ailleurs, les agriculteurs interrogés ne sont pas allés au-delà de la prise de contact avec les opérateurs. Souvent à cause des zones d’ombre sur les dossiers en question mais pas seulement. Ils sont très loin d’être convaincus par la dimension écologique de la démarche. Et cela rejoint totalement mon analyse.

Vous pouvez préciser ?

Faire de l’éolien pour réduire l’énergie nucléaire ou fossile, c’est louable. Mais, sur le plan environnemental et écologique, c’est une aberration. L’essentiel de ces éoliennes est construit aux quatre coins de l’Europe. Et certains composants viennent de bien plus loin encore. Bref, une fois assemblées, ces éoliennes font des milliers de kilomètres pour arriver à l’endroit de leurs installations. Là, déjà, l’énergie dépensée pour cette première étape ne va pas dans le bon sens. Après, les éoliennes sont implantées en y apportant des centaines de tonnes de ciment (produit d’origine pétrolière) à leurs bases pour tenir les mâts se dressant à 200 mètres de haut pour les plus grandes. Parallèlement, il est réalisé des chemins d’accès afin que les camions transportant les pâles arrivent à bon port… Au total, l’emprise foncière se traduit en hectare dans certaines situations. A l’heure où, partout dans nos communes, on restreint la consommation du foncier pour la construction d’habitations, l’éolien consomme ce qu’il veut. Après, il y a aussi le raccordement au réseau engageant souvent des kilomètres de tranchées. Tout cela, c’est pour la construction. Après, il y a les effets induits sur la faune mais aussi la pollution sonore et visuelle. Il faut imaginer trois éoliennes de 200 m de haut juste derrière un bois. Les arbres « culminent » à 15 ou 20 mètres et les éoliennes à 200 m. Le contraste est saisissant ! On comprend mieux l’impact visuel et… économique négatif sur les habitations aux alentours, même à 500 mètres de là.

Sur le plan économique justement ?

La fourniture d’énergie par chaque éolienne est loin d’être régulière. De plus, le coût de reprise imposé à EDF est complètement déconnecté de la réalité économique. Cela explique la participation financière des particuliers sur leur facture d’électricité, tout le monde peut le constater. On nous dira sans doute que l’éolien est une énergie propre et qu’elle a obligatoirement un coût. A l’échelle de nos communes, les ressources perçues sont dérisoires au regard de ce que touchent la Cdc mais surtout le Département, ces deux structures n’ayant aucune contrainte, si ce n’est d’encaisser leur quote-part. Cette répartition financière ne repose sur aucune réalité du terrain. C’est du n’importe quoi.

Votre conclusion ?

« Pour mettre le feu au sein d’un village il n’y a pas mieux » me soufflait, il y a peu, un maire d’un territoire voisin. L’environnement et l’écologie sont des sujets trop sérieux pour les confier à des marchands de vent. Jamais, dans nos communes rurales, les questions d’ordre environnementales n’ont été aussi prégnantes qu’aujourd’hui au sein de notre population, c’est pourquoi je comprends et je soutiens les oppositions à ces projets éoliens dans ce département.

Face aux différents projets éoliens. L’opposition tranchée du président des maires ruraux de l’Orne | Le Réveil Normand (actu.fr)

Démantèlement des éoliennes, un péril financier. Les promoteurs ne peuvent pas faire face à leurs responsabilités – FED

Les sept éoliennes de Lunas (Hérault) doivent être démontées. La justice a tranché le
15 février 2021 : le propriétaire ERL (groupe Valeco) a quatre mois pour remettre le site en état.

La société a obtenu du président de la Cour d’appel une audience en urgence sous prétexte de « péril financier », l’audience a déjà eu lieu le 6 avril, le rendu du délibéré aura lieu le
3 juin »

Cet aveu de « péril financier » c’est-à-dire de faillite potentielle constitue le premier cas emblématique prouvant que le démantèlement complet d’un parc éolien est impossible pour une société qui ne dispose pas des fonds suffisants pour l’assurer.

Ce sera le cas de la majorité des sociétés éoliennes qui créent volontairement des structures sans capital destinées à aspirer tous les bénéfices durant l’exploitation du parc dont elles seront incapables en fin de vie d’assumer financièrement la démolition et le recyclage des matériaux. La plupart pourront même ensuite disparaitre en se mettant en faillite et en abandonnant les problèmes économiques et écologiques aux propriétaires de terrain et aux municipalités.

C’est la raison qui a conduit la FED à déposer une requête devant le Conseil d’État contre l’arrêté du 20 juin 2020 et une plainte contre le ministre de l’Environnement devant le tribunal de Paris concernant le démantèlement, l’enlèvement complet du socle de béton et le recyclage des matériaux pales comprises de l’ensemble des 1400 parcs éoliens présents et de ceux qui sont programmés sur le territoire.

Le cout de démantèlement d’une éolienne est estimé à un minimum de 211 000 euros HT par mégawatt soit pratiquement quatre fois plus que ce qui est prévu par l’arrêté de 2020 qui l’a fixé à 60 000 euros.

Le scandale des éoliennes la Montagne Sainte Victoire

La cour administrative d’appel de Marseille a jugé que l’exploitation des vingt-deux éoliennes récemment construites sur les contreforts de la montagne Sainte-Victoire exigeait la délivrance d’une autorisation environnementale après production d’une étude d’impact et organisation d’une enquête publique. Arrêt du 31 mars 2021

Sites & Monuments, appuyée par 15 associations nationales et régionales (voir ici), dit sa satisfaction de voir la Cour administrative d’appel de Marseille confirmer la nécessité de la délivrance d’une autorisation environnementale pour l’exploitation des 22 éoliennes récemment construites sur les contreforts de la montagne Sainte-Victoire.

« La requête de la société Provencialis et celle de la ministre de la transition écologique et solidaire sont ainsi rejetées », le promoteur devant en outre verser 2000 euros au titre de nos frais de justice.

La montagne Sainte-Victoire aujourd’hui encadrée par un parc de 22 éoliennes dépourvu, à ce jour, d’autorisation environnementale. Photo M.-A. Chavanis / Sites & Monuments.

Sites & Monuments souligne le caractère illégal de l’édification de la centrale, pendant près de 4 mois, alors que les aérogénérateurs étaient dépourvus de toute autorisation environnementale. Cette dernière conditionnait en effet la mise en œuvre des permis de construire. L’association se réserve naturellement la possibilité d’en saisir le juge pénal et déplore l’autorisation provisoire d’exploiter accordée par le préfet du Var à compter du 29 mai 2020 (voir ici), validée par la Cour.

L’administration est aujourd’hui placée dans la situation kafkaïenne de devoir faire abstraction de l’existence de 22 machines de 125 mètres de haut dans la nouvelle analyse – rendue nécessaire par la présente décision – qui appréciera leur coût environnemental, pour en autoriser ou en interdire définitivement le fonctionnement, après production d’une étude d’impact et organisation d’une enquête publique.

Sites & Monuments rappelle que l’industrialisation du piémont de la montagne Sainte-Victoire, faite au détriment de sa biodiversité et de paysages universellement admirés, a bénéficié à des fabricants chinois, à un industriel danois, à une holding suisse et au fonds d’investissement irlandais ayant acquis cette centrale éolienne en janvier 2021, qui profitera d’une rente servie pendant 20 ans par les contribuables français.

Sites & Monuments rappelle, en outre, que, par son intermittence, et en l’absence de solution réaliste de stockage, l’électricité éolienne n’est pas une énergie fiable. Elle est, par conséquent, totalement dépendante du maintien de notre parc nucléaire ou, comme en Allemagne, de sources d’électricité carbonées.

D’où une question simple : qu’avons-nous à gagner au massacre des paysages de Sainte-Victoire ?

Julien Lacaze, président de Sites & Monuments

« On a bloqué 41 projets sur 42 » Alain Brugier – Midi Libre 29 mars 2021

Il est devenu une figure des anti-éolien qui ferraille depuis vingt ans contre un vent mauvais. Aux journalistes qui lui font remarquer que le Gard détient le bonnet d’âne des éoliennes, Alain Bruguier répond au contraire qu’il « a décroché la médaille d’or».

Midi Libre, 29 mars 2021

Procureur implacable, il fustige pêle-mêle dans son réquisitoire : « la gabegie irresponsable des fonds publics, un discours officiel trompeur, et des opérations financières souvent douteuses. »
Derrière la prétendue dévotion à l’écologie, il y a énormément d’argent à la clé, clame ce Don Quichotte gardois : « c’est la conséquence de l’obligation de rachat du kilowattheure garanti par EDF à des prix artificiellement gonflés. Chaque abonné à l’électricité le finance à la ligne « CSPE » mentionnée sur sa facture ». »

« Je me battrai jusqu’à ma mort contre les projets éoliens. »

À 75 ans, Alain Bruguier n’en démord pas

Adversaire irréductible d’une énergie « trop coûteuse pour une production trop aléatoire», il organise la riposte selon un scénario bien rodé consistant à sensibiliser la population et les élus concernés par une future installation.

Sud-Vendée. Parcs éoliens : 430 pétitionnaires contre les excès d’implantations – Ouest France

Confrontés aux implantations de différents projets d’éoliennes dans leur territoire, des habitants de plusieurs communes du Sud-Vendée ont rejoint l’association Vent de détresse pour dire stop à ce phénomène qui, selon eux, arrive à saturation.

Dans la plaine, de Luçon à Benet, les implantations d’éoliennes se multiplient. Ce qui fait réagir de plus en plus d’habitants des Velluire-sur-Vendée, Le Langon, Auchay-sur-Vendée, Pouillé ou encore Vix qui ont décidé de se regrouper en association. L’une des dernières en date, Vent de détresse, est basée aux Velluire-sur-Vendée.

Sud-Vendée. Parcs éoliens : 430 pétitionnaires contre les excès d’implantations (ouest-france.fr)

Soutien au collectif anti-éolien des terroirs du pays de Rance

La  France est aujourd’hui  sous la coupe réglée de centaines de promoteurs éoliens qui ratissent systématiquement toutes les régions pour mettre 10.000 nouvelles éoliennes  promises par le Président de la République Emmanuel Macron.

Cette décision prise dans la cadre de la programmation pluriannuelle de l’électricité ( PPE) est une erreur stratégique historique.

Dans chaque région des citoyens  se regroupent pour dire non et résister.

Partout c’est la même détermination  « On ne lâche rien », « Pas d’éoliennes ni ici ni ailleurs », « Arnaques technologiques, financières et écologiques « ,  » on refuse les éoliennes qui dénaturent les paysages etc…. »

Aujourd’hui c’est la Bretagne qui va être massacrée. Aidez le nouveau collectif.

Analyse de la production 2020 RTE par l’association

Dans son Bilan électrique 2020 publié le 3 mars 2021, RTE indique notamment que la production d’électricité d’origine éolienne représente 7,9% de la production totale d’électricité contre 6,3 % en 2019.
https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-03/Bilan%20electrique%202020_0.pdf

Décryptage

1 – Sur la forme

Avec sa technique de communication habituelle, RTE annonce que la production éolienne 2020 a progressé de 17,3% par rapport à 2019. Cela n’est pas faux (40 TWh en 2020 vs 34 TWh en 2019) mais partiel.
En effet, au delà de cette donnée présentée sous un jour exagérément favorable au secteur, il est possible de voir une autre réalité :
Considérant (plus logiquement sinon plus honnêtement) cette augmentation par rapport à la production totale d’électricité, elle n’est alors que de 1,6% (7.9% en 2020 vs 6,3% en 2019).

Poursuivant dans son registre discutable, RTE indique notamment que la production éolienne 2020 a atteint son maximum (« record historique ») « le lundi 10 février 2020 à 18h avec une puissance de 13409MW, ce qui correspond à un facteur de charge de 72,5%. »
Puis que « le minimum a été atteint le 24 avril 2020 à 11h avec une puissance de 124 MW »… sans alors préciser le facteur de charge, lequel doit être inférieur à 1%…

Sur l’année, le facteur de charge moyen mensuel serait de 26,35% en 2020 (+7%), ce qui indique que les éoliennes ont produit au maximum de leur capacité pendant 26% du temps.
La production d’électricité a donc été dépendante des autres sources pendant les 74% restants…

2 – Sur le fond

Sur le fond, cette légère augmentation de la production éolienne est à placer dans un contexte exceptionnel, notamment du fait de la pandémie de Covid-19.

En effet, outre cette augmentation effective de la capacité éolienne de 1104 MW (remplacement des plus anciennes et/ou ajout de plus puissantes), elle s’explique par :

  • une baisse de la production globale d’électricité de 7 % par rapport à 2019, « au plus bas depuis vingt ans » dixit RTE.
  • une baisse de la production nucléaire de 11,6%  conséquence
  • d’une part de l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim le 29 juin,
  • d’autre part de la mise à l’arrêt prolongé des centrales en maintenance du fait des perturbations occasionnées par la Covid-19 (que RTE estime à 34 TWh)
  •  une  baisse de la consommation d’électricité de 3,5% en rapport avec le ralentissement de l’activité économique ;
  • des conditions climatiques favorables à l’hydraulique, l’éolien et le solaire (contrairement à 2019)

Il convient également de noter :

  • L’écrasante majorité de la production électrique nucléaire : 67%, cela malgré la fermeture de la centrale de Fessenheim et « la crise du Covid-19 ayant entraîné des conséquences importantes sur le système électrique » (sic)  comme le souligne RTE
  • Une augmentation de la production hydraulique de 8,4% : 13% (d’électricité réellement « renouvelable » contrairement à l’éolien et au solaire)
  • Une légère augmentation de La production solaire de 2,3%  favorisée par un taux d’ensoleillement important : 12,6TWh.

En outre, le solde export/import (43 TW)  reste supérieur à la production éolienne (39,7TWh)

Notons enfin que, contrairement à la doxa selon laquelle le développement éolien serait fortement créateur d’emplois, RTE indique dans ce rapport que « Avec une exploitation nécessitant moins de personnel que d’autres filières, la production des centrales éoliennes a été peu impactée par la crise sanitaire »…

Conclusion

L’augmentation de la capacité éolienne de 1104 MW en 2020, avec environ 10.000 éoliennes, ne contribue qu’à la hauteur de moins de 8% du total de l’électricité produite.
De plus, ce pourcentage est à relativiser dans la mesure où la production d’électricité d’origine nucléaire a elle-même diminué de 11%, cette diminution étant sans rapport avec l’augmentation de la capacité « renouvelable ».
Tout est relatif…

L’Allemagne était un paradis pour l’énergie éolienne jusqu’à ce que les Allemands les détestent ! 45secondes.fr

L’Allemagne avec ses 30 000 éoliennes était un paradis pour l’énergie éolienne.
En fait, 23,5% de toute son énergie provient du vent: c’est l’énergie renouvelable la plus importante du pays.

Au premier semestre 2019, seuls 35 éoliennes ont été installées. C’est 82% de moins qu’au premier semestre 2018 (où moins de la moitié des turbines ont été installées qu’en 2017). Parce que? Parce que les Allemands commencent à détester les moulins à vent.

Et non, ce n’est pas une exagération. Les dernières élections étatiques en Thuringe ont vu un déclin des Verts (qui se développent dans tout le pays) et une croissance significative de l’AfD de droite. Ce qui est curieux, c’est que de nombreux analystes conviennent que l’un des problèmes de campagne qui ont eu une influence décisive a été, précisément, l’heureuse énergie éolienne que certains soutiennent et d’autres non.

Un bon exemple de ce climat défavorable est que ces dernières années le secteur stagne surtout en raison des réglementations locales ou régionales. En Bavière, sans aller plus loin, il faut « la distance entre une éolienne et la maison la plus proche doit être 10 fois la hauteur du mât ». Quelque chose qui, en raison de la structure démographique de l’État, l’a rendu pratiquement impossible.

En général, comme le soutient Bloomberg, les arguments sont écologiques (ils compromettent l’avenir des espèces d’oiseaux ou génèrent des nuisances sonores qui affectent d’autres espèces) ou esthétiques (car ce sont des paysages laids). En fait, il y a un mot allemand, Verspargelung, qui le résume parfaitement: contamination par des asperges géantes.

Cela explique bien pourquoi Les Allemands commencent à détester l’énergie éolienne: des années d’installations gigantesques peu soucieuses de l’environnement et les habitants locaux ont réussi à faire de l’une des populations les plus pro-renouvelables d’Europe le terreau idéal des positions anti-vent.

L’Allemagne était un paradis pour l’énergie éolienne jusqu’à ce que les Allemands détestent les moulins à vent (45secondes.fr)

Eolien. Un projet enterré en Charente-Maritime en raison notamment de l’impact visuel négatif – Ouest France

L’impact visuel négatif sur les Monuments historiques et des conséquences à redouter sur les oiseaux migrateurs ont fait annuler un projet de six éoliennes de 178 m de haut dans le sud de la Charente-Maritime.

Une bonne nouvelle pour les opposants aux champs d’éoliennes s’ils regardent vers la Charente-Maritime. Notre confrère Sud-Ouest rapporte que le Conseil d’État vient d’enterrer un projet de six éoliennes avec poste de livraison près de Mirambeau dans le sud de ce département – le projet d’Allas-Bocage.

Le Conseil d’État, précise Sud-Ouest, a suivi les conclusions du rapporteur public qui mettait en avant l’impact visuel négatif de ces éoliennes, d’une hauteur de 178,5 mètres, sur les Monuments historiques et les conséquences sur la migration des oiseaux, évoquant « une vraie barrière »dans ce couloir migratoire.

Ce projet éolien était en fait bien mal parti. Déposé en décembre 2014, il avait refusé par le préfet en 2016. Un refus confirmé par le tribunal administratif de Poitiers en 2017 et par la cour administrative d’appel de Bordeaux en septembre 2019.

https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/eolien-un-projet-enterre-en-charente-maritime-en-raison-notamment-de-l-impact-visuel-negatif-abd0806a-7dbf-11eb-9c3f-b9704434ca3f