Foutues éoliennes !, roman de Jean-Luc Allouche

L’histoire commence avec la mort de l’ancien maire du village. Gaston Truchot s’est pendu dans sa grange « tout ça, (…) à cause à leurs foutues éoliennes » selon les propres mot du défunt… Il faudra patienter jusqu’aux dernières pages pour connaître le fin mot de l’histoire. En attendant, et pour notre plus grand plaisir Allouche nous décrit une burlesque guerre des éoliennes.

Comme toujours, il y a les pour et les contre. Les premiers sont les opportunistes qui, en louant leurs parcelles, se réjouissent de pouvoir arrondir leurs fins de mois, et les idéalistes écologistes ravis que leur village se retrouve aux avant-postes pour éviter « la fin du monde ». Parmi les seconds, il y a le président du club de golf qui ferait tout pour préserver la sérénité de son green et la grande armée de gens hermétiques au catastrophisme climatique et sans aucune terre à louer… Au milieu des deux camps, il y a le conseil municipal penaud et dépassé et l’ancien édile Truchot, goguenard et détaché et dont beaucoup pensent encore qu’il tire toutes les ficelles (pour son plus grand malheur…).

Les missionnaires bouffis de « lyrisme républicain » ne sont pas en reste. Le maire prêche son « lien social solidaire » et le représentant du préfet les « vertus du faire société, de la démocratie positive et de « la promotion des richesses insoupçonnées des quartiers sensibles ». Ces paroles tournent dans le vide comme des pales d’éolienne, aussi peu efficaces pour régler les problèmes du pays que les moulins à vent pour répondre au besoin énergétique de la France. Les habitants, majoritairement opposés au projet, ont bien senti l’entourloupe. Derrière le discours « léché » de la firme éolienne allemande, il y a surtout l’assurance de récolter de juteux profits garantissant le train de vie de ses dirigeants…

Finalement, Foutues éoliennes, c’est le récit hilarant du centre contre la périphérie, du simple contre le sophistiqué, du plein contre le vide, ou encore de la terre contre le vent… Dans les dernières pages, à l’enterrement de Gaston Truchot, les habitants, y compris les mécréants notoires, se rangent derrière le curé aussi spontanément qu’ils se sont révoltés contre les éoliennes. « Cette France rurale » est « encore marquée au tréfonds de son âme par les vielles croyances, les calvaires le long des chemins creux et les gestes des générations précédentes ». Allouche nous redonne le sourire et l’envie de se ranger derrière elle pour poursuivre le combat. Tout n’est pas encore foutu !

Lettre ouverte au Président de la République – La Demeure Historique – 18 juin 2020

Alors qu’en début d’année le Gouvernement semblait vouloir ralentir la progression de l’éolien, de nouveaux projets sont finalement autorisés chaque semaine, bien que la grande majorité de la population y est opposée.

La Demeure Historique et 10 associations engagées dans la défense de l’environnement et du patrimoine ont adressé le 18 juin dernier une lettre à l’attention d’Emmanuel Macron au sujet du développement éolien et proposent 3 mesures concrètes à adopter au plus vite pour l’encadrer.

https://www.demeure-historique.org/actualite-du-patrimoine/lettre-ouverte-president-de-republique/

Bravo à Stéphane Bern et aux associations pour cette initiative :
Maisons Paysannes de France, Patrimoine Environnement, Fédération Environnement Durable, French Heritage Society, Sites et Monuments, La Demeure Historique, Rempart, Europa Nostra, Olivier de Rohan Chabot, Président de La Sauvegarde de l’art français, Vent de Colère, Vieilles Maisons Françaises

Vous aussi, mobilisez-vous et rejoignez l’association Vent des Noues pour préserver la Vendée.

Côtes-d’Armor. Une pale d’éolienne s’écrase au sol

Ce samedi 27 juin dans la matinée, une pale de près de 20 tonnes s’est détachée d’une éolienne dans le parc de La Ferrière à Plémet (Côtes-d’Armor). La cause n’est pas encore connue.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plemet-22210/plemet-une-pale-d-eolienne-s-ecrase-au-sol-a-la-ferriere-6885414

A Echauffour, le cauchemar lié aux éoliennes continue

Fabien Ferreri et Mercédès Lanoy, un couple qui réside non loin des éoliennes installées par Voltalia à Echauffour (Orne), se dit agacé par les nuisances sonores qu’elles génèrent.

Publié par actu.fr le 9 Juin 20 à 17:24

Des éoliennes très proches ? trop proches ? de la propriété de nombreux Echauffouriens
Des éoliennes très proches ? trop proches ? de la propriété de nombreux Echauffouriens (©réveil normand)

Bien que les éoliennes soient régulièrement bridées depuis le 5 février 2020, le bruit qu’elles engendrent reste infernal pour les riverains des cinq machines exploitées par Voltalia.

Depuis un peu plus d’une année d’exploitation, les cinq éoliennes d’Echauffour (Orne) gâchent la vue et surtout pourrissent la vie de nombreux riverains, excédés en particulier par le bruit de ces machines qui tournent nuit et jour (cf. notre article du 12 février 2020).

A la demande de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), une étude acoustique a été réalisée par un cabinet indépendant en fin d’année dernière, qui a mis en avant des niveaux d’émergence, c’est-à-dire la différence entre le bruit ambiant et celui lié aux éoliennes, bien supérieures à celles autorisées par la législation (5 dB le jour et 3 dB la nuit). Sachant que l’échelle des décibels est logarithmique, c’est-à-dire qu’un bruit qui double correspond à 3 dB de plus.

Un bridage inefficace

Depuis le 5 février 2020, en fonction de la direction et de la vitesse du vent, les éoliennes sont régulièrement bridées afin d’en limiter le bruit. Mais sans résultat efficient sur le niveau sonore émis.

Epuisés par la répétition des nuits de sommeil fragmenté, Fabien Ferreri et Mercédès Lanoy, un couple vivant à l’ouest des éoliennes et que nous avions déjà rencontré en février à ce sujet, alertent depuis le mois de mars, la Dreal, le maire d’Echauffour, la préfecture, les élus, les associations anti-éoliennes…. sur leur enfer au quotidien, en particulier dès que les vents soufflent de l’est. Des mails nocturnes envoyés durant leurs insomnies, à 00h10, 1h49, 2h37, 4h08… à défaut de compter les moutons.

«Le bruit et les nuisances sonores des éoliennes sont encore plus forts qu’avant bridage ! Durant la journée, le bruit des éoliennes est oppressant. Le soir, il est très difficile de s’endormir et nous sommes réveillés toute la nuit à intervalles réguliers par le souffle et le ronflement des pales » expliquaient t’ils

Ils réclament à la Dreal de contrôler de façon sérieuse et non contestable les niveaux sonores émis par les éoliennes, étonnés qu’un « anémomètre n’ait pas été mis à la disposition permanente de la Mairie pour contrôle ». Peut-être trop risqué ?

Les éoliennes ont été bridées pendant l’étude, nous sommes unanimes à Echauffour. Vous avez un bon nombre de témoignages écrits qui en attestent. Vous noterez que même ainsi, nous avions déjà des mesures au-dessus des normes dans les cas où les vents soufflaient de l’est. Quelle est la valeur réelle d’une étude et d’un bridage réalisés dans ces conditions ? […] Pour tout vous dire, je ne cesse d’être surpris dans cette affaire par l’absence d’un encadrement sérieux, légal et impartial de cette installation ».

Une seconde étude post bridage

Ce mail leur a valu une réponse de Frédérick Pouleauchef de l’unité départementale de l’Orne à la Dreal Normandie qui les assurait de leur « volonté (et nous l’avons toujours eue) de s’assurer que l’exploitant prenne toutes les dispositions pour respecter la réglementation applicable », rappelant qu’ « il était prévu une seconde étude acoustique post bridage pour constater l’évolution des émergences et prendre les dispositions appropriées » mais qu’il faudra attendre la fin du confinement pour cela.

Par ailleurs, il précisait que ses services avaient tenté de le joindre à plusieurs reprises, sans succès, et soulignait la nécessité « d’échanger avec vous directement » et non par mails interposés, pour une meilleure réactivité.

Lire aussi : Echauffour. Comment cinq éoliennes ont transformé un paradis en enfer

Le temps a passé et rien n’a changé pour les autres riverains des éoliennes et le couple d’Echauffouriens. Les échanges épistolaires s’ajoutent les uns aux autres.

Un mail de Voltalia (20 avril 2020) confirmant la réalisation d’ « une nouvelle campagne de mesure acoustique en essayant d’obtenir un maximum de données pendant les vents d’est » dès que possible.

Un courrier de la préfecture (6 mai 2020) les informant que « la Dreal a demandé à la société [Voltalia] de renforcer le bridage mis en place », plan effectif depuis le 30 avril 2020.

Un mail du conseiller régional Laurent Marting (29 mai 2020) leur indiquant qu’il avait fait part au nouveau sous-préfet de leur « exaspération » et qu’il avait demandé « la mise en place d’une médiation », proposition qui a valu au conseiller régional une réponse agacée de Fabien Ferreri.

« Au-delà de mon exaspération, il y a surtout la volonté de défendre nos droits […] Vous comprendrez donc que je n’attende pas de « médiations » mais bien une simple obligation pour l’entreprise Voltalia de respecter les lois qui encadrent son activité ».

Une enquête réalisée auprès des riverains

Ce nouveau bridage a empiré la situation, comme l’atteste plusieurs autres mails dont deux des 12 mai et 1er juin 2020 accompagnés en pièce jointe d’enregistrements réalisés à l’aide d’un sonomètre pendant ces deux nuits. Sous la fenêtre de leur chambre face aux éoliennes, le bruit oscillait entre 35 dB et 44 dB. Derrière la maison et abrité des éoliennes, le bruit oscillait entre 22 dB et 30 dB. Sachant qu’une valeur de 45 dB correspond à l’intensité normale de la voix humaine et qu’un bruit de 35 à 40 dB peut provoquer le réveil.

Lire aussi : Éoliennes à Echauffour : une étude acoustique en cours chez des riverains

Et au cas où certains mettraient en doute la véracité de ces informations, Fabien Ferreri « invite quiconque à venir chez moi à minuit pour le vérifier et non en milieu de journée, nous ne dormons pas aux horaires de bureau ». Petit tacle à la Dreal.

Enfin, comme rien ne bougeait vraiment, Fabien Ferreri a également réalisé une enquête auprès des riverains du parc éolien afin de connaître leur ressenti.

J’ai eu quinze retours de gens qui disent que ça a radicalement changé leur vie, tous habitent à moins de 1 000 mètres des éoliennes ».

Une réunion programmée

Finalement, à l’initiative de Gilles Armand, nouveau sous-préfet de Mortagne-au-Perche (Orne), une réunion a été programmée lundi 15 juin 2020 à Echauffour, en comité restreint (officiellement à cause des mesures sanitaires, mais cela avait déjà été le cas en octobre lors de la réunion avec la Dreal alors que le Covid n’était alors pas une question d’actualité).

Une réunion qui n’a de sens que si le représentant de l’Etat oblige enfin Voltalia à respecter la réglementation. « Je crois, avec force et vigueur, que sans le respect des lois et des droits qu’elles nous confèrent, on ne peut rappeler à chacun ses devoirs et ses responsabilités de citoyens », appuie Fabien Ferreri.

Un cimetière à pales d’éolienne : le paradoxe de l’écologie

Ces images montrent parfois tout le paradoxe des initiatives écologiques. Et dans un pays comme les États-Unis, où les questions environnementales sont parfois décriées, ces images ont réellement du mal à passer auprès de l’opinion publique. Des photos ont été diffusées dans la presse lors de l’enfouissement de milliers de morceaux de 870 pales d’éolienne dans le sol. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo, les hélices arrivées en fin de vie ont été démontées en morceaux et ne peuvent être recyclées ni incinérées. Par conséquent, les morceaux sont destinés à polluer la terre pendant des millénaires.

Des milliers de morceaux de pales d’éolienne sont enterrés chaque année

Lake Mills dans l’Iowa, Sioux Falls, en Dakota du Sud et Casper, dans le Wyoming sont les trois municipalités américaines à avoir accepté de se répartir les milliers de morceaux de pales d’éoliennes qui devront disparaitre dans la terre. La localité de Casper, à elle seule, enfouira dans son sol les morceaux de 870 pales. Aux États-Unis, chaque année, se sont 8000 pales qui sont remplacées. Une fois qu’elles ont atteint leur fin de vie, les pales des éoliennes sont démontées, puis coupées en morceaux, et enfin, enterrées, les unes contre les autres comme dans une fosse commune d’un cimetière.

Depuis quatre mois l’éolien a coûté plus d’un milliard d’euros aux français – Lettre de la FED aux députés et sénateurs

Madame la députée, Monsieur le député
Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur

Bonjour,

Depuis quatre mois l’éolien a coûté plus d’un milliard d’euros aux français.

Depuis quatre mois, des milliers de citoyens de toutes nos régions de France adressent à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République, à Monsieur Edouard-Philippe, Premier Ministre, et à Madame Élisabeth Borne, Ministre de la transition écologique et solidaire une pétition intitulée : L’éolien industriel accapare l’argent de la Santé ! Halte au scandale !

Pour seule réponse, le Gouvernement a promulgué en catimini le 21 avril dernier, en pleine crise du coronavirus, le Décret n° 2020-456 de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), alors même que l’enquête publique faisait état d’un avis défavorable, à plus de 60% des participants, sur la politique de production électrique imposée.

Ce déni démocratique condamne la France au déclin, à la perte de notre souveraineté énergétique, à la privatisation de la production électrique, à la faillite d’EDF, à l’augmentation programmée du coût de l’électricité.

La Cour des Comptes en 2018, et plus récemment la commission d’enquête Parlementaire n° 2195 sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, ont alerté le Gouvernement sur l’inanité et les dangers d’une politique d’encouragement disproportionné des Énergies Renouvelables Intermittentes comme l’éolien.

Au point que la Rapporteure de la Commission d’enquête parlementaire sur « l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique » déclarait en octobre 2019 que le développement de l’éolien était sans aucun effet dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Chef de l’État lui- même, dans son intervention à Pau le 14 janvier 2020 prenait ses distances en déclarant que « le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays »
et estimé qu’on « ne peut pas imposer l’éolien d’en haut. » Dans le même temps bon nombre d’élus locaux, présidents de département ou de région alertaient le Gouvernement en ce sens.

Pourtant depuis 3 ans, le Gouvernement n’a eu de cesse de museler, par tout un arsenal de textes législatifs, la parole des citoyens inquiets de cette politique insensée, contre-productive en terme écologique et mortifère pour notre intérêt national.

Nos associations représentant des dizaines de milliers d’adhérents dans tous les territoires, sont libres de tout pouvoir politique, indépendantes de tout lobby financier, éloignées de toute visée électoraliste ou promotion politique personnelle.
Aussi, en votre qualité d’élu national, vous êtes pour nous le dernier recours démocratique pour que cesse le scandale de la politique de production électrique dans notre pays.

Nous vous demandons donc d’interpeller le Gouvernement et Mme la ministre de la transition écologique et de proposer au Parlement de légiférer sur la fin des tarifs subventionnés aux industriels producteurs des énergies électriques éoliennes intermittentes.

Vous trouverez ci-joint le rapport de cette gabegie d’État pour la période du 1er janvier au 30 avril, selon les données officielles du Réseau de Transport d’Électricité et de la Commission de Régulation de l’Énergie : Bénéficiant de mécanismes de rémunération totalement anormaux, les promoteurs éoliens ont ainsi gagné en 4 mois plus d’un milliard d’euros de subventions pour une production électrique excédentaire, totalement exportée à perte et mettant en danger la stabilité de nos réseaux.

Compte tenu de ces montants nous publierons désormais chaque mois le bilan financier catastrophique pour la France de cette filière. En votre qualité d’élu(e) de la nation, il vous appartiendra de censurer ou de cautionner ces données, dont prochainement lors des débats budgétaires de la rentrée.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.

Jean-Louis Butré
Président

Les milliards volés de l’éolien : découvrez l’enquête du collectif Énergie Vérité

Énergie Vérité est un collectif d’experts et d’acteurs d’horizons économiques et politiques variés, désireux de participer au débat sur l’énergie en France et de démystifier certaines idées reçues.


https://www.energieverite.com/blog
Ils considèrent qu’il est temps de donner la parole à ceux qui connaissent techniquement et économiquement le sujet de l’énergie.

Puis-je m’opposer à l’installation d’une éolienne à proximité de mon domicile ? | Seloger

L’installation d’une éolienne ne fait pas toujours l’unanimité. Découvrez quelles sont les conditions permettant de s’opposer à l’installation d’une éolienne près de chez vous.
— À lire sur edito.seloger.com/conseils-d-experts/reglementations/puis-m-opposer-a-l-installation-d-une-eolienne-a-proximite-de-domicile-article-36520.html

Bataille contre des éoliennes près de la Sainte-Victoire

Un parc de vingt-deux mâts doit être construit à proximité de la montagne provençale chère à Cézanne.

Cézanne va se retourner dans sa tombe. La montagne Sainte-Victoire, dans les Bouches-du-Rhône, que le peintre a immortalisée dans plusieurs dizaines de ses tableaux, risque d’être défigurée par un parc de vingt-deux éoliennes situées à proximité, à moins de dix kilomètres. Cet énorme chantier, qui a d’ailleurs démarré sur les territoires des villages d’Ollières et d’Artigues, a déjà permis l’installation de deux mâts. Plantées sur la ligne de crête d’un chapelet de collines et visibles de très loin, ces lances de 125 mètres de haut crèvent désormais le ciel en défigurant le paysage, selon plusieurs dizaines d’associations. Criant au massacre de ces lieux majestueux qui, par ailleurs, abritent la basilique de Saint-Maximin – troisième tombeau de la chrétienté – ces dernières ont lancé une pétition contre ce projet. Surtout, l’une d’elles, Sites & Monuments, a en urgence déposé un recours le 7 mai dernier devant le tribunal administratif de Toulon pour tenter de stopper les travaux.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/bataille-contre-des-eoliennes-pres-de-la-sainte-victoire-20200513