La folie des éoliennes s’accélère encore : la situation de la France exige de l’arrêter – Le Figaro 7 mai 2020

Retrouvez ci-dessous quelques extraits de l’article :

La programmation pluriannuelle de l’énergie vient d’être adoptée à la sauvette par un décret du gouvernement le 21 avril. Elle prévoit une multiplication par 2,25 de la puissance installée de l’éolien terrestre d’ici 2028. La prolifération des éoliennes est ainsi inscrite au rang des priorités de notre pays. N’y avait-il pas de décisions plus urgentes, en ce temps de pandémie ?

On voit déjà, dans nos campagnes, beaucoup d’éoliennes. On en verrait presque partout si le programme adopté le 21 avril dernier était appliqué. Et elles nous domineraient encore plus. Les engins qu’on implante aujourd’hui mesurent couramment 185 mètres de haut.
Le préfet des Ardennes a autorisé 65 engins de 200 mètres. Le projet du Haut-Armançon, dans l’Yonne, atteint 240 mètres. On se rapproche à toute allure de la tour Eiffel, d’une hauteur de trois cents mètres. Sauf que celle-ci est unique, alors que la vision d’une pléiade de tours Eiffel serait oppressante.

Quant aux éoliennes installées dans des zones de pêche riches en ressources, elles détruisent les fonds marins et chassent les artisans pêcheurs.

Si une nouvelle extension est donnée à l’éolien, il faudra davantage de gaz. (…)Du fait de son union forcée avec ce méthane fossile (gaz), l’éolien n’est pas une vraie énergie renouvelable.

Le courant éolien terrestre sera, dans les meilleurs cas, deux fois plus cher.

Au cours des douze derniers mois, le prix du courant facturé aux particuliers a été relevé de 10 %.

N’est-il pas temps de revenir à de plus justes priorités? Cessons d’aider de nouvelles éoliennes en France, et consacrons ce qui nous reste de ressources au sauvetage de notre pays.

L’article sur Le Figaro https://www.lefigaro.fr/vox/societe/la-folie-des-eoliennes-s-accelere-encore-la-situation-de-la-france-exige-de-l-arreter-20200506

L’éolien industriel en 2020 : Le décryptage

Peut-être avez-vous été, ou serez-vous, surpris-e, voire choqué-e à la vue des banderoles « anti-éoliennes » qui sont installées çà et là, à fortiori si vous faites partie des 73 % des Français qui auraient « une image positive des éoliennes »(1)
Pour notre part, nous avons opté pour « éolien = absurde !».

Explications – Version courte – Ce qui suit est volontairement réduit au minimum; des arguments et nuances figurent dans la version détaillée, à nous demander par mail : info@ventdesnoues.org

Comme nos voisins, nous avons découvert incidemment fin 2019 l’existence d’un projet d’implantation de huit éoliennes à proximité de chez nous (2) (l’éolienne la plus proche devant se situer à 500m), ainsi que d’un autre, bien avancé, lui, sur la commune voisine de Loge-Fougereuse.
À ce moment-là, nous sommes de ceux qui disent être « ni pour ni contre », voire même plutôt « pour ».
Mais, tout de même, l’envie d’en savoir plus nous taraude et de recherche en recherche, nous en arrivons au constat qui suit. Résumons :

– Nuisances de voisinage

– Bruit et infrasons, effet « stroboscopique », clignotements rouges la nuit et « syndrome éolien »(3).
– Dommages sur des élevages bovins.

– Absurdité écologique

Cette industrie entraîne notamment une destruction des paysages et de l’environnement ainsi qu’un impact sur les oiseaux et les chauves-souris.
Tout est dit (ou presque) par la ministre de l’Environnement le 18 février 2020 : « (…) Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. (…) On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variable qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement
autour de certains bourgs qui est absolument insupportable. »

– Absurdité énergétique

Cette énergie est intermittente et non pilotable, elle nécessite donc le recours régulier aux autres modes de production. Elle ne permettra donc pas de répondre à deux des objectifs de la loi de 2015 (4) que sont « la réduction de 50% de la part du nucléaire » et « la réduction des gaz à effets de serre » :
– Plus de 8000 éoliennes installées à ce jour = 6% d’électricité (5)
– 20.000 éoliennes auxquelles il est prévu d’arriver en 2030 = 13 à 15 % d’électricité.

À ce compte-là, il faudrait 1200 éoliennes de 3 mégawatts (MW) (6) pour produire l’équivalent d’un réacteur nucléaire de 900 MW.
Et l’éolien industriel n’a aucun impact sur la production de gaz à effets de serre.(7)

– Absurdité économique et financière

  1. Selon un rapport de la Cour des comptes (2018) et deux rapports de députés (2019), le coût du développement éolien serait en 2028 de 72,7 à 90 milliards d’euros, pour 15% d’électricité seulement.
    – Extrait du rapport : « Une somme colossale, équivalente à ce que la France a dépensé initialement pour se doter de son parc nucléaire, à ceci près que les éoliennes produiront cinq fois moins d’électricité et auront une durée de fonctionnement trois fois inférieure ».
    Conclusion : « L’évaluation de la politique de soutien financier apporté par l’État aux éoliennes aboutit à un constat d’échec. Le soutien mis en oeuvre depuis 2001 est onéreux, déséquilibré, peu efficace (…) »

  2. Outre les subventions de l’État, EDF est dans l’obligation d’acheter l’électricité aux promoteurs éoliens 7 à 8 centimes d’euros le kWh lorsque, dans un même temps, elle est dans l’obligation de vendre le quart de sa production à ses propres concurrents au prix de 4,5 centimes d’euros le kWh.
  3. Les promoteurs de l’éolien bénéficient d’abattements et d’exonérations sur les taxes appliquées aux autres industries.

Absurdité juridique par un ensemble de dérogations ciselées sur mesure

  1. Santé et troubles de voisinage
    – Non-respect du principe de précaution : non prise en compte des recommandations de l’Académie de médecine relative aux distances entre les parcs éoliens et les habitations.(8)
    – Dérogation au code de la santé publique en ce qui concerne le seuil d’infraction sonore et dispense de la mesure et la limitation des bruits de basse fréquence (« infra sons »).
  2. Environnement
    – Dérogation aux principes de préservation des espaces naturels et à l’interdiction de détruire ou de déranger des spécimens d’espèces protégées.
  3. Droits de recours administratifs
    – Dérogation au principe de double degré de juridiction : le contentieux n’est plus jugé par les tribunaux administratifs, mais, en premier et dernier ressort, par les cours administratives d’appel (CAA) avec une possible cassation devant le Conseil d’État. Cela revient en fait à supprimer la possibilité d’appel.
    – Limitation des possibilités de stratégie des plaignants par la « Cristallisation des moyens » (arguments) lesquels doivent être déposés devant la CAA en bloc et en une seule fois.
  4. Caractère « léonin » des baux emphytéotiques
    L’exploitant locataire a la jouissance du terrain quasiment comme s’il en était le propriétaire. Et ce dernier peut notamment se retrouver avec la charge du démantèlement à la fin du contrat (20 ans).

Conclusion et Perspectives

Pris individuellement, beaucoup des inconvénients (surtout résumés à ce point !) pourraient sembler « supportables » et être le prix à payer pour arriver à l’indispensable « transition écologique », notamment au regard des risques climatiques et des catastrophes annoncées, voire en cours.
Cependant le cumul des inconvénients et leur coût, mis en perspective avec les résultats obtenus et envisageables à moyen et long termes font, me semble-t-il, pencher à ce jour les balances « avantages / inconvénients » et « bénéfices / coûts », du côté « inconvénients » et « coûts ».

Alors… que fait-on ?…

La crise du coronavirus montre s’il en était besoin la nécessité impérieuse de repenser l’organisation de notre société, de réévaluer la réalité de nos besoins au regard de nos moyens et des limites que la nature nous impose, de réfléchir aux conséquences de nos interactions, y compris sur le plan mondial…
Il se trouve qu’une proposition de loi a été déposée par des députés le 14 janvier 2020 (9).
Dans son exposé des motifs, elle reprend les éléments formulés notamment en 2018 et 2019.
Son article premier propose un moratoire sur l’installation de nouvelles éoliennes « afin de prendre le temps de la réflexion. Toutes les raisons évoquées ci-dessus donnent à penser qu’un emballement s’est produit. Ce moratoire permettra de clarifier les règles relatives à la filière. (…) »

En attendant un débat autour de cette proposition de loi (10), il est toujours temps de travailler sur nombre de problèmes en suspend. Par exemple, considérant pour commencer l’énergie comme étant un bien commun à partager et non pas un produit soumis à la loi du marché :
– en s’attaquant en priorité aux secteurs grands émetteurs de gaz à effet de serre, c’est-à-dire à la consommation de pétrole, et en premier lieu aux transports ;
en engagent des programmes d’économies d’électricité.

J’invite les plus curieux et/ou courageux qui veulent en savoir plus à nous demander la version détaillée de cet exposé par mail : info@ventdesnoues.org

Merci pour votre confiance.
Pascal

1 Sondage Harris Interactive pour France Énergie Éolienne d’octobre 2018.
2 Aux dernières nouvelles, ce serait seulement deux éoliennes qu’il serait prévu d’installer, compte tenu de « contraintes militaires » (couloir aérien)…
3 Selon l’Académie de médecine.
4 Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015.
5 Bilan RTE 2019 : Nucléaire = 71% ; Fossile = 8%, Hydraulique (barrages) = 11%, Solaire = 2% et «Bio»énergies = 2%.
Les éoliennes les plus courantes font 2MW ; les dernières générations à peine 3MW.
6 Les éoliennes les plus courantes font 2MW ; les dernières générations à peine 3MW.
7 En France seulement 8% d’électricité est d’origine fossile.
8 Académie de médecine : 1500 m ; Sénat : 1000 m. Distance appliquée : 500 m.
9 Proposition de loi du 14 janvier 2020 « pour un développement responsable et durable de l’énergie éolienne »
10 Il ne s’agit pas d’un « projet » émanant du gouvernement, mais d’une « proposition » présentée par l’opposition ; il est donc très probable qu’elle ne sera pas retenue…

Une pale sévèrement endommagée au parc éolien à Plouarzel

Ce jeudi 30 avril, une pale d’éolienne du parc des Deux-Croix en Plouarzel (29) a présenté une pliure inquiétante, laissant penser qu’elle pourrait casser et tomber au sol. De forts craquements sont, par ailleurs, audibles à 300 m, voire plus, de l’éolienne. Pour le moment, on ne connaît pas la cause de cette détérioration qui a été observée à 11 h 30.

Éoliennes bidon ou Santé Béton ? ÉconomieMatin 14 mars 2020

La France a déjà dépensé 120 milliards d’euros dans les éoliennes.

Pendant la construction de 8000 éoliennes en France, terrible échec industriel, le budget de la santé a subi 8 milliards de crédits supprimés, 100 000 lits fermés, 95 services d’urgence éliminés, la moitié des maternités rayées de la carte. La comparaison est insupportable.

Le « grand mensonge » aux Français

Après trois ans de crise grave sanitaire et maintenant le coronavirus fatal, c’est le choix budgétaire de l’Etat qui est malade : seulement 25 % des éoliennes coûtent autant que la remise à niveau de la totalité de notre système de santé, estimée à 30 milliards minimum.  Et si le résultat avait été au rendez vous, mais ce n’est pas le cas. La France a englouti 120 milliards dans une solution gadget qui prétendait remplacer le nucléaire : les éoliennes. Après avoir dépensé un coût faramineux égal à toutes les autres énergies, les éoliennes ne fournissent que ce ridicule  5% de l’électricité française, seulement 1 jour sur 5, et elles ont renchéri les tarifs de l’électricité de 35%, pour rien. La commission parlementaire d’enquête la plus importante des 20 dernières années (Aubert- Meynier Millefert) l’a bien démontré en 2019, y compris au sein de la majorité présidentielle qui a très sévèrement interpellé le dernier congrès de France Energie Eolienne fin 2019, en soulignant ce « mensonge » aux Français. Emmanuel Macron lui mêrme a repris le message à Pau en janvier 2020 en soulignant que nous arrivions au bout de cette logique absurde. La colère gronde.

La suite sur http://www.economiematin.fr/news-eoliennes-energie-arnaque-sante-danger-france-grangeon

Les éoliennes polluent énormément – Économie matin 10 mars 2020

Depuis quelques années, le lobby des énergies renouvelables reste crispé sur une seule filière, celle qui permet de faire beaucoup d’argent tout de suite sans lendemain. Contrôlé par seulement 9 fabricants, tous étrangers, il propose un seul modèle d’éoliennes alors qu’il en existe 14 !!! Les structures sont gérées par des lobbyistes et financiers professionnels ayant peu de rapport avec l’énergie, venant des cabinets d’avocats d’affaires ou de fonds de pension. Ce qu’on ignorait, c’est que cette filière est aussi très polluante. Même Emmanuel Macron s’est rendu compte de la supercherie en déclarant à Pau en janvier 2020 que la coupe était pleine, face au mécontentement général.

Les éoliennes polluent et elles polluent énormément !!!

Un désastre écologique et environnemental est révélé par une inspection générale interministérielle effectuée en mai 2019, véritable bombe écologique, encore trop confidentielle.(CGEDD 012673-01)

3 immenses problèmes techniques et un gros souci financier.

Depuis dix ans , un subterfuge avait exclu des contraintes environnementales les socles des éoliennes en béton de plusieurs milliers de tonnes chacun. Cette mesure est d’une part contraire aux Directives Européennes, et surtout, les experts confirment que ces immenses socles en béton polluent énormément le sous-sol à terme et notamment les ressources en eau. Les propriétaires qui louent leur terrain ne sont ni informés ni indemnisés et vont se retrouver avec des terrains pollués inutilisables et même responsables de ces pollutions !!! Une réponse ministérielle à la question d’un parlementaire le reconnait depuis 2018.

Les pales des éoliennes sont en matériaux de synthèse et résine et n’ont qu’une durée de vie limitée de quelques années. Leur renouvellement périodique crée actuellement un gisement de 200 000 tonnes de déchets difficiles à recycler. Les promoteurs éoliens n’ont rien fait depuis 15 ans pour prévenir ce problème. Bien pire, ils s’apprêtaient à refiler ces déchets dans la filière publique subventionnée. Le Ministère des Finances prévient qu’il n’en est pas question et que les promoteurs doivent prendre ce coût colossal à leur charge, ce qu’ils n’ont pas prévu. Des stockages discrets existent déjà un peu partout, et même des destructions sauvages très polluantes. De plus, on enregistre de nombreuses maladies professionnelles et cancers chez les fabricants de pales sousmis à des délais rapides pour plus de profits.

5 milliards de profits mais un trou de 12 milliards

C’est là où le problème financier intervient : obsédés par les profits, les promoteurs éoliens ont encaissé les subventions des tarifs élevés en bénéfices alors qu’ils devaient couvrir ces coûts environnementaux. Les provisions de démantèlement sont ridicules quand elles existent, souvent de l’ordre de 50 000 euros, au moins dix à quinze fois moins que nécessaire …. Il existe aux USA 14 000 éoliennes abandonnées rouillées en pleine nature par les fonds de pension à cause de ce problème. Ces mêmes propriétaires possèdent 80 % du parc français éolien !…. car les promoteurs ne gardent pas la propriété de leurs éoliennes dès la mise en service.

http://www.economiematin.fr/news-eolienne-pollution-ecologie-economie-impact-grangeon

Dernier point au moins aussi important que le problème de l’amiante : les alternateurs des éoliennes sont élaborés à base de lanthanides, ces terres rares spéciales qui dopent les aimants. On connait déjà le gros problème des ordinateurs et téléphones portables pour quelques grammes. Il peut y en avoir 200 kilos par éolienne !!! De plus, avec l’usure, ces matériaux sont dispersés au vent à 100 m de haut jusqu’à 40 km à la ronde. Là encore, rien n’est prévu pour le moment. Leur extraction produit deux fois plus de déchets toxiques radioactifs que les combustibles nucléaires !! Un comble !!!

Les associations du patrimoine demandent un moratoire sur l’éolien terrestre – La Croix 9 mars 2020

Neuf associations engagées dans la défense de l’environnement et du patrimoine demandent de nouvelles règles sur l’éolien terrestre et la suspension de l’installation des 6 500 éoliennes prévues d’ici à 2028

Pour les associations, le gigantisme, les nuisances et l’installation jugée anarchique de l’éolien terrestre est un vif motif d’inquiétude. « La nouvelle génération d’éolienne, ce sont des installations de plus de 200 mètres. C’est la hauteur de la Tour Montparnasse (209 m). Cela provoque un effet d’écrasement sur les paysages avec un effet sériel qui les uniformise », a critiqué Julien Lacaze.

Les associations se sont aussi montrées préoccupées par le système de bonus accordé aux installations d’éoliennes dans les régions jusqu’ici peu ou pas concernées par l’éolien terrestre (comme l’Aquitaine ou la Touraine). « On oppose les régions saturées, comme le Nord, aux régions épargnées. De la même manière, on essaye d’opposer la préservation de « grands paysages » – où se trouverait un monument classé – aux paysages du quotidien. Nous refusons cette mise en concurrence », a poursuivi Julien Lacaze.

Les associations demandent que les propos du chef de l’État se traduisent par un « moratoire sur l’éolien terrestre » et que la distance minimale actuellement prévue entre les habitations et les installations (500 mètres) soit doublée.

https://www.la-croix.com/environnement/associations-patrimoine-demandent-moratoire-leolien-terrestre-2020-03-09-1201083071

Invitation atelier n°3 – Projet Parc éolien des Boules – Loge-Fougereuse

Nous vous informons que l’invitation ci-jointe pour l’atelier N°3 à destination des habitants et des riverains du projet éolien des Boules en cours de finalisation a été transmise seulement à un cercle très restreint.

Pourtant, lors de cette rencontre l’implantation retenue et l’analyse d’impacts du projet du parc éolien seront présentées.

Nous sommes tous concernés directement ou indirectement.

Nous sollicitons tous les volontaires à se mobiliser le mardi 10 mars 2020 à 18h45 à Loge-Fougereuse sur le parking de l’église devant l’entrée de la salle (petite salle située en dessous de la Mairie) où se déroulera l’atelier finalisé du projet éolien pour marquer notre opposition à la poursuite de cette implantation.

La Tribune – L’échec annoncé de la politique éolienne 3 mars 2020

« L’opposition aux éoliennes s’amplifie. Après le gâchis de l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim en bon état de marche, de plus en plus de personnalités rejoignent les opposants historiques à l’arrêt du nucléaire. Car oui, nous mettons au rébus des installations amorties qui ne produisent pas de CO2 pour les remplacer par des installations qui, si elles n’en produisent pas non plus, présentent de très nombreux inconvénients et augmentent la facture électrique des citoyens. »

« Après des années d’efforts, nous devons constater que l’électricité d’origine éolienne représente, dans l’UE, 11 % de la production globale d’électricité, loin derrière la production d’énergie électronucléaire qui en représente 25 % et celle du gaz naturel avec 21%. Mais, si ce chiffre de 11% peut sembler intéressant, il ne dépasse pas les 1,9 % une fois ramené à l’énergie primaire. Si l’on ajoute les 0,5% d’énergie solaire, ce résultat de 2,4% en énergie primaire a été obtenu après avoir dépensé 689 milliards de dollars entre 2010 et mi 2019. Depuis 2000, un million de millions d’euros a été dépensé dans l’UE pour des résultats, somme toute, négligeables. Tout ça pour ça ! « 

« On observe qu’en moyenne dans l’UE les éoliennes ne produisent que pendant 23 % du temps. Que faut-il faire pendant les 77 % du temps restant ? Utiliser les équipements de production traditionnels. »

« Aucune solution économique et industrielle n’est aujourd’hui en vue pour compenser cette intermittence. Malgré la diminution du coût d’installation des éoliennes, mais également de leur coût de génération (44% de réduction en dix ans), la facture du citoyen ne cesse d’augmenter. Les données statistiques de l’office Eurostat de l’UE montrent que plus on produit de l’électricité intermittente, plus le consommateur paye cher son électricité.« 

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-echec-annonce-de-la-politique-eolienne-841120.html