Installation des éoliennes sur les terres agricoles : rétablissons la vérité – Article d’AgoraVox

Que ce soit pour le climat, pour les pesticides, pour les éoliennes, le monde paysan est jeté en pâture pour qu’il absorbe tous les maux de notre société dépravée.
Jeté à la vindicte populaire…« ceux-là ils sont riches, ils ont des éoliennes ! »
Rétablissons les faits !

L’éolienne présente-t-elle un avantage pour l’agriculteur ?
Un contrat est d’abord passé entre l’éolien, le propriétaire et l’agriculteur. Sous forme de bail emphytéotique d’une durée de 25 ans.
Ce contrat engage les parties à respecter leurs engagements durant la période d’exploitation des éoliennes. Ce contrat prend en compte l’annulation du bail rural entre le bailleur et le fermier, le bail de droit commun entre le propriétaire et l’éolien, et la convention d’indemnisation entre le fermier et l’éolien.

Les indemnités financières sont réparties entre les parties.
Il y a actuellement 60 000 propriétaires d’éoliennes. Chaque partie touche environ 6 500 euros chaque année pendant la durée du bail.
La durée de vie d’une éolienne est d’environ 20 ans. La société qui exploite les éoliennes cesse de la couvrir dès l’instant où l’éolienne n’est plus viable. Or, la bail est de 25 ans ; l’agriculteur doit se débrouiller pour la démanteler.

Quel est le coût de ce démantèlement ? Cela peut grimper à 850 000 euros : 650 000 euros pour l’éolienne, 200 000 euros pour le béton.
L’installation d’éoliennes sur des parcelles agricoles est une arnaque.

Mais alors, l’éolienne, est-ce une énergie renouvelable ?
Il faut entre 2000-3000 tonnes de béton souterrain, ce qui constitue une menace pour le développement des sols et les nappes phréatiques. Et si un problème survient, ce sera le propriétaire du terrain qui sera poursuivi, pas le promoteur qui se dédouane de toute responsabilité.

Ajoutons qu’une éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles et que la moindre fuite de 10 litres suffit pour polluer le milieu naturel dans laquelle elle est implantée.

De plus, son installation nécessite l’enlèvement de terres agricoles : le chemin qui y mène qui doit mesurer 5 mètres de large, l’emplacement de l’éolienne qui est de 1000 mètres carré. Des surfaces déduites de la surface déclarée.

Mais que font les sociétés garantes des parcs éoliens ?
Garante n’est justement pas le bon terme à employer. Car dès qu’un problème survient dans l’exploitation de l’éolienne, ce n’est pas le promoteur éolien que l’on va chercher.
Pourquoi ? Car chaque projet est constitué d’un capital minimum de milliers d’euros versés à des actionnaires qui changent au fil du temps.
Il arrive aussi que les sociétés en charge d’exploiter les éoliennes ne publient pas leur compte et qu’aucun expert ne soit présent lors du contrat.

Les éoliennes font partie des plus grandes magouilles (N.D.L.R : & Bidouille ?) destinées à assujettir les manants, au nom de la puissante écologie, dont les agriculteurs sont les premiers acteurs en entretenant nos paysages, en préservant notre biodiversité.

Valentin Lagorio, secrétaire général adjoint à l’Union du Peuple Français et secrétaire national chargé de l’Agriculture au Rassemblement du Peuple Français.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/installation-des-eoliennes-sur-les-219631

Moratoire sur l’éolien : il est urgent d’écouter les habitants

Dans tous les départements, les habitants dénoncent les dangers de l’industrie éolienne et réclament un moratoire et une étude épidémiologique.

Article du Journal L’Union, édition de Laon, 1 décembre 2019

Les riverains de parcs éoliens sont unanimes : “L’énergie éolienne pollue et coûte une fortune à la nation. Le danger est d’abord pour la santé puisque les témoignages de personnes victimes d’acouphènes, de migraines, de stress, de troubles du sommeil et autres maladies s’accumulent. Un véritable danger sanitaire.”

Julien Aubert, député LR, réclame un moratoire sur tous les projets éoliens terrestres

Après neuf mois de travaux et soixante-treize auditions, une commission d’enquête parlementaire vient de rendre son rapport sur l’impact économique, industriel et écologique des énergies renouvelables. L’occasion pour son président, le député LR Julien Aubert, d’étriller la filière éolienne.

La commission est tombée d’accord sur un point : la politique française en matière de transition énergétique ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique. Pourquoi ? 

C’est une contre-vérité totale. Notre production électrique est déjà largement décarbonée, dans la mesure où elle provient essentiellement du nucléaire. Conséquence : l’électricité n’est responsable, chez nous, que de 5 % des émissions de gaz carbonique. Il est donc totalement malhonnête de faire croire qu’il faudrait sortir du nucléaire pour limiter le réchauffement climatique. 
Sur ce point, la France a fait l’erreur d’importer le modèle de l’Allemagne, un pays très dépendant des centrales à charbon et où le développement d’alternatives, comme l’éolien et le photovoltaïque, a un réel impact sur les émissions de CO2. Mais ce qui est vrai là-bas ne l’est pas ici. La France a fait l’erreur d’allouer des moyens considérables au développement des énergies électriques alternatives, au détriment du thermique. Or, le transport et l’habitat restent de très loin les plus gros émetteurs de CO2.

Dans le propos introductif du rapport, vous pointez l’importance du soutien public dont a bénéficié la filière éolienne…

Tout cumulé, l’éolien aura coûté entre 72 et 90 milliards d’euros à l’État. C’est énorme et totalement déraisonnable, pour une filière qui ne représentera au mieux que 15 % de notre production électrique en 2028.

Vous reprochez aux professionnels de l’éolien d’avoir des pratiques et une vision « plus proches du far-west que de la conservation des écosystèmes ». Pourquoi une telle charge ? 

En France, l’État définit verticalement les grands objectifs. Mais leur mise en pratique est ensuite déléguée, dans les territoires, à des promoteurs privés finalement très libres de faire ce qu’ils veulent. Ces gens-là vont parfois démarcher des villages sans en informer les villages voisins, ils travaillent au corps des propriétaires de terrains ou des communes pour arriver à leurs fins et implanter à tout prix de nouveaux parcs. Résultat : les citoyens ont le sentiment d’être dépossédés de la prise de décision et floués.
Lors des auditions, j’ai d’ailleurs été menacé de poursuites judiciaires par un acteur de l’éolien qui n’a pas apprécié que j’interroge des experts indépendants sur la structuration de son entreprise. C’est bien la preuve que ces gens-là se sentent très puissants. 

Vous réclamez donc l’arrêt pur et simple des nouveaux projets ?

Oui. Il faut un moratoire sur tous les projets éoliens terrestres qui ne font pas consensus à l’échelon local. Ça coûte très cher, pour un résultat quasi nul. Si en plus les riverains n’en veulent pas, laissons tomber.

Cette mesure, et d’autres que vous prônez, n’ont été soutenues que par une poignée des trente députés de la commission… 

Il y a eu un désaccord sur ce point, c’est vrai. Mais je préfère voir le chemin parcouru : en 2014, la précédente majorité corrélait encore la sortie du nucléaire et la lutte contre le réchauffement climatique. Il y a désormais un consensus pour dire que cela est archi-faux. 

Retrouvez sur lepopulaire.fr l’article
https://www.lepopulaire.fr/paris-75000/actualites/un-depute-lr-reclame-un-moratoire-sur-tous-les-projets-eoliens-terrestres_13695185/

Réflexions sur les tribunes des groupes de l’Assemblée départementale – Journal de La Vendée n°259

Dans le journal de la Vendée n°259 de novembre 2019, page 10, les élus s’indignent, à juste titre, de “l’annonce de la fermeture de Michelin, d’autant qu’elle a sérieusement manqué de concertation“.
Pour les uns, c’est une longue histoire qui se termine, une page qui se tourne dans la douleur; pour les autres, ce sont des prêts à rembourser chaque mois, des projets à reporter sine die, une vie parfois à repenser; pour tous, c’est l’incertitude du lendemain.
Le Conseil départemental se doit d’être à leurs côtés.
“(…) quel respect des personnes et des engagements? Quel avenir est promis (…) ? Leur faudra-t-il quitter la Vendée à leur tour ?”
À l’évidence, nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là qui, après avoir capté des millions d’argent public, lâche la Vendée.

Journal de La Vendée N°259 Novembre 2019 page 10

Le parallèle est saisissant avec l’implantation de zones industrielles éoliennes en Vendée, le mitage du département et le saccage de la vie de milliers de vendéens.
Ces phrases touchantes et pleines de sens, s’appliquent aussi à l’éolien.

Le manque de concertation, la douleur, les prêts à rembourser, la vie à repenser, l’incertitude du lendemain, le respect des personnes, quitter la Vendée, des millions d’argent public. Ce ne sont pas que des mots.
Ce sont des vies humaines sacrifiées au nom d’opérations financières spéculatives.

Nous ne partageons pas les mêmes codes que ces gens-là“.
L’association Vent des Noues l’affirme avec force et conviction :
Nous ne lâcherons pas la Vendée.

Mesdames, Messieurs les élu(e)s, agissez avant que les vendéens et les touristes ne quittent la Vendée.
Ne lâchez pas la Vendée.

Construction des fondations d’éolienne en vidéo

Comment se passe la construction des fondations d’une éolienne ?
Quel est son emprise sur les sols ?
Quels impacts sur la nature ?

Un extrait d’une vidéo promotionnelle d’EWZ nous informe.

“Les chemins existants ont été agrandis”
“La charge au sol de chaque éolienne est gigantesque”
“Le sol a été localement remplacé par des colonnes de béton”
“Elles peuvent aller jusqu’à plus de 25 mètres de profondeur”
“La densité d’acier au mètre carré est importante”

On dirait que ça parait difficile à faire cohabiter avec respect de la nature et de la planète ?

Loire-Atlantique. Près du parc éolien, la mortalité des bêtes reste inexpliquée

Deux éleveurs laitiers constatent une surmortalité et une baisse de productivité des vaches

Depuis que le parc éolien des Quatre seigneurs s’est implanté, en 2013, Didier Potiron et Céline Bouvet, deux éleveurs de vaches laitières, à Puceul et à Saffré (Loire-Atlantique), enregistrent une surmortalité de leurs bêtes.

250 bêtes mortes en six ans

Éoliennes et mortalité de betes a Nozay
Ouest France du 30 octobre 2019

Particulièrement Didier Potiron qui a perdu plus de 250 bêtes en six ans. Leurs défense immunitaires ont chuté, leur fécondité également. “Sur les cinq derniers vélage, trois fois on a appelé le vétérinaire, alors que pour la race Normande, habituellement ça se passe tout seul” se désespère l’éleveur. La baisse de qualité et de productivité du lait est notable : près de 30% de volume de lait. A certains endroits, le sol dégage de la chaleur qui entraîne le pourrissement et le sur-développement de bactéries des ensilages. Et la santé des bêtes n’est pas la seule affectée : les exploitants et leur famille se plaignent de maux de tête, de troubles du sommeil, d’anxiété. “Avec l’humidité le sol est de plus en plus conducteur, on ressent les nuisances de manière beaucoup plus forte” ajoute Didier Potiron. Des riverains du parc éolien se sont également plaints de symptômes similaires.

L’ARS, Agence Régionale de Santé, a orienté 23 personnes vers le service de pathologies professionnelles et environnementales au CHU de Nantes pour “essayer d’objectiver les symptômes présents”, indique la préfecture.
Préfecture, vétérinaires, géobiologies, ARS… Tous partagent le même constat : “les troubles et symptômes chez l’homme et l’animal sont confirmé dans ce secteur”. Et le mystère reste entier sur les causes de tous ces maux.

Carte localisation des 2 exploitations près des champs d'éoliennes
La localisation des deux exploitations près des champs d’éoliennes

Pas de lien direct
Les études menées au printemps 2019 par un collège d’experts et révélées en juillet “n’ont pas permis d’établir de lien directe entre le fonctionnement des éoliennes et les symptômes observés”, déclare la préfecture .
Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture se dit dans “une obligation de résultat pour identifier la cause desdits symptômes» et diligente des études complémentaires. Lors d’une réunion avec les exploitants, mi-septembre, il a évoqué l’hypothèse du remplacement du câble souterrain de 20 000 volts, qui achemine l’électricité produite, du parc éolien au réseau Enedis, par un câble aérien. Problème : Enedis n’est pas informé de l’expérimentation. La préfecture temporise : « rien ne permet de mettre en cause ce câble mais cela permettra d’écarter une autre source d’origine des symptômes observés ». Et indique « Il convient d’étudier l’ensemble de l’installation, dont le câble qui relie les éoliennes et le poste transformateur».
« C’est insuffisant », clame Didier Potiron. « Il y a urgence car la santé humaine et animale est en jeu. Au bout de 7 ans, ça suffit ! ».

Quitter la maison?
Des solutions envisagées à court terme ? « On va voir avec le service remplacement pour que les époux Potiron puissent s’absenter quelques jours de leur exploitation », avance Axel Guiraud, de la Chambre d’agriculture, désormais chargée d’épauler les éleveurs. « On en est là : ne plus dormir à la maison », souffle Didier Potiron.

Éleveurs de Nozay proche du parc éolien

En avril 2016, une étude réalisée par le Groupe permanent pour la sécurité électrique (GPSE) pointait, dans les deux exploitations agricoles, « la concomitance de l’installation et de la mise en service des éoliennes avec l’altération des performances et des troubles du comportement des animaux».
Les infrasons? Les câbles? La géologie du lieu, avec ses nombreuses failles d’eau et des rivières souterraines qui propagent dans le sol les vibrations et ou l’électricité ? « Nous, on demande une mise hors tension du site. Ce qui n’a jamais été fait encore », martèle Didier Potiron.

Derrière la situation atypique de Nozay, se trame un enjeu sanitaire, économique et environnemental : rien ne doit entacher le développement de l’énergie éolienne. La densification des parcs éoliens à proximité des élevages laitiers, notamment dans le nord-est de la Loire-Atlantique, fait s’interroger les éleveurs : « Ils sont de plus en plus à observer des symptômes et des nuisances sur leurs vaches et ils se demandent si ça ne vient pas du parc éolien ? », confie Axel Guiraud.

Article Ouest-France du 30 octobre 2019 Philippe RIDOU