Les nouvelles concernant l’éolien au Pays de la Châtaigneraie ne sont pas réjouissantes.
Le conseil municipal de Cheffois a approuvé, en novembre 2020 en période de confinement, l’étude de faisabilité d’un projet éolien à CHEFFOIS sans que les citoyens ne soit consultés.
Cette méthode est scandaleuse et témoigne d’un mépris de la population et d’une défiance à la Communauté de Communes de la Châtaigneraie qui s’est engagée à ne pas implanter d’éoliennes autres qu’à LOGE FOUGEREUSE.
Les habitants de Cheffois ont découvert avec stupeur mi septembre 2021, l’implantation d’un mât de mesure éolien à Cheffois.
Nous vous invitons à vous mobiliser et participer à la manifestation devant la Mairie de Cheffois le MARDI 9 NOVEMBRE à 19 h 30.
Venez et faites du bruit car la population du Pays de la Chataigneraie ne se laissera pas dicter et imposer des Éoliennes ! Nous disons NON !!!
Votre participation est indispensable pour porter le message de cette opposition.
En condamnant deux sociétés gestionnaires d’un parc éolien, la cour d’appel de Toulouse reconnaît l’existence de nuisances anormales pour le voisinage et leur impact sur la santé.
La décision est inédite. Le 8 juillet dernier, la cour d’appel de Toulouse cassait un jugement du tribunal judiciaire de Castres et condamnait deux sociétés gestionnaires d’un parc éolien a indemniser un couple de riverains. Pour la première fois, la justice reconnaît l’existence de nuisances de voisinage anormales liées à la proximité d’éoliennes ainsi que leur impact sur la santé.
En condamnant les deux sociétés exploitantes de ce parc éolien à verser au couple près de 110 000 euros « en réparation de leurs préjudices », la cour d’appel de Toulouse est donc allée à l’encontre d’une première décision émanant du tribunal judiciaire de Castre qui, en janvier 2020, avait débouté les plaignants.
Nous publions la lettre ouverte n°7 du Collectif NEMO au sujet du projet de plusieurs parcs éoliens industriels dans la Parc Naturel Marin au cœur d’une zone Natura 2000, du sud d’Oléron aux Sables-d’Olonne, paru dans LR À LA HUNE, le journal de La Rochelle.
Face à la hausse de la demande énergétique, le développement de l’éolien sur terre et en mer est une priorité du gouvernement. Mais le Comité national de protection de la nature met en garde contre ces projets marins, dont les conséquences sur la biodiversité sont mal connues et potentiellement dévastatrices.
Le film, dont le financement participatif a récolté près de 150.000€, cumule déjà plus de 320,000 vues sur YouTube depuis son lancement en juin dernier. Il sera également diffusé en format court sur W9, ce mercredi 3 novembre 2021 à 23h30.
Le Poiré-sur-Velluire. Mercredi 20 octobre, un coup de vent a conduit à la rupture d’une pale d’éolienne, sur le parc d’Auchay-sur-Vendée (lire Ouest-France du 22 octobre).
Selon l’association Vent de détresse, des débris ont été récupérés à plus de 600 m de l’éolienne. L’accident inquiète l’association qui se questionne sur la fiabilité et la sécurité de ces machines : « La même situation sur l’éolienne, au nord du parc, qui jouxte l’autoroute A83, à moins de 350 m, aurait pu avoir des conséquences dramatiques, pense le président, Oliver Schmid. Comment est-il possible que les autorités acceptent des distances de sécurité aussi faibles ? »
Il rappelle et alerte : « Pour les projets en cours de développement, la distance réglementaire reste de 500 m, malgré l’élévation grandissante de ces machines jusqu’à 240 m. Nos espaces de vie et de travail, lors de tels accidents, seraient alors impactées par des débris. »
En trois semaines le pourcentage des Français favorables à l’éolien est tombé de 71% à 54% soit une baisse de popularité de 17 points.
Le 10 octobre le ministère de la Transition écologique et l’Agence de Maîtrise de l’Énergie (ADEME) avait publié un sondage de l’institut Louis Harris Interactive dans lequel 71 % des sondés s’étaient montrés favorables au développement de l’éolien. (1)
Le 28 octobre 2021, soit trois semaines plus tard, l’IFOP et le Journal du Dimanche ont interrogé les Français pour leur demander s’ils étaient favorables ou défavorables au déploiement d’éoliennes dans le pays. (2)
Si au niveau national le résultat reste très légèrement en faveur de l’éolien (54%), les détails de ce sondage indiquent que l’opinion des habitants de l’agglomération parisienne et des communes urbaines est majoritairement acquise au déploiement d’éoliennes (57 à 60%), contrairement à celle des personnes vivant dans les communes rurales (43%).
Ces résultats de l’IFOP recoupent les observations de la Fédération Environnement Durable (FED) qui constate une montée rapide du mécontentement des citoyens ruraux contre les éoliennes. La FED a alerté de nombreuses fois le gouvernement notamment lors d’auditions parlementaires sur le danger de cette fracture entre une France urbaine déconnectée des réalités et une France rurale qui subit les éoliennes devenues le symbole de ce divorce national.
Une nouvelle association réunissant des habitants de Cheffois, Réaumur et Mouilleron St Germain a été créée lors de l’assemblée générale constitutive du 24 Octobre 2021.
Son objet est de défendre l’environnement et protéger les espaces naturels, le patrimoine bâti, la qualité des paysages des implantations d’éoliennes industrielles sur le territoire de la Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie et Communauté de communes de Pouzauges et plus particulièrement des communes de Cheffois, Réaumur, Mouilleron Saint Germain, Montournais, La Tardière, Saint Maurice le Girard, Saint Pierre du Chemin et des communes avoisinantes.
Bravo à ces personnes courageuses qui prennent position pour préserver leur territoire. N’hésitez pas à les soutenir en adhérent à l’association. Association Vent Qui Vire ventquivire@gmail.com Association VENT QUI VIRE | Facebook
Près de 250 personnes ont manifesté ce samedi 23 octobre 2021 devant la préfecture de la Sarthe pour dénoncer le développement des éoliennes dans le département.
Un vent de colère souffle sur les éoliennes en Sarthe. A l’appel de 25 associations, 250 personnes ont manifesté ce samedi matin devant la préfecture du Mans contre la multiplication des projets éoliens dans le département. Selon les données de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), six parcs éoliens sont en service en Sarthe (à Lavernat, Tassilé, Conlie (2), Juillé et René soit 26 éoliennes au total) et seize autres sont en projet (dont neuf autorisés – en cours de construction). Comme le projet du parc éolien de Crissé-Vernie près de Sillé le Guillaume. Le préfet a donné son accord pour la construction de trois éoliennes dont ne veut pas Christine, une riveraine.
« Ce qui nous embête c’est que pour un apport d’électricité anecdotique, on coule des tonnes de béton dans des terres arables, on construit des tours qui peuvent atteindre 220 mètres au fond du jardin des gens ! Résultat : la valeur des maisons baisse, on met en danger la faune, on détruit les paysages et les gens qui habitent à la campagne se retrouvent finalement dans des zones industrielles avec des engins qui clignotent la nuit et font du bruit« .
Un moratoire sur les projets éoliens
Une vingtaine d’élus sarthois, en écharpe tricolore, se sont joints aux manifestants. Parmi eux, le député LR Jean-Carles Grelier qui trouve anormal que la décision finale de la réalisation d’un projet éolien revienne au seul préfet. « Dans quelle République est-on quand le représentant de l’Etat va à l’encontre de l’ensemble des acteurs d’un territoire ? Moi je suis élu d’un territoire où tous les élus se sont prononcés contre un projet éolien dont l’enquête publique a montré l’ineptie scientifique, technique et environnementale de ce projet. Et malgré cela, au cœur de l’été, le projet prend un arrêté favorable. Ce sont des méthodes qu’on ne peut plus accepter« .
Une délégation de responsables associatifs et d’élus a été reçue en préfecture pour demander un moratoire sur les projets éoliens. Position que partage Dominique Le Mèner, le président du Conseil départemental. Ce dernier a d’ailleurs en 2017 adopté un schéma éolien pour la Sarthe. Ce document, sans valeur juridique ou réglementaire, répertorie les zones favorables qui ne représentent au final qu’un quart du territoire.