Bruit, vibrations, lumières… ils vivent en Occitanie, près d’éoliennes, et n’en peuvent plus – Midi-Libre 17 novembre 2021

Des riverains indisposés par la présence d’éoliennes terrestres témoignent.

« Moi, je vois 80 éoliennes dans un rayon de 5 km et le bruit ça dépend du brouillard, de la pluie… C’est l’été où on les entend le plus. Le soir aussi, ça fait « wouf, wouf, wouf » le bruit des pales, quand je suis dans mon canapé et que j’éteins la télé, ça m’arrive de les entendre les éoliennes. En fait on a l’impression qu’il y a une voiture qui arrive chez nous en permanence ».

Midi-Libre 17 novembre 2021

« Les éoliennes ont un impact sur les chauves-souris qui mangent les mouches et j’ai des problèmes de ponte de mouche dans les yeux de mes bêtes… En est-ce la cause ? Je n’en sais rien… » Mais les nuisances le concernant, il en est sûr. Même s’il n’affiche pas de syndrome de l’éolien qui entraînerait une dégradation de son état de santé. Avec le collectif du secteur, ils ont mis sur « pause » leur plainte pénale pour trouble du voisinage, en attendant de voir si les promesses du gouvernement sur le balisage sont tenues. 

« Elles sont beaucoup trop bruyantes »

Le domaine viticole de Régis Cogranne est lui aussi dans l’Aude, près de Paraza, et le retraité décrit le même stress avec les balisages des éoliennes la nuit : « Moi ce n’est pas le bruit le problème, mais j’ai le symptôme de l’avion qui ne se pose jamais et ça devient obsessionnel, venez voir, c’est hallucinant ! » témoigne-t-il.

David, apiculteur dans l’Hérault, peste contre le bruit du parc situé à 700 m de chez lui, « elles sont beaucoup trop bruyantes, je vais trouver un sonomètre et faire des enregistrements devant huissier! » prévient-il. Tout comme Delphine et Loïc, éleveurs de 120 brebis à Verreries-de-Moussans, dans le Minervois héraultais, eux aussi en colère.

Les éoliennes n’en sont pourtant qu’au stade de projet mais la fronde s’organise car là encore, on parle de nuisance avec la crainte de caisse de résonance sur ces montagnes et des répercussions : « Nous ne sommes pas contre les énergies renouvelables, mais elles seraient à 570 m, avec les bruits, les vibrations, nous craignons une baisse de production, de la fécondité voir de la mortalité… On se pose des questions ».

Bruit, vibrations, lumières… ils vivent en Occitanie, près d’éoliennes, et n’en peuvent plus – midilibre.fr

Quand l’éolien met les chauves-souris en danger – Ouest France 17 novembre 2021

En Bretagne, ces petits cadavres de chauves-souris qui embarrassent l’éolien terrestre.

« L’éolien terrestre reste néanmoins très meurtrier pour les chauves-souris, ces mammifères insectivores et pollinisateurs, très utiles pour la biodiversité. »

« Elle met en lumière l’hécatombe observée dans les 86 parcs bretons où un suivi de mortalité a été réalisé. »

« Dans le Morbihan, dans les Côtes-d’Armor et dans l’Ille-et-Vilaine, six d’entre eux ont été extrêmement meurtriers pour les chauves-souris, tuées en plein vol, percutées par les pales des éoliennes ou par implosion (barotraumatisme), en raison de la pression exercée par les machines. »

Les parcs éoliens les plus meurtriers de Bretagne. | INFOGRAPHIE OUEST-FRANCE

« Que l’on ne s’y trompe pas. Ces chiffres bruts sont bien en deçà de la mortalité réelle des chauves-souris.« 

« Depuis dix ans, on a des courbes d’évolution des espèces communes très alarmantes. C’est moins 88 % pour la noctule commune, inscrite sur la liste rouge nationale des mammifères en danger. Les éoliennes ont sûrement une responsabilité dans ce déclin. C’est un signal d’alarme très fort. »

« On ne peut pas sacrifier des espèces sur l’autel de la production verte, fait valoir Thomas Le Campion. Si l’État ne veut pas freiner l’éolien aujourd’hui, c’est clairement une question d’argent. Plus un parc fait l’objet de mesures de bridage, moins il est rentable. »

Une noctule commune morte | OUEST-FRANCE

ENQUÊTE. En Bretagne, ces petits cadavres de chauves-souris qui embarrassent l’éolien terrestre (ouest-france.fr)

« L’éolien est une énergie nocive » – Le Point 8 mai 2021

Le Point : Encore un livre qui dénonce les éoliennes ! Pourquoi un ancien inspecteur des finances s’intéresse-t-il à son tour à ce sujet ?

Patrice Cahart : Je suis Parisien par ma profession, mais aussi un homme de la campagne, en particulier du Perche. Je suis très attaché aux paysages, et je suis vice-président d’une association, La demeure historique, qui lutte contre les atteintes aux demeures et aux paysages. Or, ces derniers sont très abîmés par les éoliennes. Le Perche est à peu près épargné, mais ça cogne de plus en plus ! Au début de mon livre, je cite le cas d’un homme d’affaires retranché dans le canton de Zoug, en Suisse, l’un des endroits les plus secrets au monde. Personne ne le connaît, mais il est en train d’implanter des éoliennes à 10 kilomètres de chez moi !

Le titre de votre livre est très agressif. Est-ce qu’il ne risque pas de desservir votre propos ?

Je m’intéresse à l’éolien depuis une dizaine d’années. Depuis ce temps, j’apporte des chiffres et des raisonnements, j’écris des articles. L’effet sur les responsables politiques est quasi nul. Vient donc un moment où il faut élever la voix. D’ailleurs, d’après mon analyse, la poursuite de l’expansion éolienne, en France, ne comporte aucun avantage. Elle n’a que des inconvénients. Je n’ai donc pas de raison de ménager ses auteurs.

En quoi est-ce un problème politique ?

Le sujet des éoliennes est appréhendé selon ce seul point de vue. On n’y intègre aucune considération économique ni environnementale. Regardez Emmanuel Macron. Au fond de lui, je doute fort qu’il soit pro-éoliennes. N’a-t-il pas refusé l’implantation d’un parc éolien au large du Touquet (où son épouse possède une maison de vacances, NDLR) ? Le chef de l’État a aussi prononcé un discours à Pau, au début de l’année dernière, où il a reconnu que les éoliennes sont mal acceptées en France. Deux mois après cette déclaration, le gouvernement annonce une hausse massive du nombre d’éoliennes aussi bien à terre qu’en mer. On est en pleine contradiction ! Notre président a peur d’être incendié par les Verts s’il retire son soutien aux projets éoliens. Les écologistes crient très fort, si on abandonne ces projets ils vont crier encore plus fort ! Mais voilà, ils sont influents, ils peuvent chambouler le paysage politique.

L’éolien ne sert à rien, selon vous. N’est-ce pas un peu exagéré ?

On nous dit qu’il sert à faire baisser nos émissions de CO2, mais on ne peut guère les baisser plus en France. Nos sources d’énergie sont le nucléaire, l’hydroélectricité, le charbon et le fuel, ces deux dernières étant condamnées. Reste le gaz naturel, qui en année normale représente environ 5 % de l’alimentation électrique du pays. Le problème, avec l’éolien mais aussi avec le solaire, c’est qu’on est obligé d’avoir un minimum d’énergie de complément pour pallier leur intermittence. Je rappelle que les éoliennes ne délivrent que 24 % de leur puissance en moyenne dans une année. Si on poursuit l’essor des éoliennes, comme le gouvernement le veut, il faudra de plus en plus d’énergie de complément, et la seule qu’on peut développer en France s’appelle le gaz naturel. Or c’est une énergie fossile (elle émet deux fois moins de CO2 que le charbon, mais quarante fois plus que le nucléaire, NDLR), importée de façon croissante de Russie, ce qui pose des problèmes de dépendance. En résumé, l’éolien a besoin d’énergie fossile pour se développer. C’est une énergie nocive.

Vous évoquez beaucoup les coûts, exagérés selon vous, qu’engendre cette énergie

L’éolien a un effet pervers. Les besoins financiers sont énormes. J’ai évalué dans mon livre les sommes nécessaires à son développement programmé à 145 milliards d’euros de 2020 à 2035, en incluant le photovoltaïque. Les investisseurs se précipitent, parce que l’État leur garantit, pendant vingt ans, une recette à peu près égale au double de ce que leur courant vaudra sur les marchés de l’électricité. Aucun autre secteur de l’économie ne bénéficie d’un tel avantage. Le problème de ce système, c’est que les sommes investies pourraient être plus utiles au climat ailleurs, comme dans l’isolation des bâtiments ou les véhicules électriques. J’ajoute les masses d’argent qu’il faut investir pour aménager des routes à chaque nouveau projet, l’achat à l’étranger des engins, les réseaux de lignes à édifier, etc.

L’un des principaux problèmes de l’éolien est son intermittence. Elle pourrait toutefois être palliée par un stockage efficace de l’électricité. Vous ne faites pas confiance aux chercheurs pour mettre au point un tel procédé dans les prochaines années ?

Aujourd’hui, aucun système de stockage à grande échelle et fiable n’existe. Par exemple, si on transforme les excédents d’électricité éolienne en hydrogène pour les rendre ensuite au réseau électrique, on perd au passage 70 % de l’énergie : c’est prohibitif. Il y aura sans doute des progrès, mais il faudra du temps. Or la durée de vie d’une éolienne est de vingt ans. Les engins qu’on installe aujourd’hui seront donc périmés avant qu’on trouve un procédé de stockage correct. Au lieu de se précipiter en implantant autant d’éoliennes, il faudrait plutôt patienter. Mon souhait est d’arrêter les projets éoliens et de revoir l’affaire dans quinze ou vingt ans. D’ici là, les réacteurs en place pourront fournir sans problème. 

Les nuisances, surtout sonores, sont évidemment un des aspects négatifs que vous soulevez. Il existe pourtant tout un tas de normes visant à les limiter.

Je suis allé dans plusieurs maisons situées à 500 mètres d’éoliennes, qui est la distance minimale imposée, et je vous assure que c’est affreux. Cette distance est trop courte. En Bavière et en Pologne, on prend la hauteur totale de l’engin, pales comprises, et on multiplie ce chiffre par 10. Avec une éolienne de 180 mètres, on obtient donc presque deux kilomètres de distance minimale entre une éolienne et les premières habitations. Les gouvernements précédents ont refusé cette solution pour la France. Peut-être pourrait-on s’entendre sur une solution médiane, à savoir la hauteur multipliée par 7 ?

Je pense qu’il faut aussi imposer la procédure d’appel d’offres pour tous les projets.C’est le gage d’une saine concurrence, qui ferait baisser les prix, et permettrait à l’autorité publique de déterminer les emplacements pour les éoliennes, alors que ce sont les promoteurs qui les choisissent. Aujourd’hui, il n’y a pas de procédure d’appel d’offres pour les projets comprenant moins de sept éoliennes, au motif que ces petits opérateurs n’auraient pas les moyens d’y répondre. C’est une rigolade : ils sont tous filiales de grands groupes ! En l’absence de procédure encadrée, ces opérateurs vont donc voir les préfets pour obtenir un permis d’implanter un parc éolien, et le préfet signe toujours !

L’éolien en mer n’est pas non plus une solution à vos yeux ?

Ce n’est guère mieux. La côte française ne dispose pas de fonds de faible profondeur, ce qui entraîne des coûts élevés pour implanter des éoliennes. Les fonds sont d’environ 30 mètres en France, contre 5 au Royaume-Uni et au Danemark, les champions de l’éolien off-shore. En moyenne, les éoliennes en mer produisent donc une électricité en France à un prix deux fois supérieur à celui des éoliennes terrestres, qui est lui-même deux fois supérieur au prix du marché ! Et je ne parle pas des inconvénients des parcs éolien off-shore pour les marins-pêcheurs, le tourisme ou les fonds sous-marins. Ce que je viens de dire concerne les éoliennes fixées au fond. Peut-être les performances des éoliennes flottantes seront-elles meilleures, mais nous n’avons pas encore de retour d’expérience.

Le renouvelable n’est donc pas propre, écrivez-vous…

Les deux notions ne sont pas équivalentes. Le nucléaire est propre si l’on considère les émissions très faibles de CO2, mais il n’est pas encore renouvelable (il pourra l’être si on met au point les supergénérateurs). L’éolien a besoin d’un complément d’énergie, qui ne peut être que le gaz naturel. Or ce gaz n’est ni propre ni renouvelable. L’éolien qui lui est lié est donc une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable. On trompe le bon peuple avec des termes illusoires. 

« L’éolien est une énergie nocive » – Le Point

L’éolien industriel en France en 2021 « Version courte »

Depuis une dizaine d’années, le développement de l’éolien industriel va crescendo, parallèlement à celui du solaire photovoltaïque, dans la dynamique des énergies dites « renouvelables », ou « vertes », non sans problèmes, contradictions, ambiguïtés et confusion.

De nombreux inconvénients associés à l’industrie éolienne ont été signalés depuis longtemps, en particulier par des députés, des sénateurs, la Cour des comptes, la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’Office français de lutte contre la corruption et l’Académie de Médecine.

Il serait possible de considérer que ces « inconvénients » sont le prix à payer, pour atteindre les objectifs de la loi « relative à la transition énergétique pour la croissance verte » du 18 août 2015, soit notamment « réduire les émissions de gaz à effet de serre » et « porter la part du nucléaire à 50 %.

Cependant, les faits démontrent que l’éolien industriel (et avec lui le solaire photovoltaïque) ne permettra pas d’atteindre ces objectifs.

D’une part, car la production de gaz à effet de serre liée à la production d’électricité n’est pas significative en France : les leviers d’actions sur cette problématique se trouvent principalement sur la consommation de pétrole (transports, logements et pratiques agricoles).
D’autre part compte tenu de trois caractéristiques fondamentales qu’aucune technologie fiable ne peut compenser : l’électricité ne se stocke pas, sa production est intermittente et elle n’est pas pilotable ; elle nécessite donc le recours régulier et fréquent aux autres modes de production.

Les données publiées par RTE démontrent clairement que (1) :

  • En 2020, les 10 000 éoliennes (environ) installées n’ont produit que 7,9 % d’électricité (6,3 % avec 8000 éoliennes en 2019)
  • Les 15 000 éoliennes prévues dans le futur parc éolien de 2028 (dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie -PPE-) ne produiront que 15 % d’électricité.

Cela s’explique par le « facteur de charge »  (2) qui n’est que de 26 % (2020)
Ces données indiquent que 55 000 éoliennes de 3 mégawatts (MW) seraient nécessaires pour produire l’équivalent de ce que permet le parc nucléaire ; et que les Français devraient accepter de ne disposer d’électricité qu’un jour sur cinq en moyenne…

  • En 2020, EDF a vendu, souvent à perte, plus d’électricité aux pays interconnectés que n’en a produite la filière éolienne. EDF est dans l’obligation d’acheter l’électricité « éolienne » au prix de 7 à 8 centimes d’euros le kWh (lorsque, dans un même temps, elle est dans l’obligation de vendre le quart des sa production à ses propres concurrents au prix de 4,5 centimes d’euros le kWh du fait de dispositions européennes relatives aux règles de concurrence).

Malgré ces piètres résultats, le gouvernement continue sur la lancée de ses prédécesseurs l’application de la loi de 2015, avec la mise en place de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) engagée par le décret du 21 avril 2020 prolongeant et amplifiant ainsi les nombreux inconvénients liés à cette industrie, et rappelés à maintes reprises dans l’indifférence quasi générale.

1 / « Nuisances de voisinage » : Bruit, infrasons (sons inaudibles par l’oreille humaine), effet stroboscopique (alternance lumière/ombre) et clignotements rouges la nuit et blancs le jour, à l’origine du « syndrome éolien » reconnu par l’Académie de Médecine. Des dommages sur des animaux sont également constatés (élevages bovins en particulier)…

2/ Aspect écologique : Soulignons le gigantisme de ces éoliennes qui mesurent maintenant de 165 mètres (soit la moitié de la Tour Eiffel) à 200 mètres (soit la hauteur de la Tour Montparnasse), voire plus.
Seuls quelques éléments (nacelle, pales) sont fabriqués en France, comme l’a souligné la Cour des comptes dans son rapport de 2018.

  • Leur conception, leur construction, leur installation, puis les conditions de leur démantèlement ne sont en rien « écologiques ».
  • L’impact sur les oiseaux et les chauves-souris est démontré.
  • L’importante emprise au sol conduit à la destruction de terres agricoles, lesquelles seront à jamais encombrées par les restes des fondations après les démantèlements.
  • La destruction des paysages et de l’environnement est patente : Tout est dit ou presque par la ministre de l’environnement elle-même, le 18 février 2020 : « (…) Il y a des emplacements de parcs éoliens en covisibilité avec des monuments historiques. (…) On a des territoires dans lesquels on a une dispersion de petits parcs de taille et de forme variables qui donnent une saturation visuelle, voire une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable ».

Cela avec de graves conséquences :
Sur le patrimoine écologique, touristique et culturel.
Sur la valeur immobilière des propriétés voisines comme l’indique l’Administration fiscale.

3/ Aspect économique et financier.
La Cour des Comptes a écrit : « L’évaluation de la politique de soutien financier apporté par l’État aux éoliennes aboutit à un constat d’échec. Le soutien mis en œuvre depuis 2001 est onéreux, déséquilibré, peu efficace (…) ».
En effet :
– Le coût du développement éolien s’élèverait en 2028 à 90 milliards d’euros, pour 15 % d’électricité seulement.
– Les promoteurs de l’éolien bénéficient de nombreux abattements et exonérations sur les taxes appliquées aux autres industries.

4/ Aspect juridique par un ensemble de dérogations ciselées sur mesure.

  • Santé et troubles de voisinage :
    Non-respect du principe de précaution qui a pourtant valeur constitutionnelle (non prise en compte des recommandations de l’Académie de médecine relatives aux distances entre les parcs éoliens et les habitations)
    Dérogation au code de la santé publique en ce qui concerne le seuil d’infraction sonore, avec dispense de la mesure et de la limitation des bruits de basse fréquence (dits « infra sons »)
  • Environnement : Dérogation aux principes et aux règles de préservation des espaces naturels, ainsi qu’à l’interdiction de détruire ou de déranger des d’espèces animales protégées.
  • Droits de recours administratifs :
    Dérogation au principe de double degré de juridiction. Depuis fin 2018, le contentieux est jugé en premier et dernier ressort par les cours administratives d’appel (CAA), les tribunaux administratifs n’étant plus compétents, ce qui revient à supprimer la possibilité d’appel.
    En ce qui concerne l’éolien en mer, un projet de loi prévoit que le Conseil d’Etat serait compétent en premier et dernier ressort.
    Limitation des possibilités de stratégie des plaignants par la « Cristallisation des moyens » (entendre « arguments ») lesquels doivent être déposés devant la CAA en bloc et en une seule fois.
  • Caractère « léonin » des baux emphytéotiques.
    L’exploitant locataire a la jouissance du terrain quasiment comme s’il en était le propriétaire et ce dernier peut par ailleurs se retrouver avec la charge du démantèlement à la fin du contrat (20 ans).

Notons toutefois que, début 2021, des juridictions Judicaires et Administratives ont condamné des promoteurs éoliens :
– En février, le tribunal d’instance de Montpelliers a ordonné le démantèlement d’un parc de sept éoliennes situé à Lunas (Hérault) pour des enjeux de biodiversité (espèces protégées et site remarquable).
En mars,
– la cour d’appel de Versailles
a condamné sept sociétés éoliennes pour la destruction de faucons crécerellettes sur des parcs éoliens du causse d’Aumelas (Montpellier) ;
– le Conseil d’État a annulé un projet d’implantation de six éoliennes près de Mirambeau (Charente-Maritime), compte tenu de leur effet visuel sur les monuments historiques et de leur impact sur la migration des oiseaux ;
–  la Cour administrative d’appel de Marseille a jugé que les vingt-deux éoliennes récemment installées sur les contreforts de la Montagne Sainte-Victoire (Bouches-du-Rhône) sont illégales, car mises en place sans autorisation environnementale, étude d’impact et d’enquête publique.

Conclusion et Perspectives

Une industrie en elle-même pas « écologique » du tout, avec notamment d’importants impacts négatifs sur l’environnement à toutes les étapes du cycle de vie des parcs éoliens et, en France en particulier, un effet très relatif sur le plan de la réduction des gaz à effet de serre : Aberration écologique !

Une énergie intermittente et non pilotable, nécessitant le recours régulier aux autres modes de production et s’y ajoutant, sans remplacer le nucléaire civil lequel, via « l’option hydrogène », en sortira au contraire renforcé à terme : Aberration énergétique !

Un système qui ne peut fonctionner que très largement subventionné, avec un engagement de sommes énormes au regard de la production elle-même très modeste, et de surcroît entre les mains de grandes entreprises du secteur pétrochimique et énergétique, ainsi que de grands groupes financiers y compris étrangers : Aberration économique et financière !

Des dérogations exorbitantes à d’importants dispositifs juridiques protecteurs de la santé humaine, de l’environnement et des droits du citoyen : Aberration juridique !

Tout cela pour moins de 8 % d’électricité avec environ 10 000 éoliennes fin 2020 et, avec 15 000, 15 % seulement en 2028.

Le cumul des inconvénients et des coûts au regard des résultats obtenus et envisageables à moyens et longs termes ne plaide pas en faveur du déploiement en cours.

Un moratoire qui permettrait un bilan objectif et exhaustif a été demandé à plusieurs reprises au(x) gouvernement(s) par des parlementaires, sans succès jusque-là.

En l’état actuel du développement de l’éolien industriel en France, en Europe et dans le monde, il serait temps en effet de faire le point et d’engager un vrai débat démocratique autour de la question : « quel monde pour demain ? »

Les citoyens s’opposant à l’éolien industriel appellent de leurs vœux une démarche ouverte, collective et démocratique.

Explications, détails, nuances et sources dans le « version longue », à nous demander.

Xenius – Energie éolienne, la controverse – Arte – Reportage vidéo

Considérées par certains comme la source d’énergie du futur, les éoliennes sont honnies par d’autres en raison de leur nuisance sonore et esthétique, ainsi que des risques qu’elles induisent, par exemple pour la faune. Une équipe de cardiologues de Mayence explique l’impact sanitaire des infrasons.
Elle a scientifiquement démontré l’impact sur la santé des riverains par une fragilisation de ces tissus cardiaques.

Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre – actu.fr 5 janvier 2021

400. C’est le nombre de vaches mortes enregistré le 19 décembre 2020 à la ferme de Didier et Murielle Potiron depuis 2012. C’est-à-dire depuis la construction du parc éolien des Quatre seigneurs, dont une des huit turbines est implantée sur leurs terres.

« Merci les services de l’état. Merci la profession agricole. Merci les scientifiques. Merci la filière éolienne. Voici le 400ėme bovin mort depuis 2012. Toujours pas de solutions proposées. »

Lundi 4 janvier 2021, ce chiffre symbolique a même été dépassé puisque l’éleveur bovin, contacté, annonçait : « On en a trois autres qui viennent encore de mourir, sans aucune explication apparente », assure-t-il.

Une surmortalité apparue dès la construction du parc éolien

Pour Didier et Murielle Potiron, mais aussi pour leur voisine éleveuse Céline Bouvet, l’origine de cette surmortalité de leurs bêtes est clairement liée aux éoliennes toutes proches. D’autant qu’eux-mêmes en subissent les effets sur leur santé depuis toutes ces années : fatigue permanente, douleurs musculaires, maux de tête, insomnies… autant de problèmes qui disparaissent dès qu’ils s’éloignent de leurs exploitations/habitations

Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre | L’Éclaireur de Châteaubriant (actu.fr)

Jean-Louis Doucy, technique et fervent détracteur de l’énergie éolienne

A 65 ans, Jean-Louis Doucy, ex-directeur de communauté de communes est mordant ! La France gronde, les Français sont en colère contre les éoliennes.

La plupart des projets se préparent dans l’ombre et les futurs riverains des « parcs éoliens » sont toujours les derniers informés. Dans cette vidéo de « ÉoliennesInfoSanté », Jean-Louis Doucy s’explique longuement sur les éoliennes. 

On en voit de plus en plus. Les éoliennes poussent dans les paysages des Hauts-de-France, certains diront comme des champignons. Au niveau local, sur un rayon de 15 km autour de Parpeville, c’est 265 éoliennes ! Résident à Parpeville, Jean-Louis Doucy, ex-directeur de communauté de communes de la Thiérache d’Aumale, dans l’Aisne, et qui lutte contre des projets éoliens dans son département, milite contre le développement des parcs éoliens. Il ne voit aucun avantage au développement de l’éolien.  « ce courant est inutile, le prix moyen du mégawattheure sur les 2 jours est dégringolé à seulement 9,44 € sur le marché Spot. C’est donc à ce prix qu’EDF est contraint de le vendre, tandis qu’il l’achète dans le même temps 82 € à nos si « chers » promoteurs. Donc, pour chaque mégawattheure produit, il nous en coûtera 72,56 €. Multipliés par les 300 355 MWh qui seront injectés sur le réseau pendant ces 2 jours, ce seront donc 21 793 000 € qui vont nous être subtilisés ».

freddy-mulongo-jean-louis-doucy

Les dépenses allouées pour cette industrie sont colossales et énormes. On parle de 90 milliards d’euros. Un chiffre de la Cour des comptes. Avec cette somme, on peut payer 166 000 infirmières (salaire chargé à 1 500 euros net par mois) pendant 20 ans !