Xenius – Energie éolienne, la controverse – Arte – Reportage vidéo

Considérées par certains comme la source d’énergie du futur, les éoliennes sont honnies par d’autres en raison de leur nuisance sonore et esthétique, ainsi que des risques qu’elles induisent, par exemple pour la faune. Une équipe de cardiologues de Mayence explique l’impact sanitaire des infrasons.
Elle a scientifiquement démontré l’impact sur la santé des riverains par une fragilisation de ces tissus cardiaques.

Eoliennes « tueuses » de Nozay : vers l’arrêt du parc des Quatre seigneurs ?

Le rapport interministériel sur deux élevages dégradés de la région de Nozay (Loire-Atlantique) est paru le 9 février 2021. Il préconise un arrêt test du parc éolien.

Cette vache qui en était à son 7e mois de gestation est morte « sans raison apparente », mi-décembre 2020. C’est le 400e animal ainsi décédé depuis 2012 et la construction du parc éolien des Quatre seigneurs. (©Famille Potiron)

« La mission confirme la concomitance des troubles intervenus dans les élevages avec la construction du parc éolien, qu’un arrêt inopiné du parc au printemps 2017 (qui aurait entraîné momentanément une amélioration de la situation des élevages) semble renforcer. »

Rapport Interministériel du 9 février 2021

Les deux « facteurs potentiels et principaux de perturbation » identifiés sont « des phénomènes de courants électriques (courants vagabonds) » et « la situation hydrogéologique [des] sous-sols » des deux exploitations. 

« Nous sommes face à un scandale sanitaire, sans que personne ne veuille l’admettre ! Les années passent, des gens souffrent, il est aujourd’hui hors de question d’attendre passivement que des commissions se forment, que toutes les parties prenantes valident les protocoles de tests et que les résultats soient publiés. Il faut agir tout de suite, et c’est le principe de précaution qui nous y oblige ! »

Maître Fabrice Di Vizio – Avocat

Eoliennes « tueuses » de Nozay : vers l’arrêt du parc des Quatre seigneurs ? | L’Éclaireur de Châteaubriant (actu.fr)

Enquête Ifop | Eoliennes : plus on en sait, moins on les aime

Un quizz de 18 questions (Vrai/Faux) sur l’énergie éolienne, réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population française, a montré que les personnes ayant une très mauvaise image de l’éolien obtenait un score supérieur de 40% aux personnes ayant une très bonne image de cette énergie. L’enquête souligne ainsi que l’adhésion des Français aux éoliennes, relevée dans des enquêtes précédentes, n’est pas fondée sur des faits mais sur des croyances erronées.

 Ecart de 40% entre les notes moyennes des deux groupes

Les grands enseignements de l’enquête

Comme l’a encore montré l’enquête Harris Interactive du 27 janvier 2021, les sondages se suivent et se ressemblent pour l’éolien, dont la bonne image dans la population française se confirme régulièrement. Mais que cache cette adhésion ? Une enquête Ifop, menée pour l’association Documentaire et Vérité, démontre que les Français sont globalement mal informés – et ce spécialement si l’opinion qu’ils ont de l’énergie éolienne est positive. Les personnes déclarant avoir une image très positive des éoliennes ont ainsi une moyenne de 9.1/20 au quizz de connaissance administré lors de l’enquête, contre 12.8/20 pour ceux déclarant en avoir une image très négative, soit un écart de 40% entre les notes moyennes des deux groupes. On constate donc que l’opinion des Français sur cette énergie est inversement proportionnelle à la connaissance qu’ils en ont.

Il est de toute façon important de nuancer l’opinion favorable qu’ont les Français de l’éolien, puisque s’ils sont une majorité des sondés à déclarer en avoir une bonne image, ils sont en revanche 53% à se déclarer opposés à l’installation d’une éolienne à proximité de leur habitation (phénomène connu sous le nom de « Not in my backyard »).
Notons par ailleurs que ceux se déclarant très favorables à une éolienne près de chez eux sont 76% à penser que la distance minimale entre parc éolien et habitations est de 1500 mètres, contre 500 mètres en réalité (source : Article L515-44 du Code de l’Environnement).

Enquête Ifop | Eoliennes : plus on en sait, moins on les aime. (documentaire-et-verite.com)

Indre : le crash d’une pale d’éolienne à St-Georges-sur-Arnon livre ses premiers secrets – La Nouvelle République 31/01/2021

Le lendemain de l’accident qui s’est produit le 12 janvier au petit matin, bon nombre de badauds étaient au chevet de l’éolienne qui a perdu une de ses trois pales de 11 tonnes et contemplaient ses 47 mètres de long à terre comme l’on regarde une baleine échouée.

Depuis dix ans que ce parc de cinq éoliennes fonctionne, rien ne laissait présager un tel incident qui n’a pas fait de victimes puisque l’éolienne est installée suffisamment loin des habitations et de la route.

Depuis, les techniciens de chez Aquo et Nordex réalisent leurs investigations. Chez Aquo, le développeur, un premier verdict vient de tomber : « Les premiers résultats d’analyses semblent confirmer que le dommage aurait été causé par un problème isolé du convertisseur du système d’orientation des pâles de l’éolienne Nordex endommagée. » Autrement dit, le convertisseur qui détermine l’orientation des pales et leur vitesse en fonction de la prise au vent n’a pas fonctionné normalement.

Quant aux deux autres pales, elles ont également été abîmées mais reste à savoir si le convertisseur en est la cause.

​Indre : le crash d’une pale d’éolienne à St-Georges-sur-Arnon livre ses premiers secrets (lanouvellerepublique.fr)

Des éoliennes trop bruyantes mises à l’arrêt – BFMTV 27/01/2021

Pour la première fois, un parc éolien arrêté à cause du bruit

C’est une première en France : la préfecture de l’Orne va ordonner la suspension du parc éolien d’Echauffour, près de l’Aigle. Les éoliennes en service depuis près de deux ans ne respectent pas le volume accoustique autorisé. Cette décision préfectorale est un soulagement pour les riverains.

« On n’est pas des anti-éoliens, des opposants, on n’est pas des dans l’idéologie, on n’est pas dans la politique » précise Fabrice Ferreri, riverain de la zone éolienne d’Echauffour et porte-parole du collectif riverain des éoliennes incriminées, « on est juste des riverains et des citoyens français qui souhaitons dormir la nuit et sortir dans la journée et pouvoir recevoir nos amis sans être pollué et c’est même plus, notre vie est pourrie par ce bruit infernal. Pour lui, cette décision est une première reconnaissance de l’Etat des nuisances que subit le voisinage du parc éolien, nuisances dont ils témoignent tous depuis un an et demi.

Mais durant le confinement, sa vie est devenue un enfer. « Tout a commencé pour moi en pleine période de confinement où pendant 3 mois les vents dominants ont tourné et ont soufflé dans ma direction et pendant 3 mois nuit et jour, il était impossible de vivre chez nous. »

« Sachant que quand vous avez une maison qui est à 570 m des éoliennes vous pouvez pas la revendre pour partir parce que personne ne vous l’achètera donc vous êtes dans une prison, vous ne pouvez plus partir, vous ne pouvez plus dormir, C’est juste l’horreur, vous avez l’impression d’être la victime et d’être sacrifié au profit d’une certaine image de la transition énergétique.« 

Pour la première fois, un parc éolien arrêté à cause du bruit (bfmtv.com)

Dunkerque : Vers une crise diplomatique entre la France et la Belgique à cause d’un parc éolien offshore ? – 20 minutes 20/01/2021

La Belgique rejoint un collectif de riverains pour dénoncer l’implantation d’un parc éolien en mer qui doit être construit au large de Dunkerque, d’ici à 2027.

Vent mauvais. Un projet de parc éolien maritime au large de Dunkerque, dans le Nord, concentre de nombreuses critiques. Les dernières en date proviennent de la Belgique qui se plaint du non-respect de sa souveraineté. Au point qu’un député (DVG) du Nord, Christian Huttin, a demandé un référendum et interpellé, dimanche, le ministre des Affaires étrangères français, à propos de « tensions diplomatiques naissantes ».

eolienne offshore

Se dirige-t-on vers une crise diplomatique ? Pour comprendre les enjeux, un retour en arrière s’impose. En 2016, EDF Renouvelable s’adjuge un appel d’offres pour construire 46 éoliennes offshore dans la mer du Nord d’ici à 2027. Le premier emplacement s’étendait jusque devant le port de Dunkerque avant que les autorités ne mettent le holà « pour ne pas perturber le trafic commercial », explique un collectif opposé au projet.

Un site protégé Natura 2000

« Le problème, c’est que, maintenant, ce sont les habitants qui sont perturbés », souligne Florent Caulier du collectif Vent Debout. Car la deuxième étude conduit les hélices géantes (300 m de haut, l’équivalent de la tour Eiffel) à s’implanter à seulement 10 km du littoral, entre Dunkerque et la frontière belge.

« C’est l’ampleur et l’incohérence de ce projet qui nous gêne, insiste-t-il. Il risque de mettre un coup d’arrêt à la politique de développement touristique. Et il s’implante sur un site protégé Natura 2000, ce qui devrait être interdit. » Le secteur est, en effet, un carrefour de migration pour les oiseaux.

Pour contester ce projet, une pétition a été lancée et recueille à ce jour plus de 4.000 signatures. Mais c’est un soutien plus puissant que le collectif vient de recevoir. La Belgique a décidé également de mettre son grain de sable dans l’engrenage législatif en menaçant d’un recours devant les tribunaux, si la France ne fait pas marche arrière.

Une « solution alternative » belge

Dans une lettre envoyée à la commission du débat public, en décembre, le vice-Premier ministre belge, Vincent Van Quickenborne, dénonce ainsi une entrave au trafic aérien, à la sécurité du transport maritime et au secours en mer de son pays. Selon lui, la Belgique a proposé « une solution alternative » le 21 septembre. Dès juillet 2019, le port d’Ostende s’inquiétait déjà de ne plus pouvoir assurer une éventuelle desserte de ferry avec la Grande-Bretagne.

La consultation publique, qui a duré trois mois, s’est terminée le 20 décembre. Les conclusions doivent être rendues en février. « Nous n’en sommes qu’à la première étape de ce projet qui n’est pas figé, souligne-t-on chez EDF Renouvelable. Nous allons voir ce qui ressort des conclusions. »

En 2017, l’implantation programmée d’un parc éolien, dans le Pas-de-Calais, avait déjà créé des tensions avec un pays étranger. A l’époque, c’était l’Australie qui avait finalement eu gain de cause, empêchant les turbines de s’implanter sur un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale.

Dunkerque : Vers une crise diplomatique entre la France et la Belgique à cause d’un parc éolien offshore ? (20minutes.fr)

Éolien : le vent n’est pas et ne sera jamais rentable – Contrepoints.org 18/01/2021

Un secteur maintenu artificiellement à coups de réglementation.

L’obligation d’achat

C’est l’avantage le plus décisif et le plus étranger à un marché qui se voudrait libéral. Quel que soit le besoin, dès que les éoliennes produisent, le réseau doit acheter cette électricité. Cela oblige les autres producteurs à freiner leurs livraisons, et donc augmente leurs coûts au kWh, puisque leurs frais fixes sont moins couverts. Ceci est particulièrement défavorable au nucléaire, dont les frais fixes sont prépondérants par rapport aux coûts variables du combustible.

Pire, dans certains contrats, si on oblige les opérateurs à arrêter leurs éoliennes (par exemple si, en été, le vent donne plus que les besoins), les opérateurs reçoivent une contrepartie égale à ce qu’ils produiraient à puissance maximale au prix qui leur est garanti. Ces opérateurs gagnent ainsi plus d’argent à ne pas produire qu’à produire.

La réalité crève les yeux

L’Allemagne nous fournit gracieusement une expérience en vraie grandeur de ce que nous prévoyons, nous aussi, de réaliser. Elle a construit 72 GW d’éolien.

Cours boursier / GW

Sur cette courbe, on constate plusieurs éléments factuels :

  • Le réseau de points est bien plus dense entre 0 et 20GW, cela reflète bien que même quand elles tournent, les éoliennes sont généralement loin de leur puissance nominale.
  • Des écarts énormes de prix, de plus 200 euros à -75 euros. Même si ces évènements sont rares, ils dénotent quand même un marché qui dysfonctionne.
  • Une remarquable anti corrélation linéaire entre prix de marché et puissance délivrée par l’éolien ; sans vent on est à 40 euros, un prix probablement très influencé par les prix de cession (imposés) du nucléaire. À environ 60 GW de vent, on est à zéro.

En effet, à partir d’une certaine pénétration de l’éolien dans le mix, soit il n’y a pas de vent, le prix de marché est élevé car la denrée produite est rare. Mais les éoliennes n’ont rien à vendre. Soit il y a pléthore, et la valeur du produit chute drastiquement car tous veulent vendre. Cela est du à une caractéristique essentielle et constamment occultée de l’électricité : à chaque seconde, la production doit égaler la consommation en tous points du réseau. Or, contrairement au discours des opérateurs d’ENR, généralement, la situation venteuse est la même sur une grande partie de l’Europe, y compris en mer. Il y a très souvent pénurie, ou, a contrario, surproduction.

Conclusion

Par nature l’éolien ne peut être rentable dans un marché vraiment libéralisé. Il ne le sera jamais. Il ne produit que lorsque les prix sont inférieurs à ses seuils de rentabilité.

Éolien : le vent n’est pas et ne sera jamais rentable | Contrepoints

Il lutte contre l’implantation d’une éolienne de 186m sur sa parcelle, il risque de devoir payé 14 millions d’euros – Sud Ouest 12 janvier 2021

On retrouve ici malheureusement une nouvelle fois les méthodes « trompeuses » des promoteurs éoliens.

« Ils ont mis au point un système piégeux, grâce auquel vous ne pouvez pas revenir en arrière.(…) C’est à dire que vous dîtes oui à un projet, puis ils décident de faire tout autre chose derrière. C’est purement malhonnête. Je veux personnellement témoigner des agissements de ce genre de promoteurs afin d’éviter que d’autres se fassent piéger »

François-Jérôme Prioton, Sud-Ouest 12 janvier 2021

Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre – actu.fr 5 janvier 2021

400. C’est le nombre de vaches mortes enregistré le 19 décembre 2020 à la ferme de Didier et Murielle Potiron depuis 2012. C’est-à-dire depuis la construction du parc éolien des Quatre seigneurs, dont une des huit turbines est implantée sur leurs terres.

« Merci les services de l’état. Merci la profession agricole. Merci les scientifiques. Merci la filière éolienne. Voici le 400ėme bovin mort depuis 2012. Toujours pas de solutions proposées. »

Lundi 4 janvier 2021, ce chiffre symbolique a même été dépassé puisque l’éleveur bovin, contacté, annonçait : « On en a trois autres qui viennent encore de mourir, sans aucune explication apparente », assure-t-il.

Une surmortalité apparue dès la construction du parc éolien

Pour Didier et Murielle Potiron, mais aussi pour leur voisine éleveuse Céline Bouvet, l’origine de cette surmortalité de leurs bêtes est clairement liée aux éoliennes toutes proches. D’autant qu’eux-mêmes en subissent les effets sur leur santé depuis toutes ces années : fatigue permanente, douleurs musculaires, maux de tête, insomnies… autant de problèmes qui disparaissent dès qu’ils s’éloignent de leurs exploitations/habitations

Éoliennes « tueuses » près de Nozay : dans la ferme des Potiron, la 400e vache est morte mi-décembre | L’Éclaireur de Châteaubriant (actu.fr)